Ricort à coeur ouvert
à ACTUFOOT
Vous avez conclu les transferts des Rennais . Comment se sont passées les négociation ?
Bien, d'autant plus que je suis en relation avec Pierre Dréossi, un ancien Niçois. Gernot souhaitait que l'on fasse vite dans ces négociations, notamment pour « Poussin » qui revient en forme, donc on a tout mis en œuvre pour finaliser un accord assez rapidement. Sachez que tous les joueurs qui vont rester ou prolonger auraient pu gagner plus ailleurs, mais ils se sentent tous concernés par notre projet sportif. Cela fait plaisir de les voir vouloir continuer ce qu'ils ont commencé. Ce projet est, avant tout, le leur. Ils sont conscients des moyens dont dispose l'OGC Nice et sont prêts à consentir des efforts pour prolonger l'aventure. C'est grâce à eux que l'on va instaurer le club sur la durée.
Abordons le cas Grégorini. La position des dirigeants marseillais est claire, ils ne souhaitent pas faire de Damien leur gardien titulaire et dans le même temps, ils ont affirmé que Cédric Carasso serait la doublure du club la saison prochaine. L'avenir du Niçois ne passe donc plus par la Canebière, mais il se murmure qu'il pourrait servir de monnaie d'échange aux Marseillais pour acquérir Mickaël Landreau. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette situation?
Damien fait une très belle saison et cela n'arrange pas nos affaires ! C'est, peut-être, avec Kaba, le cas le plus épineux. Je pense que l'on va pouvoir aboutir à un accord à un moment donné. Mais pour ça, il ne faut pas se montrer trop pressé car à ce tarif-là, nous les premiers, ne pouvons rivaliser avec les exigences marseillaises. Je ne critique pas pour autant leur positon. Leur intérêt est bel et bien de monter les enchères à son égard. Pour autant, notre position ne changera pas. Le président, Gernot et moi avons eu une discussion claire avec lui : il est une des priorités du prochain mercato. Reste maintenant à finaliser les contacts et trouver une solution intéressante pour tout le monde. Cependant je crois qu'il semble impossible de prévoir quoi que ce soit tant certains éléments que l'on ne maîtrise pas encore aujourd'hui peuvent influencer les futures transactions...
Et pour Pancho Abardonado ?
Il était peut-être le joueur prêté le moins médiatisé en début de saison, ce qui donne encore plus d'ampleur à sa régularité et à la qualité de ses prestations tout au long du championnat. À mes yeux, ''Pancho '' constitue la plus grosse surprise. Et pour ne rien gâcher, lorsque l'on connaît l'homme, on apprécie encore plus le joueur. Ce qu'il a accompli depuis près d'un an, à l'image du groupe, est respectable. Il a contribué à redorer l'image du club, et à travers elle de toute une ville. Désormais, on ne rit plus de Nice. Pour en revenir à son avenir, je pense qu'il est difficilement dissociable de celui de Damien (Grégorini). Notre chance réside dans le fait que l'OM ne souhaite pas les conserver et qu'eux expriment le souhait de rester à Nice. À partir de là, montrons-nous patient. Ces deux-là sont des joueurs sains, qui n'ont jamais fait passer leur avenir personnel avant le collectif, il n'y a donc aucune crainte à avoir sur une quelconque démobilisation, de leur part, à deux journées de la fin du championnat. Et je suis même sûr, au contraire, que face à Bordeaux pour la dernière sortie au Ray, ils auront tous à cœur de sortir un gros match pour remercier une dernière fois le public.
Les émoluments perçus par Kaba Diawara au PSG ne peuvent rentrer dans le budget actuel de l'ogcnice .Gardez vous tout de même un espoir de conserver le meilleur buteur du club ?
