Nice - Sochaux (0 - 0)

 

 

Fiche technique

Stade du Ray, OGC Nice et FC Sochaux 0 à 0

10.221 spectateurs

Arbitre : M. Gautier

Avertissements :

Nice : Kanté, Hognon, Apam

Sochaux : N'Daw, Josse, Erding, Dramé

Expulsion :

Nice : Diakité

Les équipes :

Nice : Letizi - Apam, Hognon, Kanté, Rool - Echouafni (c), Balmont, Diakité, Ederson - Bamogo (Job, 70è), Koné

Sochaux : Richert (c) - Pichot, Josse, Afolabi, Dramé - Pitau, N'Daw, Dalmat (Mathis, 57è), Isabey, Birsa (Quercia, 50è) - Erding (Dagano, 81è)

 

Résumé 

Nice en panne sèche

 

Opposés au Ray, Nice et Sochaux ont livré une bien pâle copie, pleine de cartons mais pauvre en occasions (0-0). Nice reste en haut de tableau, le FCSM poursuit son redressement.

Nice comptait bien s’appuyer sur ses chiffres à domicile pour prendre la mesure de Sochaux, vaincu une seule fois hors de ses bases. L’OGCN était en effet invaincu depuis janvier au Stade du Ray, où il restait sur trois succès d’affilée. 7e, l’équipe de Frédéric Antonetti était cependant privée de Hellebuyck et Laslandes. En face, Sochaux espérait confirmer son redressement après quatre points pris à Nancy et contre Marseille, et s’éloigner de la zone rouge.

Un match fermé

Avec un essai d’entrée de Bamogo, bloqué par Richert (1e), on pouvait espérer assister à un match enlevé, avec une flopée d’occasions et de buts, un peu à l’image de celui perdu par les Aiglons à Auxerre, en Coupe de la Ligue (6-2 a.p.). Mais, échaudés par cette rouste bourguignonne, les Niçois dominaient certes mais en ne se livraient pas trop, avec des latéraux peu enclins à apporter le surnombre. Sochaux était bien en place, et réduisait les espaces au minimum. Résultat, une partie fermée, avec peu d’occasions de but. Hormis une tête molle de Dalmat (3e), un tir à côté d’Isabey (21e) pour les Lionceaux, une tête hors cadre de Koné (23e) et un but logiquement refusé à Bamogo (25e), la faible assistance du Ray n’avait guère l’occasion de se lever de son siège. Le FCSM accélérait cependant avant la pause, en jouant plus haut, Erding était à la réception d’un centre d’Isabey, mais sa tête était captée par Letizi (36e). Nice se contentait de contres, par Bamogo (41e) ou Koné (45e), mais les 22 acteurs parvenaient à la pause sur un score logique de 0-0.

Nice de nouveau à dix

La seconde période n’était pas plus animée, du moins sur le plan du jeu. Car au niveau des fautes et autres cartons, le public du Ray était servi. Les joueurs comme leurs entraîneurs, notamment Antonetti, peinaient à garder leurs nerfs, et M. Gautier distribuait les biscottes à tout va. Les deux gardiens, pour leurs parts, passaient une soirée tranquille, même si Richert sortait comme une balle devant Koné (48e). Nice, malgré la fatigue due à une prolongation jouée à dix dans l’Yonne, tentait malgré tout de faire la différence, notamment par le talent d’Ederson, qui sollicitait Richert (64e). Mieux en place et plus frais, les Lionceaux répliquaient par Pitau, qui faisait briller Letizi (66e). Mais le fait du match était ce rouge direct – et sévère – obtenu par Diakité pour un tacle sur Isabey (77e). A dix contre onze, comme à Auxerre, Nice serrait les dents face au pressing sochalien, concrétisé par la seule frappe de Quercia, à côté (88e). Le score en restait donc là, sur un score qui devait rassurer Nice sur le plan défensif, moins sur le plan offensif. Quant à Sochaux, il confirme son redressement, au moins au niveau du jeu. Le football, en revanche, n’y a pas gagné.

