Transferts compromis

 

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A côté du séisme monégasque, le verdict niçois peut paraître très anodin. C'est tout de même une épine dans le pied de l'OGC Nice que la DNCG a plantée hier. Non pas vénéneuse, car le Gym est bien confirmé en Ligue 1 comme prévu (les temps changent!).

Mais une pique révélatrice que l'OGC Nice est toujours en liberté surveillée.
Le libellé de la DNCG précise :« Recrutement contrôlé au titre de la saison 2003-2004, dans le cadre et dans la limite de la masse salariale figurant au budget prévisionnel. Interdiction de recruter de nouveaux joueurs à titre onéreux ».

Si l'encadrement de la masse salariale était chose attendue, l'interdiction de recruter à titre onéreux l'était beaucoup moins. « Nous allons faire appel de cette décision » (le club a six jours pour le faire devant la DNCG fédérale), a aussitôt indiqué hier soir le président Maurice Cohen. « Sur l'exercice écoulé, nous avons pourtant présenté un bénéfice de 752000 € »,précise-t-il.

Le président explique : « La DNCG reproche à Nice de ne pas avoir encore effectué l'augmentation de capital prévue l'été dernier. Au préalable, nous avons des aspects techniques à régler. Nous sommes aussi sous le coup d'une procédure concernant M. Mandaric (ancien président avant l'époque italienne) qui réclame 600000 € au titre de la vente du club ».

« Nous devons désormais convaincre en appel que l'état de nos comptes nous permet de sortir de l'argent ».

Quelle équipe?

L'enjeu? Il est important. « L'interdiction de recruter à titre onéreux, si elle devait être confirmée, nous pénaliserait sportivement car elle remettrait en cause les signatures de Christophe Meslin et Yohan Bigné », confirme Maurice Cohen.

Prêtés par Rennes cette saison, les deux joueurs ont, en effet, signé au Gym contre versement d'un transfert au club breton. Des contrats toujours dans l'attente de validation... par la DNCG.

La situation devient en même temps plus compliquée pour Grégorini, Abardonado et Diawara, alors que le Gym était en négociation avec l'OM et le PSG pour obtenir des transferts à prix raisonnable.

C'est donc le visage de l'équipe la saison prochaine qui est peut-être en train de se jouer à travers ces audiences de gestion.

Gernot Rohr (qui était hier après-midi dans l'avion pour La Réunion avec sa compagne et le petit Oscar pour des vacances bien méritées) ayant maintes fois rappelé que le Gym ne doit pas se démunir en prévision d'une deuxième saison dans l'élite souvent plus difficile à négocier.