Strasbourg - Nice
Photos
Fiche technique
A Strasbourg (Stade de la Meinau):
Strasbourg et Nice 2 à 2 (0-2)
Spectateurs: 11.636
Arbitre: M. Piccirillo
Buts:
Strasbourg: Le Pen (61 s.p., 63)
Nice: Pitau (34), Echouafni (38)
Avertissements:
Strasbourg: Ehret (47)
Nice: Cobos (62), Léonard (65), Pitau (68)
Les équipes:
Strasbourg: V. Fernandez - Deroff, Devaux, Drobny, Ehret - A. Farnerud (Camadini
78), P. Farnerud, Bassila (cap), Le Pen - Niang (Moukouri 87), Chapuis
Nice: Grégorini - Pamarot, Cobos (cap), Abardonado, Scotto di Porfirio - S.
Traoré, Echouafni (E. Roy 78), Pitau, Léonard - Bâ (Bakari 55), Simone (Bigné
74)
Résumé
STRASBOURG, 6 mars (AFP) - Ulrich Le
Pen, absent lors des deux derniers matches, a signé son retour en inscrivant les
deux buts qui ont permis à Strasbourg d'obtenir le nul contre Nice (2-2), samedi
lors de la 27e journée de Ligue 1 de football.
Les hommes de Gernot Rohr peuvent avoir des regrets car ils avaient parfaitement
profité des errances désormais chroniques du Racing en première période. En cinq
minutes, Fernandez avait dû s'incliner à deux reprises sur un tir décroisé de
Pitau, lancé entre deux défenseurs par Ba (34), puis sur une tête de l'ancien
Strasbourgeois Echouafni sur coup-franc (38).
Les Niçois peuvent d'autant plus être déçus qu'il fallut un sérieux coup de
pouce de l'arbitre pour relancer les Alsaciens. M. Piccirillo siffla en effet un
penalty très contestable pour ce qui ressemblait fort à une glissade de Niang
dans la surface. Le Pen le transforma (61) et doubla la mise d'une superbe
frappe dans un angle légèrement fermé deux minutes plus tard (63).
Ce troisième doublé de la saison permettait au Breton de porter à 8 son nombre
de buts inscrits lors de ses 9 dernières apparitions.
Strasbourg était complètement relancé, mais deux arrêts de Gregorini sur des
frappes de Niang (64, 79), puis un sauvetage de Cobos sur un tir de Pontus
Farnerud (85) évitaient à Nice une défaite qui aurait été imméritée.
Avis latérale Nissart
Les niçois sont passés très près d'une deuxième victoire à l'extérieur. C'était sans compter une décision discutable de l' arbitre. A croire qu'en France nous avons vraiment un problème d'arbitrage.
D'autre part, l'absence d'attaquants sur le banc s'est fait ressentir. Il faudrait, peut être, penser à mettre dans le groupe certains joueurs de la réserve niçoise.
Bref, un match où l'on gardera un goût d'inachevé, malheureusement!
Réactions
Gernot Rohr :
« Nous avons produit l'une des
meilleurs mi-temps depuis le début de saison avec du jus, à l'image de Marco
Simone ou Georges Ba devant, et Pitau, retrouvé, positionné plus haut. Nous
avons proposé un jeu à trois touches de balle au maximum, et inscrit deux beaux
buts. Il est vraiment dommage que le Racing ait eu besoin
d’un penalty litigieux pour se relancer. C’est mon seul regret. Après, il y a eu
ce deuxième but et on a un peu perdu le fil de la rencontre. Compte-tenu de
notre prestation, on méritait les trois points. On a aussi perdu deux joueurs,
Cobos et Léonard, qui seront suspendus contre Bordeaux. C’est embêtant. Mais on
se rapproche des 40 points, qui nous permettront d’atteindre notre objectif, le
maintien. »
Olivier Echouafni :
« En menant 2 à 0 à la mi-temps, on savait que le pire scénario, qui puisse se produire, est d’encaisser un but rapidement. Ça a été un peu le cas. On a trop reculé et on s’est retrouvé aux abords de notre surface. Dans ces cas-là, on n’est jamais à l’abri d’une erreur. Un penalty très contestable les a remis en selle. Ensuite, ça a été cinq à dix minutes de folie. Il a fallu les contenir. Ça a été difficile. On s’en sort avec le point du match nul, mais, ce soir, on est déçu.Notre première mi-temps doit rester une référence sur le plan du jeu »
José Cobos :
« Encore un penalty
contestable ! Le juge de touche donne corner, les images parlent d'elles-mêmes !
Bien sûr l'erreur est humaine, mais une consultation entre les arbitres devrait
l'éviter. »
Marco Simone :
« Ce n'est pas le
penalty qui a décidé du sort de la rencontre ; nous sommes entrés sur le terrain
en deuxième période avec une autre mentalité. On a reculé, plus osé. Et, en
reculant, on peut prendre des buts ».
Antoine Kombouaré :
« C’est une déception. Ce soir, on a eu la possibilité de revenir au score mais ça ne sera pas à chaque fois le cas. On a « plombé » notre match par notre entame alors qu’on avait bien insisté sur ce point avant. Il faut trouver la solution à ce mal, qui nous ronge. J’attends une réaction de la part de mes joueurs à Marseille. »
Ulrich Le Pen :
« Vu ce résultat, on ne peut
pas être satisfait. Malgré tout, on a eu les ressources morales pour revenir au
score. C’est déjà un bon point. On a entamé le match de la bonne manière mais, à
mon sens, il y a eu des erreurs d’arbitrage, qui ont permis à Nice d’ouvrir le
score et de doubler la mise. En y croyant un peu plus en fin de partie, on
aurait pu forcer la décision. Si on veut se rapprocher du milieu de tableau, il
faut gagner à domicile. »
Chritian Bassila :
« J’ai le même sentiment qu’après les matches de Sochaux et Nantes. A chaque fois, on a joué une première mi-temps catastrophique avant de tout donner en seconde période. Comme à Nantes, on est récompensé sur la fin mais est-ce que ça va suffire à chaque fois ? Il faudra savoir pourquoi on a des entames de match aussi fébriles. »