Le problème au PSG, c'est qu'on ne sait jamais avec qui discuter ! Même si, ces derniers temps, les choses commencent à se simplifier. Nous devons tenir compte de la principale donnée du dossier : au tarif actuel, on n'entame même pas les discussions. Ensuite, il faudrait trouver un accord sur le salaire. Pas gagné non plus. Vous savez, un garçon qui dépasse les dix buts en L1 croule souvent sous les propositions. Un buteur reste cher, très cher même selon les cas. C'est déjà un miracle par rapport à notre budget qu'un attaquant de cette trempe ait accompli une saison au Gym ! Les gens évoquent souvent ses talents de buteur, mais ils oublient souvent qu'il truste en plus le titre de meilleur passeur de l'équipe. L'impact qu'il a eu sur les jeunes l'a énormément responsabilisé dans le vestiaire. Je citerai volontiers le cas de Malek Cherrad qui progresse de match en match, en partie, grâce à ses conseils. Sous ses airs nonchalants se cache un vrai pro.
Un petit mot concernant Olufadé et BaruI ?
Ils ont apporté leur pierre à l'édifice. Olufafé a marqué deux buts très importants face à Marseille et Auxerre, tandis que BaruI a toujours répondu présent lorsque l'on a fait appel à lui. Mais il faut être conscient qu'un joueur prêté doit être titulaire et s'imposer au sein d'une équipe pour être conservé. Il est difficile de faire un effort, surtout lorsque l'on a un budget restreint, s'ils ne doivent pas devenir des titulaires en puissance.
Diakité. Si nous avons découvert l'international ivoirien dernièrement, l'Allemand d'origine malienne reste une énigme. Quelles sont ses caractéristiques et que peut-il apporter à l'attaque niçoise ?
il a été recommandé à Gernot (Rohr) par un de ses amis à Francfort. C'est un attaquant gaucher qui pourra apporter des solutions notamment par sa vitesse. Son profil ressemble à celui d'Everson, c'est-à-dire un joueur au statut amateur qui a soif de réussite après avoir quelque peu galère. Même si nous avons conscience qu'il sera difficile de réaliser chaque année le coup du siècle, nous espérons qu'il va confirmer tout le bien que Gernot pense de lui.
Pourquoi vous tournez-vous vers ce style de joueurs, qui constituent de véritables paris ?
Pour une raison très simple... Si l'on ne perd pas de vue les limites imposées par notre budget, nous disposons d'une équipe type compétitive où il apparaît difficile d'avoir meilleurs à chaque poste. Pour pallier certaines absences, nous avons besoin d'éléments concernés par le projet sportif et prêts à accepter au départ un statut intermédiaire. La recrue idéale constitue donc un joueur ambitieux qui doit faire ses preuves. C'est pourquoi, les coups tentés avec Everson ou Diakité rentrent totalement dans notre politique de recrutement.
Avec une enveloppe toujours aussi
restreinte pour le recrutement, vous allez certainement, avec Gernot Rohr et
Franck Giudicelli, faire jouer vos relations et essayer de convaincre des
joueurs en fin de contrat. Justement, on sait que le Monégasque Julien Rodriguez,
les Troyens Gousse et Hamed et les Lillois N'Diaye et D'Amico rentrent dans vos
critères sportifs et ont été approchés durant la saison. Qu'en est-il
aujourd'hui ?
Au point mort. Les salaires d'éléments en fin de contrat s'envolent. Et je pèse
mes mots. Un garçon comme Gousse paraît presque inaccessible. Je vous avoue que
l'on a pensé à une époque à tous ces noms. Mais aujourd'hui, un bon joueur de L1
libre, a 19 autres propositions ! Ces joueurs ne rentrent pas encore dans nos
cordes. Regardez D'Amico et N'Diaye, ils deviennent même intouchables en
quelques mois et rêvent désormais du PSG ! Le seul moyen pour avoir une chance
de dégoter la perle rare, je le répète, reste pour nous de flairer le bon coup
dans les derniers jours du mercato.
La Ligue 2 fait également partie de vos terrains de chasse puisque des représentants niçois ont notamment été aperçus à Châteauroux (Dujeux, Jeannel, Rabésandratana, Sidibé, Deschamps,...) et valence (Kanté, TraoréJ durant la saison. Tenterez-vous à nouveau un ou deux paris comme avec Traoré et Bakari ?
