Troyes - Nice
Fiche technique
Stade de
l'Aube, OGC Nice bat ESTAC 2 à 1 (mi-temps 1-0)
18.013 spectateurs environ
Arbitre : M. Sars
Buts :
Troyes: Jaziri (67è)
Nice:
Vahirua (18è) Ederson (87è)
Avertissement :
Nice: Traoré
Les équipes:
Troyes :
Le Crom - Faye, Boucansaud, Montero, Paisley - Tourenne (c ; Jaziri, 64è),
Amzine (Enza-Yamissi, 58è), Adam (Grax, 64è), Nivet - Bangoura, Dallet. Ent:
Jean-Marc Furlan
Nice : Grégorini - Fanni, Abardonado, Traoré, Varrault (c) - D. Diakité,
Balmont, Rool - Vahirua (Ederson, 78è) - Bagayoko (Roudet, 72è), Bellion
(Camara, 72è). Ent: Frédéric Antonetti.
Résumé Sport24.com
Nice aura tout tenté
Appliqué jusqu’à l’ultime minute du match et du championnat, Nice a remporté un
succès mérité sur la pelouse de Troyes (2-1). Insuffisant toutefois pour
décrocher la place qualificative en Coupe Intertoto. Malgré la défaite, Troyes a
pu savourer le maintien en Ligue 1 avec son public.
Ca sentait bon le
parfum des vacances samedi au Stade de l’Aube pour une équipe de l’ESTAC qui
tenait à fêter avec son public le maintien en Ligue 1, près d’un an après la
montée parmi l’élite. Pour les Niçois, la tête n’était pas encore à la plage car
il restait un mince espoir de décrocher une place en Coupe Intertoto. Une porte
légèrement entrouverte que Frédéric Antonetti était bien décidé à ouvrir en
grand en jouant à fond le coup. Pour ne rien regretter.
Balmont-Rool, duo de
choc
Et
logiquement, on retrouvait les Aiglons particulièrement appliqués, agressifs
dans le bon sens du terme et jouant très haut, dominer le début de partie. En
retard sur les ballons, commettant un trop grand nombre de passes à
l’adversaire, les hommes de Jean-Marc Furlan manquaient singulièrement de
panache. Sans ressort, le milieu de terrain troyen se faisait régulièrement
manger par l’entrejeu des visiteurs mené de mains de maîtres par un duo
Rool-Balmont de feu. C’est d’ailleurs ce binôme infernal qui allait donner le
ton d’une première période nettement à l’avantage des Niçois qui, s’ils ne se
sont pas créé pléthore d’occasions, accéléraient quand ils le voulaient.
Profitant du marquage laxiste des Troyens au milieu de terrain, les Aiglons
s’engouffraient sur les ailes sans toutefois trouver Vahirua, ni Bagayoko, bien
pris, eux, par la défense de l’ESTAC. En face, Dallet tentait bien de porter le
danger mais une frappe à l’entrée de la surface non cadrée n’inquiétait pas
Grégorini (11e).
Et c’est encore une fois au milieu de terrain que Nice faisait le décalage pour
l’ouverture du score. Décroché au milieu, Bagayoko lançait Vahirua à l’entrée de
la surface. L’ancien Canari contrôlait puis frappait du droit en étant contré
une première fois par la défense bleue. Opportuniste, le Tahitien récupérait le
cuir et trompait le Crom d’une deuxième frappe croisée (0-1, 18e). Malgré le
très remuant Dallet sur son côté gauche, Troyes ne pouvait réagir. Asphyxiée au
milieu de terrain, l’ESTAC laissait d’énormes brèches qui profitaient tantôt à
Balmont, tantôt à Rool, feu-follet à deux doigts de trouver la tête de Bakayoko
sur un superbe centre (25e). Puis ce fut au tour de Balmont de lancer le Malien
qui reprenait dans la surface sans se poser de question mais la défense troyenne
contrait (36e).
