Mickaël Pagis :

"Nice, c'est une destination qui ne me déplairait pas du tout"

Extrait

Ton départ de Sochaux est devenu un secret de polichinelle. Peux-tu nous faire le point sur ta situation ?

Il me reste deux ans de contrat, mais j'ai trouvé un accord avec le président pour pouvoir quitter le club si une offre intéressante pour les deux parties se présente. J'ai envie d'un nouveau challenge. Vu mon âge, il ne me reste pas beaucoup de saisons à jouer, je veux donc trouver un club pour m'éclater.

L'OGC Nice est-il sur les rangs ?

Je pense... J'ai eu Gernot Rohr au téléphone il y a deux semaines et il m'a fait part de sa volonté de me voir rejoindre son effectif la saison prochaine en m'expliquant qu'il cherchait un joueur de grand gabarit pour remplacer Lilian Laslandes. Moi, je suis à l'écoute, c'est une destination qui ne me déplairait pas du tout. Mais il faut au préalable que les dirigeants niçois trouvent un accord avec leurs homologues sochaliens parce que si mon Président m'a confirmé qu'il ne s'opposerait pas un départ, il souhaite une indemnité de transfert. Cela peut aussi se passer d'une autre manière puisque je crois savoir que Sochaux s'intéresse à un ou deux joueurs niçois (Romain Pitau est actuellement en contacts avec Sochaux pour remplacer Benoît Pedretti), donc ma venue pourrait rentrer dans le cadre d'un échange. Enfin pour le moment tout est au point mort.

Donc tu n'es pas encore toulousain comme on a pu le lire cette semaine ?

Non, rien n'est encore signé ! À ce jour, trois clubs ont fait des démarches auprès de moi. Il s'agit de Nice, Toulouse et Saint-Étienne. Je sais que mes dirigeants ont rencontré ceux du Téfécé, mais les rumeurs amplifient toujours la réalité. Pour le moment, je suis encore dans l'attente et tout peut arriver.

Qu'est-ce qui fera pencher la balance ?

Le challenge ! Je veux un club ambitieux qui me fasse ressentir l'envie de me recruter. Je ne suis pas quelqu'un de compliqué, je veux simplement jouer au ballon et me faire plaisir.

Avec une super mentalité et un public chaud, le club niçois ne présente-t-il pas toutes les caractéristiques pour un joueur qui a envie de changer d'air ?

C'est clair... À chaque fois que je viens jouer au Ray, cela me rappelle mon aventure à Ajaccio. On sent un public chaud, derrière son équipe. J'aime les ambiances comme celles-là, ça m'aide à me sublimer. Le côté humain est aussi très important et le groupe niçois respire la joie de vivre. J'aime travailler (sérieusement) dans la décontraction et avoir des liens avec les joueurs qui dépassent le cadre du football. Se retrouver de temps en temps pour boire un coup prouve une certaine unité. Et j'ai le sentiment que c'est quelque chose qui existe à Nice et ça peut faire pencher la balance.

Quand interviendra ta décision ?

Je ne me suis pas fixé de limite. Si un club veut vraiment un joueur, il fait les démarches et tout peut aller très vite. Je pense être fixé dans le courant de la semaine prochaine.
 

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