Strasbourg-Nice

 

 

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Fiche technique

Stade de la Meinau, RC Strasbourg et OGC Nice 0 à 0

15.000 spectateurs environ

Arbitre : M. Malige

Avertissements :

Strasbourg: Schneider, Bellaid, Boka

Nice: Traoré

Strasbourg : Puydebois - Lacour, Devaux (Schneider 16), Bellaïd, Boka - P. Farnerud, Hosni, Johansen, Arrache - Pagis, Le Pen (Diane 63) Entraîneur: J. Duguépéroux

Nice : Grégorini - Jarjat (Grenet 90è), Traoré, Abardonado, Tchato - Echouafni, Bigné, Balmont - Koné, Bagayoko, Roudet (Camara, 60). Entraîneur: F. Antonetti

 

Résumé Sport24.com

Après une trêve internationale agitée, les Strasbourgeois et leur nouveau président, Alain Afflelou, recevaient Nice pour le compte de la 15e journée de Ligue 1. Bons derniers avec six points, les Alsaciens se devaient de réagir pour remporter leur première victoire de la saison.

Triste première période

L’entame de match voyait les Strasbourgeois montrer beaucoup d’envie pour tenter d’inquiéter l’arrière-garde niçoise. Si Le Pen se dédoublait et demandait beaucoup de ballon sur toute la largeur du terrain, il n’était que trop rarement servi dans de bonnes conditions. Les velléités offensives de Pagis et de ses partenaires ne duraient cependant que quelques minutes, avant que le rythme du match et la fréquence des occasions refroidissent considérablement le public de la Meinau. Niçois et Strasbourgeois se contentaient d’accumuler passes imprécises, fautes au milieu du terrain et positions de hors-jeu. Les deux équipes pourront tout de même se féliciter d’être restées solides défensivement, tant pis pour le spectacle. Parmi les rares tentatives, Jarjat, qui remplaçait Fanni sur le côté droit de la défense niçoise, s’échappait sur son côté et centrait en retrait pour Bigné. La frappe du droit du milieu de terrain était cependant contrée par Devaux (14e). Alors que le malheureux Devaux, blessé, devait laisser sa place à Schneider quelques instants plus tard, les deux formations reprenaient leurs mauvaises habitudes en perdant trop rapidement la majorité de leurs ballons.

Il fallait attendre les dernières minutes de cette première période pour assister au réveil des 22 acteurs de cette partie. C’est Le Pen, le plus entreprenant des 45 premières minutes, qui héritait d’un ballon plein axe. Au lieu de crocheter son vis à vis, il choisissait la frappe mais Sammy Traoré était sur la trajectoire pour dégager son camp (37e). Dans la minute qui suivait, Bagayoko s’échappait côté gauche, rentrait dans la surface avant de transmettre à Koné, seul à 8 mètres du but. Malheureusement pour les Aiglons, la frappe de l’Ivoirien n’était pas cadrée, alors que Puydebois semblait pris à contre-pied (38e). Alors que Farnerud gâchait un bon contre en envoyant une passe trop hasardeuse pour Le Pen (42e), c’est Selim Arrache qui se mettait en évidence grâce à une frappe puissante du gauche à ras de terre. Gregorini tenait bon et pouvait contrer cet essai. A l’issue d’une première période bien terne, l’arbitre renvoyait les deux équipes aux vestiaires sur ce score nul et vierge (0-0).

Les regrets strasbourgeois

Le début de la seconde période voyait les deux équipes beaucoup plus enthousiastes, chacune d’entre elles parvenant à conserver plus longuement les ballons. Les Niçois décidaient assez rapidement de reculer et de laisser les Strasbourgeois s’approcher de leur surface. Une attitude qui leur permettait de procéder en contre mais Bakary Koné, bien servi à ras de terre par Roudet, ratait la cible à 6 mètres de la cage adverse (55e). Malgré cette alerte sur le but de Puydebois, ce sont les Alsaciens qui allaient prendre le match en main. A défaut d’être efficaces, les joueurs du Racing se montraient à la fois séduisants et dangereux. Pagis lançait les hostilités en envoyant une belle reprise dans les gants de Gregorini (50e). Alors que les Niçois sombraient dans les duels, les Strasbourgeois se créaient toute une collection d’occasions. Pagis reprenait tout d’abord un centre enroulé de Johansen mais son plat du pied frôlait la cage de Gregorini (70e). Ce sont ensuite Arrache et Diané qui donnaient de la vivacité à l’attaque du RCS. Le premier nommé, très actif sur son côté gauche, alternait les centres et les frappes, mais sans succès. Diané, entré en cours de jeu, s’essayait également sans parvenir à tromper un Gregorini vigilant (73e).

