Sammy Traoré:

 

"Personne voulait que je tire"

 

Extrait

 

 

Il fallait le faire de tirer un pénalty dans ces conditions...

En fait, je n'ai pas vu les choses comme ça. Je me sentais vraiment de le tirer, comme en coupe de la Ligue d'ailleurs... sauf que j'avais eu un peu moins de chance.

Mais tu as quand même senti que personne ne voulait que tu le tires...

Disons que je n'ai pas vu que personne voulait que je le tire, par contre je l'ai entendu (rires). Quand j'ai pris le ballon, il y avait des voix derrière moi qui disaient toute la même chose : «Non, ne le tire pas ! ». Mais je me sentais vraiment bien, j'avais confiance. En plus, Pancho et Roberto ont rapidement dit aux autres : « Laissez-le tirer, il se sent. » Ils ont eu raison, non ?

En plus tu étais rentré à un poste inhabituel, quasiment ailier droit. Quelles consignes t'avait données Gemot Rohr ?

En fait, il m'a simplement demandé d'apporter le plus possible offensivement et de chercher le jeu de tête d'Agali. Mais quand on rentre dans un tel match et que l'on est mené au score, on se jette dans la bataille avec ses qualités, le poste n'est plus l'essentiel.

Avec du recul, comment expliquez-vous ce gâchis offensif ?

Je pense que c'est simplement une question de réussite. Si l'on mène 2-0 au bout d'un quart d'heure contre Paris, il n'y a rien à dire. On travaille donc à l'entraînement pour trouver plus souvent le chemin des filets et inverser la tendance.

Il se murmure que ce but a encore intensifié le pressing des dirigeants stéphanois pour te débaucher...

Sans commentaire.
 

cette semaine

Les interviews de Vahirua, Pujol, Roudet...

Un mois avec Bisconti (1 ère partie)

Et toute l'actu du foot amateur

1.50 euros

 

Personnalisez votre portable...