Abardonado:

"Je suis prêt à me tuer..."

 

Extrait Wanadoo.fr

 

 

Comment vous sentez-vous physiquement?

Je me sens bien. On a fait un bon match contre la Sampdoria (D1 italienne), en amical, samedi [15 novembre, (2-2)]. Un match engagé. Je suis sorti à vingt minutes de la fin, légèrement blessé à la cheville. Mais rien de grave, c'est dû à un trou dans le terrain. On a préféré ne pas prendre de risque. C'est juste une alerte.

On dit que vos atouts sont le mental et l'endurance. Est-ce à l'image de l'OGC Nice?

Je ne sais pas. Notre mentalité c'est de ne rien lâcher. Donner le meilleur de nous-mêmes pour décrocher de bons résultats. On essaie de se battre. Les lignes sont plus resserées. Le championnat est plus difficile que l'an dernier. Tout le monde a sa chance. Et c'est vrai qu'ils ont pu prendre exemple sur nous. Il se sont dit ‘pourquoi eux et pas nous?'

L'objectif cette année c'est le maintien ou l'Europe?

Quarante-deux points: c'est ça l'objectif. Chaque joueur a en tête les quarante-deux points pour rester en Ligue 1.

Gernot Rhor prône une défense agressive. Vous retrouvez-vous dans son discours?

Le courant passe bien entre les joueurs et le coach. On aime bien défendre, tous ensemble. On est soudé, toutes les lignes, les défenseurs, les milieux et les attaquants font un travail formidable, parfois aux détriments de leur qualité devant le but. Mais on doit les aider.

Qui redoutez-vous au PSG?

Il n'y a pas d'individualités, c'est un ensemble je crois, un bloc compétitif qui joue bien au ballon, qui est dur dans les contacts. C'est un bloc complet. On va essayer de les faire déjouer, de les presser très haut. On va souffrir si on les laisse jouer.

Les résultats des autres équipes ont-ils une importance particulière à vos yeux?

On regarde surtout les trois derniers du classement, on joue le maintien. On ne pense pas à l'avenir. On veut avoir la forme olympique dans le présent, maintenant. L'objectif c'est le match au Parc. On effectue le stage au Cap Ferret pour ça.

Vous arrivez en fin de contrat en 2004. Comptez-vous rester à Nice?

Je suis prêté par Marseille à l'OGC jusqu'à la fin de mon contrat en juin 2004. J'ai envie de continuer ici. J'aime la mentalité du club, des dirigeants et du staff technique. A chaque match je suis prêt à me tuer sur le terrain pour le coach et pour l'équipe.

D'où vous vient votre surnom, Pancho?

C'est le surnom que m'a donné mon père quand j'étais tout bébé. Mon oncle s'appelait Pancho et il jouait au foot aussi, à Marseille, en CFA. Depuis, on m'appelle comme ça. Pancho ou Jacques, ce sont mes prénoms et ça ne me dérange pas que les gens utilisent l'un ou l'autre.