Pontus Farnerud tentait ensuite de se muer en héros de la Meinau mais sa frappe enroulée du droit à l’entrée de la surface passait juste au-dessus (82e). La transformation du Racing était en tout cas impressionnante mais pas assez incisive pour s’emparer des trois points de la victoire. Arrache, bien décalé côté gauche par Pagis, envoyait une énième frappe du pied gauche mais voyait sa tentative repoussée par la main ferme du portier azuréen (88e). Malgré une deuxième période durant laquelle ils auront tout tenté, la domination des Strasbourgeois restait stérile. Il faudra encore attendre pour voir la première victoire en L1 des hommes de Jacky Duguépéroux. Les Strasbourgeois restent bons derniers du championnat avec uniquement sept points pris en 15 rencontres. Les Niçois conservent leur 16e place avec 18 points. Le week-end prochain, pour la 16e journée de L1, Nice recevra Lyon alors que Strasbourg se déplacera à Nantes. Entre temps, les Alsaciens iront défier jeudi prochain l’AS Roma pour la troisième journée de Coupe UEFA.

Avis Latérale Nissart

Les niçois, comme les strasbourgeois, n'auront pas réussi à se rassurer ce soir. Le gym a, comme à son habitude, manqué de réalisme devant le but, notamment Koné.  On notera la grande performance de Grégorini, particulièrement en fin de match. Un résultat toutefois décevant pour le gym face au dernier du classement. 

"Notre priorité est de maintenir la différence sur le premier relégable pour ne pas connaître les angoisses du printemps passé." affirmait F. Antonetti aujourd'hui à l'Equipe.

Mission accomplie...

-Mais on notera aussi que le gym a autant de point que l'an passé à la 15 ème journée...-

...Ou début de dérapage...

L'avenir nous le dira!

 

Réactions

Frédéric Antonetti:

« Un match nul à l'extérieur, c'est toujours bien mais j'ai beaucoup de regrets sur la physionomie du match. On a bien maîtrisé la première période mais on a été maladroits. Par la suite, on a encore bien joué un quart d'heure avant de trop reculer et d'être acculés devant notre but. Cette équipe a beaucoup de mérite, elle voyage bien. Il va falloir confirmer pour faire plaisir à nos supporters à domicile ».

Alain Afflelou (futur président de Strasbourg):

« On termine sur un sentiment positif après avoir connu un sentiment désastreux à la mitemps... Les joueurs avaient peur de toucher le ballon. La réussite viendra s'ils vont la chercher. Je suis résolument optimiste car nous allons nous renforcer en quantité avec des joueurs de tempérament et de qualité. On va se donner les moyens pour s'en sortir ».

Jacky Duguépéroux:

« On a un peu vu deux matches différents ce soir, avec une équipe crispée en première mi-temps. On ne s'est pas libéré mais on a été plus convaincant en seconde période. Le positif c'est qu'on n'a pas pris de but, je suis très content de nos deux jeunes arrières centraux. On reprend un point à Ajaccio mais ce soir on n'a pas eu de réussite, on a encore été maladroit. Il faut d'ailleurs remercier le public qui nous a poussé toute la deuxième mi-temps. ,l'ai maintenant hâte de gagner, de prendre des points. Vivement l'Europe et Rome pour remotiver les troupe

Nicolas Puydebois:

« Il est positif, dans un premier temps, de ne pas avoir pris de but. Dans notre situation, nous fonctionnons étape par étape. On se refait petit à petit. Notre objectif est d'aller chercher le maintien. Ce soir, nous avons eu du mal à nous mettre en route. Personnellement, c'était un match compliqué pour moi car je n'avais pas le droit à l'erreur. Et je n'ai touché que quelques ballons. Mais il était important de ne pas prendre de but. »

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