Lorsque l'on sait que 60 % de notre effectif en début de saison n'avaient jamais fait un match de D1, on ne peut être qu'intéressé par le potentiel et le réservoir que représente la L2. Je pense que de nombreux joueurs, s'ils en ont l'opportunité, peuvent percer au plus haut niveau, à nous de les détecter. Nous ne sommes donc pas contre un recrutement à l'étage inférieur, même si le groupe doit garder un certain équilibre. Notre réussite cette saison est un savant dosage entre joueurs de L2, jeunes issus du centre de formation et garçons revanchards. Nous devons nous attacher à conserver cet esprit. Les arrêts Malaja et Kolpak ont également modifié la donne au niveau des transferts puisque désormais les joueurs, venant d'un de ces quatre-vingt-dix pays concernés, ne sont plus considérés comme extra-communautaires.*
Vos récents voyages, en Belgique, au Marocou en Tunisie sont autant de pistes pour le futur recrutement rouge et noir. Certains joueurs comme Doba, défenseur central ivoirien de Lokeren, Eduardo (attaquant Brésilien) ou Macquet (milieu et ancien Cannois) de Charleroi semblent avoir retenu votre attention. Que retenez-vous de ces déplacements ?
Il est encore trop tôt pour en parler. À l'heure actuelle, nous supervisons des joueurs dès qu'un de nos observateurs nous les signale. C'est quelque chose de vraiment nouveau à Nice. Ainsi, nous nous sommes retrouvés souvent à côté d'émissaires de Lens, Lyon ou Paris. Pour la première fois, une écharpe rouge et noir s'est mêlée aux meilleurs dans les gradins de stade étranger. Par contre, cela n'empêchera pas, non plus, d'effectuer certains mauvais choix. Mais à l'heure actuelle nous devons continuer à développer ces réseaux qui nous permettront de trouver des joueurs intéressants. Pour répondre plus précisément à votre question, je peux déjà vous annoncez que l'Ivoirien Doba ne viendra pas. J'ai vu quelques bons joueurs de ce type en Belgique, mais si une affaire doit se réaliser, ce n'est pas pour enlever une chance à un titulaire actuel de continuer à s'affirmer la saison prochaine.
Votre prospection vous a également emmené à la Réunion. Ce voyage ne rentre-t-il pas plus dans votre plan de développement et de délocalisation de la formation niçoise ?
Tout à fait. Nous sommes en train de tout mettre en place et une fois lancés, ce sera le directeur du centre de formation qui aura la responsabilité du fonctionnement du partenariat. À l'image des centres de préformation existants en France, comme à Clairefontaine, la Réunion se dote d'outils de travail performants. Le football réunionnais se développe et nous ne devons pas manquer l'opportunité. Rennes et Le Havre ont déjà conclu des partenariats, nous n'allons pas tarder... Cette action rentre dans notre projet de développement de la formation, qui a d'ailleurs déjà été budgétisé. L'objectif avoué est que d'ici 3 à 4 ans, un jeune Réunionnais signe un contrat professionnel à l'OGC Nice.
D'autres pistes, notamment en Côte-d'ivoire, étaient également à l'étude il y a quelques mois. Qu'en est-il aujourd'hui ?
J'avais envisagé de travailler avec Cyril Domoraud (ancien joueur de Bordeaux, Marseille, Inter, Milan et actuellement à l'Espanyol Barcelone), car il a des idées et de grands projets pour son pays. Mais les événements politiques en Côte-d'Ivoire nous on fait réfléchir. On souhaite travailler en gardant une certaine liberté de déplacement, ce qui semble difficile dans ce pays à l'heure actuelle. Et vu la direction que prend le football avec une liberté de circulation des joueurs étendue (voir *), des possibilités vont s'ouvrir, notamment dans les pays de l'Est. Pour finir notre tour du monde, l'Amérique du Sud nous intéresse également, mais je ne souhaite pas aller trop vite dans ce sens. En effet, je tiens à me rendre dans tous les endroits que l'on me recommande avant de me prononcer.
Votre plan d'action s'étend bien au-delà du recrutement ?
