Trois questions à Thibault Scotto
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Votre état d'esprit, pour cette rentrée ?
Impatient de jouer, comme vous l'imaginez... Dans une équipe comme ça, c'est facile de rentrer, on vous met tout de suite à l'aise. Pancho (Abardonado) et José (Cobos) vous parlent beaucoup, il y a une très bonne communication sur le terrain. La difficulté d'être remplaçant ? Le terrain finit vite par vous manquer. Je ne suis pas là pour mettre le bazar. Je fais en sorte d'être prêt à l'entraînement, après, c'est le coach qui décide. Il faut saisir les occasions quand elles se présentent.
Nice et les Coupes ?
« L'épopée de 97 (Thibault n'avait alors que 19 ans), je ne l'ai vécue que de l'entraînement, j'avais été remplaçant une fois. Il est certain qu'un tel parcours, ça fait rêver. La saison passée, on a échoué au premier tour dans les deux épreuves. Dans le groupe, on s'est dit, ce serait bien, cette fois, de s'offrir une petite aventure. La Coupe, c'est une affaire de sensations fortes. Le public apprécie aussi. Depuis 97, Nice n'y a plus fait grand-chose ; ce serait bien d'inverser la tendance.
Ce Nice new-look et le contexte d'Ajaccio?
C'est un beau challenge. On a des
choses à prouver. A nous de mettre le coach en difficulté dans ses choix pour
les matches à venir. D'autant que de beaux rendez-vous nous attendent. Ajaccio ?
J'étais du match où on avait fait 1-1 au stade François-Coty, l'année de la
montée. Cette rencontre, on aurait dû la gagner 100 fois ! C'est vrai que la
pelouse est généralement très bosselée, mais les deux équipes seront à la même
enseigne. La Coupe, ça se joue beaucoup à l'envie.