Toulouse - Nice (1 - 1)
Fiche technique
Stadium de
Toulouse, Toulouse-OGC Nice : 1 à 1 (mi-temps 1-0)
12000 spectateurs environ
Arbitre : M. Fautrel
Buts :
Rennes : Arribagé (33è)
Nice :
Ederson (89è)
Avertissements :
Nice: Balmont
Rennes : Dieuze, Ilunga
Les
équipes :
Toulouse : Douchez - Ebondo, Arribagé (c), Cetto, Ilunga - Dieuze, Paulo Cesar,
Sissoko, Arrache (Battles, 87è) - Elmander, Gignac (Sirieix, 82è)
Nice : Lloris - Jeunechamp, Yahia, Cid, Rool - Echouafni (c) (Modeste, 46è), Balmont, Hellebuyck, Ederson - Bamogo, Laslandes (Traoré, 72è)
Résumé
Le TFC aura longtemps cru renouer avec la victoire, avant un but assassin d’Ederson
qui arrache le nul (1-1) et permet à Nice de poursuivre sa bonne série et
plonge. Toulouse un peu plus dans le doute.
Avec un seul petit point d’avance sur Auxerre, premier non relégable, les
Toulousains avaient une forte pression sur les épaules à l’heure d’accueillir
Nice. Seule la victoire pouvait redonner un semblant de sourire aux joueurs
d’Elie Baup, mais cet objectif était loin d’être évident à atteindre, les Niçois
restant sur une impressionnante série de douze matches sans défaite en
championnat (cinq victoires, sept nuls), ce qui expliquait leur superbe
quatrième place à l’heure du coup d’envoi. Autant dire que les Haut-Garonnais
allaient avoir fort à faire pour espérer se relancer quelque peu ce soir.
Ce sont pourtant bien les Toulousains qui ouvraient les hostilités, mais la
frappe de Sissoko (3e) n’inquiétait pas Lloris qui se couchait sur ce ballon
trop écrasé. Cette banderille n’empêchait pas Nice de poser son jeu et les
Aiglons prenaient rapidement l’ascendant dans cette rencontre. Le ballon
circulait bien et si Cid (4e) et Ederson (8e,) voyaient leurs frappes passer
loin du cadre, Bamogo se procurait la première grosse occasion, sur un superbe
enchaînement contrôle de la poitrine reprise de volée qui obligeait Douchez à un
bel arrêt en deux temps (11e). Les quelques corners obtenus par les
Haut-Garonnais ne donnaient rien et la maîtrise du ballon restait niçoise, mais
sans véritable alerte sur les buts locaux, si ce n’est une frappe lointaine de
Balmont (28e), captée par Douchez. Le TFC avait un mal à fou à s’approcher des
buts adverses et était réduit à tenter des choses très difficiles à l’image des
frappes lointaines de Gignac et Sissoko (32e) qui s’envolaient au-dessus des
buts. Dans ce match pauvre en grosses occasions, la décision allait se faire sur
coup de pied arrêté, Toulouse profitant d’un énième corner pour ouvrir la
marque, Arribagé sautant plus haut que tout le monde pour crucifier Lloris (1-0,
34e). Voilà qui réveillait un public du Stadium tout près d’être refroidi sur un
corner niçois, mais sur une tête de Laslandes, le ballon terminait sa course sur
le haut de la transversale (39e) et le score n’évoluait pas avant la pause.
Ederson assomme le TFC
Peut-être un peu sonnés par ce but, les Niçois démarraient timidement la seconde
période, ce qui permettait à Ebondo (49e) et Gignac (52e) de prendre leur chance
de loin, mais ils tiraient largement hors du cadre. Dans la minute suivante
Bamogo aurait pu égaliser sur un centre de Rool, mais sa tête passait de peu
au-dessus des buts. C’est ensuite Toulouse qui avait une chance de doubler la
mise, mais Gignac était un peu court pour reprendre un ballon relâché par
Douchez sur un centre de Paulo César (58e). Un échec qui aurait pu coûter cher,
Jeunechamp trouvant Sissoko sur un excellent centre en retrait, mais la reprise
de ce dernier frôlait le poteau de Lloris (62e). Le jeu s’animait et allait d’un
but à l’autre, Elmander voyant sa tête superbement captée par Lloris, alors
qu’elle prenait le chemin des filets (72e). On ne s’ennuyait pas au Stadium,
avec des Niçois qui prenaient l’ascendant et multipliaient les centres, tandis
que les joueurs d’Elie Baup procédaient en contre. Une tactique qui aurait bien
pu se révéler payante, Sirieix étant parfaitement servi par Elmander, mais
butant sur Lloris (86e). Un échec lourd de conséquence car, sur un corner d’Hellebuyck,
Ederson s’envolait et plaçait une tête imparable pour arracher l’égalisation
(1-1, 89e). Le même Ederson aurait pu doubler la mise sur un ultime contre, mais
croisait un peu trop sa frappe (92e). Le score en restait donc là, avec des
Toulousains totalement abattus par cette égalisation tardive et des Niçois
euphoriques, qui signent un treizième match sans défaite et conservent leur 4e
place, Toulouse demeurant 17e.