Il est multiple et ambitieux. Notre
plan d'action stigmatise notamment le problème crucial des installations
municipales à Nice . A ce sujet notre projet, pour que tous les Niçois en
profitent, tient avant tout à apporter une coordination entre te monde amateur
et le monde professionnel. La mobilisation de tous autour d'un club phare serait
synonyme de première victoire pour le futur. Cette prise de conscience
s'apparente d'ailleurs à une bouffée d'oxygène pour le football en général. Nous
avançons vraiment dans ce domaine. Les discussions ne butent plus sur le
remplacement d'un filet ou d'un grillage. Nous développons un programme pour
fournir à toutes des installations dignes de ce nom. Les discussions sont bien
avancées avec des gens compétents. Le jour où il y aura un « Grand Stade " et 4
à 5 terrains d'entraînement pour les pros associés à 5 ou 6 pour les amateurs,
nous aurons quasiment gagné la partie. Rapidement, je pense que la création de
quatre synthétiques nouvelle génération dispatchés aux quatre coins de la ville
résoudrait pas mal de soucis et éviterait aux gosses de respirer la poussière
sans arrêt. Avec 20 millions de francs, 80 % des problèmes seraient en passe
d'êtres résolus au niveau du foot amateur. Le Gym a besoin de sa base pour
grandir avec. N'oublions pas que la majorité de nos supporters sont issus de ce
milieu !
Avec de nombreux Azuréens dans les divers centres de formation français, le
réseau de recrutement a souvent été montré du doigt .Comment inciter les clubs
locaux à travailler en collaboration avec l'OGC Nice ?
Je ne pense pas que l'on puisse voir les choses en ces termes car combien de jeunes Marseillais échappent aux recruteurs de l'OM ou de petits Parisiens aux mailles du PSG. Il est certain que nous devons restructurer notre système de recrutement tout en développant de nouveaux axes, mais je ne pense pas que ce soit sur Nice que l'on trouve le plus d'anomalis. Cela n'empêche que nous devons tout de même nous donner les moyens d'inciter les jeunes talents régionaux à rejoindre notre centre de formation. Les clubs doivent considérer l'OGC Nice comme un club partenaire où ils souhaiteraient voir éclore leurs meilleurs éléments et non pas comme un concurrent susceptible de les piller à chaque intersaison. Un travail relationnel et une attitude générale sont donc à mettre en place de notre part pour faire changer le regard des dirigeants amateurs à notre égard.
La situation actuelle de l'AS Cannes va laisser libre l'ensemble des jeunes pousses du centre de formation en fin de saison. Lorsque l'on connaît sa réputation et la difficulté d'attirer des jeunes talents en fin de formation, n'est-ce pas une aubaine pour un club voisin ?
Je profite de cette question pour
m'exprimer sur la constitution d'un grand club Côte d'Azur. Pour moi, la fusion
est une des plus grosses co... que j'ai eu l'occasion d'entendre. S'il existe un
club phare, il se trouve à Nice, mais simplement par la force des choses. Est-ce
qu'on entend qu'il vaudrait mieux que Lens et Lille s'associent ou Nîmes et
Montpellier ? Quand le club fonctionnera avec un budget de 28 millions d'euro,
personne ne cherchera plus à améliorer les structures par l'association de deux
subventions. Aujourd'hui, nous avons trop de respect pour envisager de prendre
un jeune de l'AS Cannes sans prévenir le Président Salerno. C'est cette position
qui fait que l'on doit essayer de s'entraider et non pas de s'éliminer
Vous êtes également en charge du développement du club et avez notamment travaillé sur le projet du futur stade. Comment avez-vous vécu l'évolution du dossier ?
Personnellement, je ne faisais
partie d'aucune commission, mon seul rôle étant consultatif. Après avoir
rencontré les supporters, j'ai donc formulé trois requêtes : qu'il n'y art pas
de parking sous le stade pour la qualité de la pelouse, que l'enceinte soit
entièrement couverte car il était question de laisser une partie ouverte, et
enfin
que le stade soit fermé pour que les tribunes derrière les buts soient d'un seul
tenant. Voilà mon implication dans le projet du stade, après je ne pense pas
être en droit de porter un jugement sur l'évolution du dossier et les problèmes
que l'on connaît. Une procédure est en cours.
