Les dernières news venant d'Auxerre

 

                                                                              

                                                              

Les Ajaïstes, qui restent sur deux victoires consécutives, devront être ambitieux ce soir (20 heures), à Nice.
Le sprint est lancé. A six étapes de l’arrivée d’un tour de France qui en comporte 38, les Auxerrois se sont replacés dans le peloton de chasse lancé derrière le trio de tête.
En marquant quatre buts lors des deux derniers matches, les Ajaïstes ont réussi à se remettre dans le (bon) rythme et à retrouver une confiance qui commençait à s’étioler.
Ce soir (20 heures), à Nice, les Bourguignons débuteront ainsi un minichampionnat en six actes, face à une équipe réputée pour sa solidité et sa rigueur.
Nice, qui a infligé un camouflet à Monaco le week-end dernier, n’a pas perdu son temps sur sa pelouse : neuf victoires, cinq nuls, deux défaites et… un goal-average de 22-7 qui en dit long sur les possibilités du groupe.
« Nice, c’est du costaud ! Avec une excellente organisation, un jeu défensif de qualité et des contres efficaces », explique Roux, qui a retrouvé le sourire en même temps qu’Auxerre effectuait son retour dans le premier tiers du tableau.
« Ce match est très important, car Nice peut revenir sur nous. Il reste six matches et chacun rêve de les gagner. Cela nous est arrivé une fois, en fin de saison 93. Mais il ne faut pas rêver ! Notre calendrier est difficile. Essayons déjà de bien négocier cette rencontre et nous verrons ensuite. A partir d’un nul, ce serait pas mal. »

Conquête

Le football devenant une conquête permanente, les Auxerrois devront afficher de l’ambition, de l’enthousiasme et du réalisme, ce soir, au stade du Ray.
L’adversaire est d’une autre trempe que Sedan ou Ajaccio, et se souvient qu’il a tutoyé le podium (et même la première place) qui mène directement aux joutes européennes.
« Cette rencontre me fait penser à celle que nous avons disputée l’an passé à Lille. L’enjeu est semblable », indique pour sa part Yann Lachuer. « Le groupe possède une dynamique certaine, avec les deux victoires consécutives. Mais pour arriver à arracher une qualification européenne, il faut continuer sur la lancée, c’est-à-dire obtenir un bon résultat dans le Midi. Un nul permettrait de maintenir les Niçois à distance, une victoire les repousserait. Attention, cependant, car cette équipe est costaud, avec un excellent dispositif défensif, beaucoup de rigueur, comme le Lille de l’an dernier. »
Les Aiglons, qui s’étaient imposés 2-0 à l’aller, au stade de l’Abbé-Deschamps (et qui avaient d’ailleurs infligé leur première défaite aux Auxerrois), auront l’avantage d’être, a priori, plus frais physiquement, les Icaunais ayant joué mardi.
« On a montré cette année que nous étions capables d’aligner des séries de matches rapprochés », précise Roux. « Physiquement, ça va. Notre problème, c’est la qualité du jeu des Niçois. »
Les Bleus, qui joueront leur 51e match de la saison ce soir, dans les Alpes-Maritimes (ils en avaient disputé 37 seulement durant l’exercice 2001-2002), devront aussi miser sur leur expérience, en sachant que l’attentisme est rarement payant. Une question de stratégie.


Sans Boumsoung

Jean-Alain Boumsong, qui ne s’est pas entraîné hier matin en raison d’une élongation à une cuisse, est forfait pour le match à Nice. Stéphane Grichting sera reconduit.
Roux emmènera d’ailleurs le même groupe que celui qui a préparé le match contre Sedan. A une exception près, Assati remplaçant Perrier.
L’entraîneur ajaïste devrait ainsi aligner la même équipe de départ, avec Benjani en pointe (et Cissé sur le banc). A moins qu’il associe les deux joueurs. « J’ai trois possibilités, mettre Benjani et Cissé, Benjani seul ou Cissé seul. C’est formidable d’avoir de tels joueurs. Je m’en arrangerai sans problème », souligne à ce propos le technicien auxerrois.
Les Auxerrois sont partis hier à 17 heures, car Boumsong suivra des soins avec le kiné ce matin.