Marseille-Nice
Photo Om.net
Fiche technique
Stade Vélodrome,
Marseille bat Nice 1 à 0 (0-0)
46.523 spectateurs.
Arbitre : M. Hamer
But :
Marseille :Maoulida (65è)
Avertissements :
Marseille: Cana
Nice: Abardonado
Expulsion :
Marseille: Deruda (89è)
Les équipes
Marseille : Barthez (c) - Beye, Déhu, Méité, Taiwo - Cana, Maoulida, Nasri,
Ribéry (Déruda, 80è) - Pagis, Niang (Oruma, 46è). Ent: A. Emon
Nice : Grégorini - Varrault (c), Traoré, Abardonado, Tchato - Ederson, Echouafni,
Roudet - Vahirua (Diakité, 71è) - Koné, Bellion. Ent: F. Antonetti
Résumé Sport24.com
Marseille domine Nice
Marseille s’est bien
repris aprè sa défaite face à Metz la semaine dernière en s'imposant face à Nice
(1-0) après notamment une très bonne deuxième période. Revoilà les Marseillais
en 5e place au classement.
Ribéry, l’homme à
tout faire pour l’OM
Au coude à coude au
classement de Ligue 1 avant ce match, les deux équipes allaient le rester
pendant toute la durée de la première période. Après sa qualification difficile
contre Bolton, l’OM, toujours privée de Jean Fernandez, misait sur le duo Niang
– Pagis pour trouver une brèche dans la défense niçoise. Mais bien en place
défensivement, c’étaient les Niçois qui se créaient la première occasion. Sur
une longue ouverture d’Ederson, Méïté, titulaire en championnat pour la première
fois depuis le mois de septembre, se trouait et laissait Bellion filer seul au
but. L’ancien Mancunien perdait son face-à-face contre Barthez poussant sans
doute trop son ballon avant d’être déséquilibré (6e). Comme à son habitude, l’OM
allait s’en remettre à Ribéry pour faire la différence. Le numéro 7 de l’OM
débordait Varrault et trouvait Niang en retrait. Seul face à Grégorini, le
Sénégalais n’appuyait pas assez sa frappe pour surprendre le gardien niçois qui
détournait en corner (15e). Sur le corner bien tiré par Ribéry, Pagis s’élevait
plus haut que tout le monde au deuxième poteau, mais sa tête frôlait le montant
(16e). Deux minutes plus tard, Ribéry débordait une nouvelle fois Varrault et
trouvait Niang dans la surface. L’attaquant de l’OM tardait à frapper et se
retrouvait une nouvelle fois contré (18e).
Frustrés, les Marseillais commençaient alors à jouer plus dur et M. Hamer était
contraint de sortir les cartons, à Cana et Abardonado, pour calmer les esprits
des deux camps. Nice allait mieux terminer la première période que l’OM. Tenant
mieux la balle, parfois pendant plus d’une minute, les joueurs d’Antonetti
alternaient jeu court et jeu long pour surprendre la défense de l’OM. Sur une
nouvelle passe millimétrée d’Ederson, Koné se retrouvait seul face à Barthez.
Réussissant un superbe contrôle, l’Ivoirien enchaînait d’un extérieur pied droit
qui frôlait le poteau de Barthez et aurait certainement mérité un meilleur sort
(33e). Les deux équipes regagnaient les vestiaires sans qu’aucune n’ait réussi à
véritablement prendre le pas sur l’autre. Nice procédant le plus souvent en
contre, alors que l’OM se contentait d’attaquer à trois ou quatre.
Maoulida délivre le
Vélodrome
En début de seconde
période, Emon remplaçait Niang, transparent devant, par Oruma. Ce coaching se
révélait payant immédiatement puisque l’OM se lançait dans un siège en règle du
but de Grégorini. Métamorphosés, les Marseillais remportaient tous leurs duels
et sevraient les Aiglons de ballons. Taiwo d’une frappe surpuissante sur
coup-franc était tout près de trouver la faille, mais le gardien niçois déviait
au dessus de sa barre transversale (48e). Dans la minute qui suivait, Oruma
lançait parfaitement Maoulida dans la surface adverse. Placé sur la ligne de
but, l’ancien joueur de Metz trouvait Pagis en retrait. Le numéro 25 de l’OM
fusillait alors Grégorini mais le portier azuréen sortait une parade
exceptionnelle et retardait un peu plus l’échéance (49e). Les Marseillais
accentuaient alors leur pression, acculant les joueurs de Nice sur leur but. De
leur coté, les Aiglons resserraient les rangs et attendaient que l’orage passe,
misant sur une fatigue physique de leurs adversaires en fin de match.
