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BORDEAUX - OGCNICE

Fiche technique

A Bordeaux (Stade Jacques Chaban-Delmas): Bordeaux bat Nice 4 à 0 (2-0)

Terrain: gras

Temps: humide

Eclairage: bon

Spectateurs: 28.000

Arbitre: M. Bré

Buts:

Bordeaux: Savio (28, 43), Pauleta (59), Costa (90)

Avertissements:

Bordeaux: Smertine (45+1), Costa (56), Basto (70)

Nice: Pamarot (18), Everson (43), K. Diawara (48), Pitau (88)

Les équipes:

Bordeaux: Ramé (cap) - Caneira, Planus, Sommeil, Basto - P. Feindouno (N. Sahnoun 79), Smertine, Costa, Savio (Meriem 75) - Darcheville (C. Sanchez 85), Pauleta

Nice: Grégorini - Pamarot, Cobos (cap) (S. Traoré 63), Abardonado, Varrault - Bigné (Barul 85), E. Roy, Pitau, Everson - Ayeli (Olufade 63), K. Diawara

Résumé

BORDEAUX, 15 déc (AFP) - Bordeaux, emmené par un Savio des grands soirs auteur de deux buts, a logiquement triomphé de l'ancien leader Nice (4-0) à l'occasion de la dernière journée des matches aller de Ligue 1, privant du même coup les hommes de Gernot Rohr, de retour sur ses terres, du titre honorifique de champion d'automne.

Métamorphosés par rapport à leurs dernières sorties nationales et européennes, les Girondins mettaient d'entrée leur mainmise sur ce match en se créant une demi-douzaine d'occasions plus ou moins nettes signées Pauleta (2, 13), Feindouno (7), Darcheville (19) ou encore Savio (20, 26).

Le Brésilien des Girondins, très en vue, se distinguait de nouveau quelques secondes plus tard en trompant d'un tir croisé des 20 mètres le gardien visiteur Grégorini qui venait à peine de repousser un missile de Feindouno (28).

Juste avant la pause, l'ancien Madrilène s'illustrait de nouveau en convertissant un coup franc dévié par le coude de Roy (43).

Face à ce déploiement de vitalité et cette volonté affichée de reconquête, les Azuréens avaient bien tenté de percer le bloc défensif local, mais à l'exception d'un but refusé à Kaba Diawara (14) pour un hors-jeu litigieux, les coéquipiers de Cobos se retrouvaient sans cesse orphelins de solutions.

Au retour, les partenaires de Ramé repartaient sur les mêmes bases et Pauleta marquait à son tour à la réception d'un coup franc tendu de Darcheville (59), sous les yeux du premier ministre Jean-Pierre Raffarin visiblement satisfait du spectacle proposé.

Aux abois dans le jeu, le promu perdait tour à tour son entraîneur Gernot Rohr, à qui l'arbitre demandait de regagner les tribunes pour quelques propos sans doute déplacés (67), puis ses dernières illusions suite à un festival de Pauleta conclu par Costa (90) pour un 4-0 plus que mérité par ces temps si difficiles.

Avis lateralenissart

Dur soirée pour les niçois qui concèdent en moins de trois matches ,leur seconde plus grosse défaite.

Des niçois fatigués ,qui n'ont pas fait le poids face aux girondins dos au mur .

Mais que dire aussi du but refusé de Kaba (totalement valable),n'aurait il pas changer la physionomie du match. Que dire aussi de l'expulsion de Gernot !!!!! Il y a des soirs....

La trêve fera du bien mais avant cela , il faudra aller à Strasbourg .Un déplacement qui va être dur.

Allez nice

Réactions

Gernot Rohr : « C'est une soirée difficile pour un retour. C'étaient deux premières :
d'une part l'exclusion du banc de touche qui ne m'était jamais arrivé, et puis de me retrouver sur le banc de l'équipe adverse ici à Bordeaux. En plus un quatre à zéro, ça fait beaucoup de choses, j'ai vu les images, apparemment le but de Diawa-ra est valable. Il a été refusé injustement, ça aurait pu donner un autre match à ce moment-là...
Nice est quand même une équipe de contres, et à zéro-un, je pense qu'on aurait pu faire mieux. Bordeaux a fait ce soir le match de coupe d'Europe qu'elle aurait dû jouer contre Anderlecht. Je ne suis pas inquiet car notre objectif reste le maintien et si on dit ça, c'est qu'on a nos raisons et qu'on est réaliste. Mon équipe est un petit peu fatiguée, les terrains gras lui ont coûté pas mal de jus, on se cherche un peu. On a pris quatre zéro ce soir, ça fait mal, mais j'en ai déjà pris neuf à l'époque avec Bordeaux contre Monaco, donc on relativise...»

Elie Baup : «A domicile, c'est vrai qu'on n'avait pas poussé autant mais le cumul de cette volonté sur les matchs précédents sans résultat, a donné lieu à un surpassement au niveau mental. Il y a beaucoup de buts ce soir, ils tiennent parfois à une réussite mais dans l'esprit, ça fait quatre ou cinq matchs que les joueurs se défoncent.
Battre le leader quatre à zéro, ça doit donner confiance à tous nos joueurs, on sait qu'il y a de la qualité et ils ont montré qu'ils pouvaient faire des choses en équipe. C'est une référence de battre Nice, en plus, il y avait du beau monde dans les tribunes, il faudrait que Jean-Pierre Raffarin vienne plus souvent ! »

Yoann Bigné : « Ça fait deux fois à l'extérieur en championnat qu'on prend des grosses claques, ce soir on est encore passé à côté. On n'y était pas, notamment au niveau des duels, pourtant eux, ils ont joué jeudi et ils en voulaient plus que nous. On était un peu moins bien physiquement. Il y a des soirs où ça ne va pas, ce soir c'en était un. On aurait pu faire un petit mieux. C'est à nous de réagir à Strasbourg. »

Romain Pitau : « On est passé au travers, on n'a pas répondu présent dans les duels, on s'est fait un peu marcher dessus ! On a manqué d'agressivité donc, on connaît la suite... Ces deux derniers matchs à l'extérieur sont difficiles à digérer, mais bon, il faut se remettre en question. Je pense que c'est un tout. Il faut repartir à Strasbourg avec d'autres ambitions. On va rester solidaire et c'est maintenant qu'on va voir si on est costaud. »

Kaba Diawara : « D'habitude on gagne les duels, ils nousont battus à notre propre jeu. Moi, j'avais marqué un but qu'ils ont refusé, je ne pense pas que j'étais hors-jeu 1 Si on nous avait dit au début qu'on serait deuxième ou troisième à la fin des matchs aller, on aurait signé. C'est un petit peu l'ampleur du score qui nous désole, mais c'est pas grave. Il faudra essayer de prendre des points à Strasbourg. Je suis revenu ici et on en prend quatre, c'est la dure loi du sport... »