Cédric Varrault :« Cela donnait envie de tenter le coup »

 

Extrait Football 365

 

 


Après plusieurs années passées à Nice, Cédric Varrault avait la bougeotte cet été. Mais la nouvelle ère dans laquelle entre le GYM lui a pourtant donné envie de goûter à l’aventure. Annoncé à Bordeaux, le défenseur n’a ainsi pas donné suite.


Cédric Varrault, comme la saison dernière, on vous voyait déjà ailleurs qu’à Nice, à Bordeaux en l’occurrence. Finalement, vous êtes toujours là ?

Il y a eu des discussions. Cela a failli se faire car je voulais voir autre chose étant donné que cela fait un moment que je suis à Nice. Mais là, avec le changement d’entraîneur et le nouvel effectif, j’ai quand même envie de rester une saison de plus. J’avais eu le coach au téléphone avant la reprise. Il m’a dit qu’il comptait sur moi et que je faisais partie des cadres de l’équipe. Cela fait toujours plaisir.

Les nombreuses inconnues qui entourent Bordeaux ne vous ont-elles pas un peu refroidi également ?

Non, ce n’est pas spécialement cela. Le contexte à Bordeaux ne m’a pas fait réfléchir plus que cela. J’attendais juste de voir vraiment où je mettrais les pieds. Nice était d’accord pour me laisser partir mais il m’avait fixé une date pour que cela ne traîne pas trop. Car après, ils auraient eu du mal à trouver quelqu’un d’autre et cela aurait pu engendrer les mêmes problèmes que l’année dernière. J’y ai plus ou moins réfléchi et voilà. Les nouveaux objectifs et le nouveau groupe de Nice donnent quand même envie de tenter le coup.

Par rapport à l’ère Rohr, qu’est-ce que l’arrivée de Frédéric Antonetti a essentiellement changé ?

Disons qu’il y a vraiment eu une revue d’effectif cette année. Sur le plan des entraînements, nous travaillons beaucoup sur le physique et la tactique. Avec Gernot, c’était beaucoup plus un travail sur le plan humain car nous avions connu quelque chose de difficile. Aujourd’hui, c’est complètement différent : c’est le côté sportif qui est privilégié. Notre système de jeu n’est plus le même non plus. Avant, nous nous adaptions plus souvent à l’adversaire. Là, Antonetti va installer une stratégie propre à nous.

Ces changements ont dû se ressentir fortement sur la pelouse lors de vos premiers matchs de préparation ?

Déjà, alors que nous avions l’habitude de jouer à cinq derrière, nous passons à quatre défenseurs cette saison. Cela nous fait voir autre chose, c’est un autre style de jeu. Nous avons vraiment une équipe qui tient la route et par rapport à la saison dernière, l’effectif a été mis en place très tôt. Il ne nous manque plus qu’un ou deux joueurs. Nous avons donc bien pu nous préparer. Ce qui n’avait pas pu être le cas l’année dernière. En nous y prenant un peu plus à l’avance, nous pouvons nous permettre d’avoir plus d’affinités et de comprendre les schémas.

Préparer de nouveau la saison dans la sérénité doit constituer une belle bouffée d’oxygène pour vous ?

C’est clair que l’on sent un peu plus de sérénité que les autres saisons. Après, le problème avec Nice venait de son budget restreint. Là, nous avons pu prendre de jeunes joueurs sur lesquels nous pourrons compter dans le futur. Il y avait un investissement à faire. Simplement, il fallait attendre ces trois saisons pour stabiliser le club. Maintenant que c’est fait, les objectifs sont plus élevés qu’avant.

A vous entendre, vous venez d’arriver dans un nouveau club comme vous le souhaitiez. Pourtant, vous êtes toujours bel et bien niçois ?

Oui, nous passons à autre chose. C’est différent. Le club a vécu la fin d’un cycle, nous allons voir maintenant comment il redémarre le nouveau. Partir pour partir, ce n’était pas intéressant. J’avais juste envie de voir autre chose. Là, c’est le cas.
 

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