Marco Simone: "Dur mais correct"
Extrait l'Equipe
Marco, où en êtes-vous physiquement, après votre longue période d'inactivité ?
Ça va mieux.
Effectivement, j'avais beaucoup perdu, ça revient mais il y a encore des moments
avec et d'autres sans. Le fait de garder le même domicile a, je crois, facilité
mon adaptation à Nice.
Pensez-vous que l'OGC
Nice puisse accrocher une place européenne ?
C'est le but. Nous avons
déjà les 43 points synonymes du maintien. Toutefois, il reste dix matches à
disputer et donc de nombreux points à prendre. Même si d'autres équipes me
paraissent en meilleure position que nous pour accrocher l'UEFA. Mais sachez que
Nice n'a pas renoncé.
Justement quelles
sont ces équipes ?
Marseille bien sûr qui
compte trois points de plus que nous, mais aussi Nantes et peut-être Bordeaux
qui, bien que battu à Toulouse, en possède le potentiel. Ces clubs ont plus
d'expérience que Nice, mais semblent, sans prétention, à notre portée.
Que reste-t-il de votre passage à Monaco ?
Sur le plan sportif, deux
belles années avec un titre de Champion de France. En dehors du terrain, les
deux dernières années, forcément des mauvais souvenirs.
Avec un peu de recul,
comment analysez-vous votre échec à Monaco ? Portez-vous des responsabilités ou
sont-elles partagées ?
Je considère n'avoir
aucune responsabilité dans cet échec. Il ne faut pas chercher de mon côté...
J'ai toujours été correct avec tout le monde. Je suis quelqu'un de "dur mais
correct". De plus, je pense avoir été toujours cohérent dans mes choix.
La fin de votre
carrière approche inéluctablement. Quel bilan en tirez-vous ?
J'en suis presque
satisfait à 100 %. Toutefois, il me reste deux petits regrets. Premièrement, je
crois avoir quitté le Milan AC un peu trop tôt. Il me restait encore 3 ans de
contrat et des choses à réaliser dans ce grand club. Deuxièmement, j'aurais aimé
rester plus longtemps au PSG et gagner un titre plus significatif que mes deux
Coupes nationales.
Votre carrière vous a
mené dans de grands clubs. Vous y avez côtoyé des gens importants. Quels sont
ceux ou qui est celui qui vous a le plus marqué ?
Sans hésitation, mon
premier entraîneur chez les jeunes. Celui qui m'a formé, m'a donné les principes
de base et m'a appris les fondamentaux du métier de footballeur. Les autres
n'ont fait que gérer cet héritage.
Quel est son nom ?
Il se reconnaîtra ...