Pamarot : "On est maîtres de notre destin"

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Elu « meilleur arrière droit de Ligue 1 », se/on le jury du diffuseur TPS (il recevra mardi son « Globe de cristal »), Noé Pamarot, 24 ans, n'en finit pas d'impressionner. Toujours lucide, le roc de la défense niçoise, stoppeur ou latéral, ne compte ne pas s'arrêter en si bonne route. Confidences...

Noé , vous attendiez vous à être ainsi distingué ?

Pas vraiment ,d'autant que j'ai dû être stoppé dernièrement à cause d'une blessure (déchirure à la cuisse). Ce prix me fait d'autant plus plaisir, et je pense que cela récompense en même temps le parcours de toute l'équipe, la solidité défensive que l'on est parvenu à mettre en place cette saison. Quand l'équipe évolue en confiance, comme en ce moment, c'est la réussite d'un collectif.

Depuis vos débuts en D2, vous mesurez le chemin accompli ?

Ça, oui... Quand j'ai débuté, je ne pensais qu'à une chose, être à la hauteur de la L2. Pas davantage ! Je ne suis pas quelqu'un qui avance avec de grandes certitudes, je préfère me fixer des objectifs précis, année par année. Et avec le travail, la discipline, je me donne les moyens d'y arriver. Mais pour être sincère, actuellement, je ne suis pas encore satisfait de mon jeu.

A quel niveau ?

Je dois progresser dans le domaine offensif, en ce qui concerne la relance, notamment, je ne suis pas assez précis. En fait, je suis rarement satisfait de moi après un match. C'est mon petit côté perfectionniste. Ça m'aide à progresser sans doute...

Maintenant que vous être reconnu, ne regrettez-vous pas d'avoir prolongé très tôt en début de saison (jusqu'en 2006)?

Non, aucun regret. Pour être à mon meilleur niveau, j'ai besoin d'être rassuré, de ne pas me poser de questions pour l'avenir. De mon fait, j'ai préféré que les choses se fassent rapidement. Comme je me sens très bien à Nice, et que les dirigeants souhaitaient me conserver, on est vite tombé d'accord.

Dans ce championnat, quels sont les attaquants qui vous ont le plus impressionné ?

Sidney Govou, lors du match aller à Lyon. Et Savio, le Bordelais, un tout bon.

Vous avez été international chez les moins de 18 ans.Le maillot bleu , vous y pensez de nouveau ?

Je pense que pour postuler en équipe de France , il faut davantage de métier .Au moins une centaine de match de L1 ds les jambes;donc , a mes yeux , j'en suis encore loin  .

Ce match contre Sedan ?

On a une grosse revanche à prendre par rapport à la défaite de l'aller .Sur les douze point qui restent en jeu , il faudrait en récolter 8 ou 9 pour terminer en haut de l'intertoto et évidemment le premier tour. C'est un beau défi .On est maîtres de notre destin, cela doit passer par une victoire contre Sedan.