Mais Marseille allait faire la différence, encore une fois grâce à Ribéry.
L’ancien joueur de Galatasaray prenait une nouvelle fois le meilleur sur
Varrault et trouvait Pagis à l’entrée de la surface. Très intelligemment,
l’attaquant de l’OM glissait la balle dans la course de Maoulida qui croisait
parfaitement sa reprise au point de penalty. Pour une fois, Grégorini ne pouvait
rien et l’OM prenait l’avantage (1-0, 67e). Venu pour défendre, Nice se
retrouvait pris à son propre jeu. A la surprise générale, Frédéric Antonetti
sortait un attaquant, Vahirua, pour faire rentrer un jeune milieu inexpérimenté,
Diakité. L’OM choisissait alors de ralentir le rythme du match et continuait à
priver Nice de ballons. Aucune des équipes n’obtenait de réelles occasions dans
une fin de match tendue, marquée par l’expulsion du jeune Thomas Deruda qui
fêtait son premier match en Ligue 1 d’une manière bien particulière.
L’OM remonte à la 5e place du classement avant de se déplacer à Paris la semaine
prochaine. De son coté Nice, conserve sa 9e place et accueillera Lens au Stade
du Ray lors de la prochaine journée.
Avis latérale Nissart
Le gym aurait dû plier le match dès la première mi-temps. On regrettera le manque de "vice" de Bellion lorsqu'il a été accroché par Barthez. On remarquera encore un face à face raté par Koné. Dommage, car les marseillais étaient prenables notamment en première période. L'équipe de Bjekovic restera encore cette année la dernière victorieuse à Marseille. C'était, il y a 30 ans!
Réactions
Frédéric Antonetti:
« On n'a pas su réaliser une deuxième mi-temps du niveau de la première ; on n'avait pas tous nos arguments mais il ne faut pas trouver d'excuse. On a été battus en puissance, les Marseillais étaient beaucoup plus costauds sur le plan physique, on a été un peu craintifs, timides, pour rivaliser avec l'OM, il aurait fallu réussir plus d'enchaînements et tenir davantage le ballon comme on a su le faire pendant les quarante-cinq premières minutes.»
Albert Emon :
« On a laissé trop de liberté dans le jeu aux Niçois en première mitemps, ils nous ont inquiétés, c'est une bonne équipe en confiance, bien organisée. Ensuite mes joueurs ont été plus agressifs, on a récupéré les ballons et on a trouvé la solutions sur les cotés. »
Pancho Abardonado :
«On aurait pu marquer en première période, l’OM aussi… Malheureusement, on prend un but que l’on digère mal. Cela fait partie de notre apprentissage et on progresse avec ce genre de matchs. Beaucoup de joueurs découvraient le stade Vélodrome, ce n’est pas évident pour eux. On a produit de bon football, sans paniquer en essayant de ressortir proprement le ballon. En seconde période, avec l’appui du public, Marseille a poussé et nous avons reculé ».
Marama Vahirua :
« On a deux occasions en début de match, si on les met la rencontre aurait été complètement différente. Le système de jeu marseillais en seconde période nous a un peu destablisés, on a manqué d'expérience sur ce coup-là, et puis on s'est mis à perdre trop de ballons. »
Pape Diouf :
«Nous avons vécu une
semaine difficile avec notre engagement européen. Les joueurs ont fait preuve de
volonté, d’application mais ils ont surtout manifesté une réelle envie d’aller
au bout et de remporter cette victoire. C’était l’occasion de ne pas rater le
coche. Le match de Paris est un match hors norme, qui charrie beaucoup de
passion, de bruit et de fureur. On va l’aborder dans une situation plus
confortable mais être, aujourd’hui, devant Paris au classement ne me paraît pas
être un élément notable.»