Romain Pitau en questions(NM 11/01)
Qu'attendez vous de 2003 ?
- Tout d'abord une réaction collective suite à l'élimination vécue en Coupe de
France. Après, à nous de continuer ce que nous avons entrepris en 2002. Pour
cela, il faudra préserver l'état d'esprit qui nous a fait avancer. Notre force,
c'est la solidarité. L'envie de se battre ensemble. Parce que tout le monde a
bien conscience que cette seconde partie de championnat sera plus délicate que
la première. Nous sommes plus attendus. Nos adversaires connaissent maintenant
notre jeu, nos qualités, nos vertus. Bref, nous voilà donc face à un joli
challenge. Pas facile, mais exaltant.
Sur un seul tableau...
- Hélas. Bien sûr, on peut voir ces éliminations en Coupe de France et de la
Ligue du bon côté. Un mal pour un bien en quelque sorte. Parce que l'on
soufflera pendant que d'autres joueront. Mais moi, je préfère les matchs à
l'entraînement. Alors, je suis déçu. On apprend toujours plus en restant dans la
compétition.
Parlez-nous de ce
Nice-Lille...
- Ça va être un gros match. Apre, serré, engagé. Pas le même qu'à l'aller où les
Lillois sortaient d'une rencontre en Intertoto. Ils étaient fatigués, pas encore
très solides. Non, il faut vite effacer le 3-0 de Grimonprez-Jooris. Loublier.
Lille a changé. Ce groupe dispose d'un gros potentiel physique. Comme toujours,
l'équipe qui gagnera les duels sortira avec les trois points. Il faudra être
prêt pour le combat.
Votre cote ne cesse de
monter. Comment le ressentez-vous ?
- Je découvre la L1. Et je me régale. A l'issue de chaque match, j'ai la
sensation d'avoir appris quelque chose. De progresser. Tacti-quement,
techniquement. C'est un vrai bonheur de vivre de tels moments.