PEYRAT et le grand stade
extrait
- Fin décembre, vous annonciez qu'en
trois ans et demi, la face de la ville allait être changée. Que reste-t-il des
ambitions que vous aviez pour Nice ?
- Je découvre la profondeur de l'ébranlement provoquée par l'affaire en cours.
Le grand stade et la nouvelle mairie sont les deux projets les plus handicapés.
Nous sommes bloqués, ne serait-ce qu'en raison de la saisie par la Justice de
pièces et de documents essentiels concernant ces deux aménagements.
- Vous ne disposez d'aucune
copie ?
- Le juge d'instruction vient de nous autoriser à faire des photocopies dans les
bureaux de la police judiciaire. Mais il faut nous assurer que pour certaines
démarches, les originaux ne soient pas obligatoires.
- Avez-vous tiré un trait
définitif sur le grand stade ?
- Il est dans l'œil du cyclone judiciaire. Je n'abandonne pas, mais je crois
qu'on n'arrivera pas à boucler dans les temps ! Le projet retenu risque fort de
passer par pertes et profits, même si c'était le meilleur...
- L'école qui devait être
déplacée, ne bouge donc pas.
- Pour l'instant, non.
- Un projet de substitution
est-il en préparation ?
- Mes services étudient la possibilité de réaménager le stade actuel : rajouter
des tribunes au sud et à l'est, comme on l'a déjà fait avec succès au nord. Il y
a une urgence : répondre aux impératifs de la Ligue de football dans les délais.
Il ne faut pas laisser tomber l'OGCN.
- Finalement, 32 000 places,
n'était-ce pas voir un peu trop grand ?
- Si le projet devait être repris, je me poserai en effet la question. A Monaco,
on se contente, au Louis II, de 20 000 places. Et les matchs à Nice ont rarement
déplacé plus de 13 000 à 15 000 personnes...
- Pourquoi ne pas relancer
l'idée d'un grand stade dans la plaine du Var ?
- Laissons le Ray au Ray !