L'interview du jour de Gernot Rohr

                                                                         

 

Ce dernier 0-0 de l'année à le Meinau

-Il fallait réagir , et je crois que tous les joueurs, et le staff, on va passer les fêtes l'esprit apaisé. Ce groupe n'avait pas perdu ses vertus de courage, de solidarité. On le savait. Il fallait le démontrer...
Je revois trois moments forts dans ce match. L'occasion de but d'Olufade, à la 20e. On y a cru. Tout le banc niçois était debout ! L'arrêt réflexe de Grégorini, devant Martins. Damien a encore été parfait. Et la succession de corners concédés, durant laquelle on n'a jamais été pris en défaut.
A dix, on a été obligés d'effectuer un changement tactique. Kaba (Diawara) s'est retrouvé seul devant. Mais on a tenu. Noé (Pamarot) a étouffé Ljuboja. Et José Cobos, notre Alsacien à nous, a été impérial....

Les plus fortes images en 20 journées


- La première victoire de la saison, le 10 août à la maison (Strasbourg).

                                                 


- Les applaudissements du public, après la défaite contre Le Havre, à la première journée.


- Cette banderole, un soir dans les tribunes du Ray : «Votre prime, c'est nous». Inoubliable.

                                                 

                                                      
- Lyon, Auxerre, Monaco.

 

                          


- Le dernier coup de sifflet à La Meinau. Ce point vaut de l'or. Pendant trois semaines, on va vivre avec lui. Battus, on se serait retrouvés 7e...

                                                 


- Les coups francs d'Everson.

                                                             


- Le magnétisme de José Cobos».

                                                               


Une 3e mi-temps


- C'était à Bordeaux. Francis Lalanne était venu nous retrouver à l'hôtel. On venait de
prendre 4-0. Tous les joueurs sont restés ensemble. Francis a été fabuleux. On a passé la soirée à chanter. Pancho (Abardonado) a pris la guitare. L'OGC Nice n'a jamais perdu deux fois de suite en championnat .


Une grande fierté


- La sympathie que dégage mon équipe, vis-à-vis du grand public. A l'extérieur, partout où l'on se rend, les gens nous disent la même chose : «Vous donnez une leçon aux gros budgets, il n'y a pas que l'argent qui permette de réussir, la volonté ça compte aussi». C'est une image que j'aime bien... ».


Les pires angoisses


- La blessure de Poussin Meslin, sans hésitation. Mais l'opération s'est bien passé. Il nous reviendra bientôt, tout neuf.


-Le 2° match de la saison,contre Strasbourg. On était déjà le dos au mur. Mais au bout de 30 minutes et 2-0, tout te stress avait disparu .


Le secret niçois


- Personne ne défend mieux que nous dans nos 20 mètres. Sans jamais paniquer. Et en ressortant le ballon proprement, toujours prêt à contrer .


Un signe pour l'avenir


- Etre toujours 2", après avoir dû pallier les absences de Cobos, Pitau, Everson et Bigné ».


Un vœu très cher ?


-La sérénité totale pour l'OGC Nice ! Ce sera une fois qu'on aura les 42 points. Quant au nirvana, ce serait la première moitié de tableau. A l'arrivée ».