Le jeu et les joueurs

 

Pas de jeu, peu d’imagination, Nice a semblé fatigué, après sa prolongation en Coupe de la Ligue. Les satisfactions azuréennes se situent cependant au milieu, ou les entrechats d’Ederson ont donné du fil à retordre à la défense sochalienne. Le travail d’Echouafni aura également bien soulagé sa défense, ou Kanté a brillé par son sens du placement. Bon match également de Letizi, impeccable sur sa ligne. En revanche, les attaquants Koné et Bamogo auront passé leur soirée à courir des ballons inaccessibles. Dur métier…

A Sochaux, le jeu a semblé plus élaboré et patient, plus technique aussi. Il faut dire qu’avec Dalmat ou Isabey, particulièrement en forme, il y avait de quoi. Erding aura également réussi à se montrer disponible, à défaut d’être réellement dangereux. La défense se sera également montrée à la hauteur. Pilonnée par le jeu long des Niçois, la charnière Josse-Afolabi s’est régalée sur le plan aérien, tandis que Richert n’a rien laissé passer dans ses 5,5 mètres. De quoi travailler pour maintenir le club en Ligue 1.

 

Avis Latérale Nissart.com

L'OGCNice préserve son invincibilité mais n'arrive pas pour autant à passer au cap supérieur. Dommage! On regrettera l'expulsion de Diakité injustifiée ainsi que le manque de réalisme de nos attaquants.

 

Revue de Presse

Alors, ce match nul et vierge à domicile face au 17e de L1 : un point de gagné ou deux de perdus ? Le message relayé hier au décrassage par les joueurs et le staff penchait clairement vers la première hypothèse. Balmont : « On s’en contente, c’est un bon point ». Fred Antonetti : « Vu le contexte, c’est un nul positif. On manquait de fraîcheur pour créer la petite étincelle qui aurait fait la différence ».Les 120 minutes jouées à l’Abbé-Deschamps en Coupe mardi ont donc bel et bien pesé. Les Niçois ont manqué de jus et de créativité.Mais le résultat s’explique aussi par l’ardeur de l’adversaire à l’extérieur.

Nice s'en contente par 

 

Il fallait, hélas, s'y attendre. Le Gym n'avait pas récupéré, hier, de sa sinistre soirée auxerroise. Physiquement émoussés, mentalement encore marqués, les Niçois n'ont pu venir à bout d'une équipe sochalienne pourtant loin d'être la plus fringante entrevue cette saison au Ray.

Nice à la peine contre Sochaux par 

 

Les saisons se suivent et se ressemblent. L’an passé, Nice et Sochaux s’étaient séparés sur un score nul et vierge, et c’était aussi lors de la 13e journée. Rebelote hier soir. La différence, c’est qu’à l’époque, les positions étaient inversées : Nice était seizième et Sochaux cinquième. Aujourd’hui, c’est Nice qui est en haut et Sochaux en bas et a tardé à décoller. Mais les Sochaliens ont plus de répondant qu’au mois d’août.

Troc équitable par 

 

Manquant d’imagination et diminués physiquement, les Niçois n’ont jamais trouvé la clé pour ouvrir le coffre-fort sochalien. Bien en place, les joueurs de Frédéric Hantz ont fait déjouer les Aiglons en cadenassant la partie.

Le verrou sochaliens par  

 

Peu inspirés et peu en jambes, les joueurs de Nice doivent se contenter du point du match nul face à Sochaux (0-0). La formation de Frédéric Hantz confirme sa nouvelle dynamique. Les Lionceaux auraient même pu profiter de leur supériorité numérique pour surprendre les Aiglons en fin de match.

Nice neutralisé par 

 

Réactions

Frédéric Antonetti :

« Il faut parfois savoir se contenter d'un nul. Sochaux est très bien organisé défensivement et avait choisi de jouer en contre. Face à un tel bloc, il nous aurait fallu plus de fraîcheur. On a eu une ou deux situations intéressantes que nous n'avons pas pu exploiter, faute de jus. Concernant l'expulsion de Drissa Diakité, il me semble que sa faute relève plus de la naïveté et de la maladresse que de la méchanceté. Il glisse. »

 

Frédéric Hantz (entraîneur de Sochaux) :

 « On a bien contrôlé défensivement ce match. Il le fallait car Nice est une équipe très compliquée à jouer, technique en milieu de terrain et rapide devant. Prendre un point dans notre situation, et qui plus est à Nice, est une réelle satisfaction. Je regrette cependant que nous n’ayons pas pu installer notre jeu offensif et y mettre la précision nécessaire. On aurait pu prétendre à la victoire en seconde période. »

 

Les réactions en vidéo de Frédéric Antonetti et de Lionel Létizi

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