Depuis, la possibilité de délocaliser le stade dans la Plaine du Var est revenue d'actualité. Quel est votre point de vue ?
En fait, j'étais tellement content de voir qu'un nouveau stade de 32 000 places allait voir le jour, que je n'ai pas souhaité intervenir dans les différents débats sur sa localité. Mais si on me demande, ma préférence va à la Plaine du Var, près de nos installations. Cette solution présente de nombreux avantages, dont un prioritaire : la sécurité. Honnêtement, en tant que dirigeant, je ne serais pas serein si un Nice-PSG se déroulait au stade du Ray dans une enceinte de 32 000 places. Le principal argument des personnes opposées consiste à mettre en cause son éloignement du centre ville, mais cette zone est tout de même bien desservie par les axes autoroutiers et le club (aidé par la ville) ferait tout pour amener et ramener les Niçois. Mais sincèrement, je pense que, si cette année, Nice-OM s'était déroulé dans un stade de 32 000 places situé sur la Plaine du Var, il aurait été comble. Ce qui compte essentiellement, c'est la qualité du spectacle qui est proposée et les conditions dans lesquelles se déroule l'événement. Tous les vrais Niçois seront peines si on doit quitter le Ray, mais ce changement pourrait aider le club à entrer dans une nouvelle ère.
Le camp d'entraînement fait également partie de vos priorités au niveau structurel. De petits détails changent chaque jour au stade Charies-Erhmann, quelle sera la suite des travaux?
Les déplacements avec les responsables municipaux sur les sites de Lens, Marseille et Bordeaux ont joué sur nos bonnes relations actuelles. En ces occasions, ils se sont aperçus qu'il n'y avait aucun caprice de notre part. À partir de là, nous étions sur la même longueur d'onde... Depuis le début de saison, le changement réside dans cette nouvelle volonté d'améliorer le quotidien du club. Nous touchons à tout ce qui est visible. Les moindres détails prennent leur importance au niveau de l'image d'un club pro. Prenons l'exemple du tableau d'affichage au Ray, nous avons toujours peur qu'il rende l'âme à tout moment. Chaque nouvelle prestation de services renforce l'avenir du club. Le but est de proposer une vraie prise en charge au niveau de l'équipe pro. Je cite souvent l'exemple de la femme d'un nouveau joueur qui serait ravie que son adaptation soit facilitée par certaines relations au sein du club. Cet effort passe par des rapprochements avec des agents immobiliers, des relais scolaires ou administratifs. La nouvelle image du club ne peut se construire qu'en travaillant dans ce sens...
Que peut-on vous souhaiter pour cette intersaison ?
Que cette union entre le public et les joueurs perdure. J'espère que les actionnaires, tous ces niçois qui ont osé investir dans le club, puissent aussi revivre ces moments qui ont rendu la fierté à toute une ville. Il faudra tous ensemble faire mentir l'adage selon lequel la seconde saison est toujours plus difficile que la première.
Un dernier mot...
Oui, je tenais à saluer le rôle de Franck Giudicelli, qui est peu souvent mis en avant. Il ne faut pas oublier qu'il n'avait pas hésité à investir 7 millions de francs pour sauver l'OGC Nice d'une mort certaine il y a quelques mois. Je voulais donc souligner que sans lui, nous n'aurions pas vécu cette formidable aventure.
T.D. & C.M.
* Depuis l'arrêt Bosman de décembre
1995, il n'y avait plus de limitation possible pour les ressortissants des
quinze pays de l'Union européenne. Désormais, les bénéfices de l'arrêt Bosman
s'étendent aux ressortissants des 24 pays d'Europe centrale, d'ex-URSS et du
Maghreb ayant un accord de coopération avec l'UE, ainsi qu'à ceux des 77 pays
d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ayant signé les accords de Cotonou.
Désormais, au sein de l'Union européenne, les quotas fixés par les différentes
fédérations ne s'appliquent qu'à moins de la moitié des pays du globe.