La der d’Alain Sars
La soirée
jusque là tranquille de Damien Grégorini s’animait à la reprise. Revenus avec de
bien meilleures intentions sur la pelouse, les Troyens mettaient la pression sur
les buts azuréens. D’abord assez maladroitement dans les premières minutes de la
deuxième période puis plus précisément avec des centres dangereux qui
s’approchaient de la cage niçoise. Dallet inquiétait Grégorini sur une frappe
qui passait de peu à côté des buts (53e) puis Nivet trouvait le cadre un peu
trop mollement (58e). Logiquement, les Troyens trouvaient l’ouverture face à des
Niçois qui reculaient au fil des minutes. La défense de l’OGCN s’alignait mal et
Jaziri, qui venait de rentrer, héritait d’un ballon en profondeur. L’attaquant
n’avait plus qu’à ajuster Grégorini du plat du pied dans son face à face (1-1,
66e). La partie déjà attrayante devenait complètement débridée avec des
occasions de part et d’autre. Camara (79e) pour Nice, puis Dallet (81e), pour l’ESTAC,
tous les deux entrés en jeu, étaient à deux doigts d’offrir la victoire à leur
formation. Mais alors qu’on l’avait beaucoup mois vu en deuxième période, Rool
lançait Ederson par-dessus la défense niçoise du milieu de terrain. Le Brésilien
contrôlait dans la surface et trompait Le Crom d’une petite pichenette (1-2,
87e). Au coup de sifflet final d’Alain Sars, qui dirigeait le dernier match de
sa longue carrière, le 252e, Nice empochait trois points malheureusement
insuffisants pour aller décrocher l’Intertoto. Malgré la défaite, les joueurs
Troyens savouraient eux le maintien avec un public qui avait décidé, quoi qu’il
arrive, de faire la fête avec ses courageux héros.
Avis Latérale Nissart
Que dire à l'issue de ce dernier match... Un sentiment mitigé malgré la victoire...
On se souviendra de ce Nice-Sochaux qui aura anéanti toute la première partie de saison...
On se souviendra de ce 22 avril qui aura donné un sentiment d'inachevé à cette belle saison.
On retiendra aussi notre manque de confiance, à tort, envers Antonetti lors des matches aller.
Au final le gym aura réussi une des plus belles saisons depuis longtemps... et c'est cela que l'on retiendra à l'issue de cette 38 ème journée.
Réactions
Frédéric Antonetti:
« Notre victoire ne souffre d’aucune contestation, vu l’emprise qu’on a eue sur le jeu. En fin de saison, des regrets, tous les clubs peuvent en avoir. Il nous a fallu six mois d’adaptation et de réglages. La Coupe de la Ligue nous a fait du bien, même si on a raté notre finale, et on est monté en puissance au cours des matches retour. Mais beaucoup d’équipes peuvent faire six mois comme on vient de le faire, maintenant le plus dur commence : confirmer. »
Jean-Marc Furlan:
« On termine sur une défaite, pour un entraîneur ce n’est jamais agréable. Mais Nice est une équipe plus forte que nous et la logique l’emporte parfois en sport. Je voudrais rendre hommage à Karl Tourenne et Frédéric Adam. Depuis que je suis ici, ils ont été des collaborateurs importants. »
Ederson:
« C'est une action avec Cyril Roll, le même passeur que mon but à Lyon. Avec lui, il y a toujours une bonne passe. J'ai fait un appel, et grâce à un bon jeu de corps -je remercie Nicolas Dyon, la musculation a payé -j'ai résisté, et quand j'ai vu le gardien sortir, je l'ai lobé ».
Cédric Varrault:
« On a
rempli le contrat fixé. Il restait trois matchs après la finale, et l'objectif
était 7 points. On en a pris 9.
Huitième et finaliste de la Coupe de la Ligue, c'est une bonne saison ».
Florent Batmont:
« On a fait ce qu'il fallait. Une bonne première mitemps et on n'a pas lâché. On a marqué sur la fin, cela montre notre envie comme tout au long de cette très bonne saison ».
David Bellion:
« Il manquait les appels de balle de ma part en première période. En deuxième mi-temps, ça allait mieux et Ederson réalise un super appel, contrôle bien et finit l'action. Tant mieux pour nous ».
Rod Fanni:
« C'est
une saison satisfaisante. 8e, c'est encourageant pour la suite, surtout quand on
regarde notre parcours retour. La saison prochaine sera belle. En tout cas, ce
fut une belle fête avec les supporters qui sont venus jusqu'ici ».