OM – Nice vu par L'OM

 

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La venue ce soir de Nice, équipe en forme de ce début de saison, intervient comme un premier tournant dans le parcours des Olympiens. Véritable révélateur de la capacité de réaction d’une équipe qui, pour tenir son tableau de marche et son rang de favori, ne peut pas aujourd’hui se permettre de gaspiller le moindre point.
Dans un stade Vélodrome à guichets fermés, on attend donc que les hommes d’Alain Perrin reprennent leur marche en avant. Sans crainte ni hésitation, en gommant une bonne fois pour toutes les interrogations liées aux récentes défaites de l’équipe à Madrid en Ligue des champions, puis à Nantes en championnat.


- Quelle influence exacte peuvent avoir les défaites à Madrid et à Nantes ?

"Aucune", répondent en chœur les joueurs marseillais. Pourtant, jamais depuis l’arrivée d’Alain Perrin - il y a un an et demi -, l’OM n’avait perdu deux rencontres consécutivement.
Un élément statistique qui ne perturbe en rien Fabio Celestini et ses camarades. "Il n’existe aucun lien direct entre ces matches, explique le capitaine olympien. Nos deux derniers revers sont en effet intervenus dans des contextes totalement différents. Mais surtout ils ne remettent pas en cause la valeur et l’équilibre de l’équipe comme cela pouvait être le cas dans le passé.
"L’année dernière, nous étions à certains moments totalement à côté de notre sujet, amorphes, pas vraiment bien dans notre peau. Ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui. Il n’est donc pas question de se ressaisir mais plutôt d’imposer notre jeu".
"Les défaites servent aussi à renforcer un groupe, pense pour sa part Didier Drogba. Nous avons appris à jouer ensemble, à gagner mais aussi à perdre. Un collectif fort est celui qui ne se désunit pas au fil des événements, favorables ou défavorables".

- Quel serait le scénario idéal pour battre Nice ?

"Marquer vite". C’est en substance le sentiment des joueurs mais aussi d’Alain Perrin. "En frappant les premiers, nous aurons déjà fait un grand pas vers la victoire, considère le coach. Evidemment, Nice révèle une grande solidité défensive. La différence devrait donc se faire dans notre aptitude à convertir les occasions".
Pour cela, on comptera notamment sur Didier Drogba. "La clé réside probablement dans notre façon d’entamer le match. Il faudra entrer le plus rapidement possible dans le vif du sujet, en les bousculant, en allant vite pour essayer de contourner leur impressionnant rideau défensif".

- Faut-il craindre les Niçois ?

Là encore, les Marseillais sont unanimes pour reconnaître la qualité de la formation de Gernot Rohr. "Le Gym est tout sauf une petite équipe. Ils évoluent "à l’italienne", un but de plus que l’adversaire et basta !"
"Ce n’est vraiment pas un client facile, reconnaît Van Buyten. Derrière, ils possèdent quelques colosses. Devant, avec Cherrad et Laslandes, ça déménage également".
"Cette équipe a gardé les valeurs qui faisaient sa force la saison dernière, indique Alain Perrin. C’est un bloc très difficile à manœuvrer, très opportuniste dans le jeu de contre. Il ne faut pas s’attendre à une partie de plaisir".

- Trois matches consécutifs au Vélodrome. Danger ou atout ?

"Il est indispensable d’envisager cela de manière positive, explique Drogba. Le Vélodrome constitue en effet un plus. Un élément qui vous pousse à aller plus loin dans votre détermination".
"Trois matches au Vel’ et après ?, s’interroge Van Buyten. Je ne ressens en tout cas aucune pression particulière. Battre Nice serait déjà pas mal. Nous aurons ensuite largement le temps de penser au Partizan et à Bastia. Chaque rendez-vous a sa propre histoire. Tout tient parfois à un détail".