Les
Toulousains auront été malmenés dans le jeu durant la majeure partie de la
rencontre, mais se seront longtemps montrés solidaires et efficaces en défense,
à l’image de Cetto et Arribagé, ce dernier ayant eu, en, plus, le mérite de
débloquer la situation d’une très belle tête. Un but intervenant sur un bon
corner de Paulo César, très actif et précis dans ses centres. Gignac a lui
présenté deux visages, effacé en première mi-temps et très présent en seconde,
tandis qu’Elmander n’a pas eu son rayonnement habituel, même s’il a été tout
près de doubler la mise peu avant la fin du match.
Côté niçois, honneur au héros du jour, en l’occurrence Ederson, auteur du but
égalisateur et d’une partie pleine de bout en bout. Ce ne fut pas le cas de
Bamogo, que l’on aura très peu vue en attaque. On notera aussi la grosse
activité de Balmont sur le côté, récompensé en délivrant la passe décisive à
Ederson sur corner, le match solide de Rool et la belle prestation dans les buts
de Lloris, auteur de quelques arrêts déterminants et qui ne pouvait rien sur
l’ouverture du score.
Avis Latérale Nissart.com
Les
niçois auront réussi un super mois de janvier. Ce soir, c'était au tour d'Ederson
de sauver son équipe après Modeste il y a trois jours. Les aiglons restent 4ème,
augmentant leur avance à trois points sur Monaco. Une belle opération et,
surtout, une belle série qui se poursuit!
Revue de Presse
Les Niçois, en égalisant dans les dernières minutes, ont arraché le point du match nul à Toulouse (1-1) et conservent leur quatrième place. Un résultat loin de satisfaire des Toulousains toujours englués dans une spirale négative. Le TFC reste 17e.
A deux minutes près, les Toulousains empochaient leur première victoire de l’année. Ederson en a décidé autrement, offrant à Nice son treizième match d’affilée sans défaite.
Réactions
Elie Baup :
C'est rageant de perdre deux points en toute fin de match comme cela. Nous avions pourtant bien respecté le plan de jeu et tout mis en ouvre pour remporter ce match. C'est très encourageant sur la manière mais bien sûr décevant d'un point de vue comptable. Il y a des progrès au niveau du respect des consignes collectives, notre prestation de ce soir était la meilleure depuis le début de l'année 2008. Il reste 16 matches et il va falloir lutter jusqu'au bout en prenant les matches les uns après les autres. Le plus important pour nous c'est de conserver cet état d'esprit et cette solidarité.
Frédéric Antonetti :
« La première mi-temps des deux équipes était indigne de la L1, mais nous avons su réagir après le repos en jouant notre football fait de passes courtes et en essayant de trouver des intervalles. A force de volonté nous avons égalisé sur ce corner en fin de match et je pense que ce nul est mérité. Nous avons été récompensés car nous ne nous sommes jamais affolés. Nous sommes bien sûr très satisfaits de notre parcours actuel mais les organismes sont fatigués avec ces trois matches en une semaine. Il va falloir bien récupérer. »
Ederson :
Comme à Rennes, on a eu une première période difficile. C'est du aussi à la fatigue, car ce n'est pas évident de jouer tous les trois jours. A la mi-temps, le coach nous a secoué un petit peu, et on a tout fait pour revenir au score. On a même l'occasion à la fin, de mettre le deuxième. Mais c'est dèjà ça, un point à l'extérieur, c'est pas mal.
André Pierre Gignac :
Ca fait du bien personnellement d'être applaudi, mais cela aurait été mieux de prendre les trois points ce soir. On a été rigoureux tout au long du match, et cette erreur de marquage dans les dernières minutes nous fait défaut ce soir. Mais c'est encourageant pour la suite. Mon association avec Johan ne s'est pas trop mal passé, même s'il faut perfectionner cela au jour le jour. On a une semaine de repos, et il faudra aller à Nancy pour faire quelque chose de bien.