L'avis de Gernot sur ses joueurs

 

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Damien GREGORINI :

« L'une des grandes satisfactions de la saison. Grâce à lui, la défense a pris confiance. Il a offert son calme, sa sérénité à l'ensemble. C'est aussi un bosseur doté d'un gros mental. Alors, il n'a cessé de progresser au fil de la saison. Il finit avec 38 matchs au compteur. Une référence. Le rêve du footeux. Un championnat complet sans blessure ni coup dur. C'est un vrai pro que nous espérons conserver dans l'effectif. L'avenir est à lui ».

Bruno VALENCONY :

« II a été impeccable dans son rôle de capitaine du banc de touche. L'été dernier, il a su accepter l'arrivée de Damien et la perte de sa place de titulaire. Il a joué contre Metz, en Coupe, et a été très présent. Toujours dans le coup à l'entraînement, il n'a pas lâché. Pour un entraîneur et un groupe, la motivation du deuxième gardien est très importante. Sinon, les petits jeux quotidiens ne veulent plus rien dire. Bruno ne s'est pas désolidarisé du groupe ».

Noé PAMAROT :

« Une révélation. Il a explosé. Lui qui découvrait la L1 a conquis tout le monde. La preuve : son élection comme meilleur latéral du championnat par des journalistes sportifs. Un trophée amplement mérité. Sa polyvalence défensive nous a permis d'adopter un schéma souple. Noé est très important dans notre dispositif tactique. Lui aussi n'a cessé de grimper des échelons. Enfin, dans les duels, il aura été le meilleur niçois. Pourtant, dieu sait si la concurrence était rude... »

Patrick BARUL :

« II aura traversé une bonne saison. Barré par des titulaires affamés, il a peu joué. Mais il aura été disponible, présent, efficace. Dans le bon esprit. Enfin, il nous a évité un but, dans les dernières minutes, à Lens. Sauveur face au club qui est le sien. Un signe... »

Cédric VARRAULT :

« Comme Noé, il aura connu une progression énorme. Impressionnante. Il a éclaté à Lille lors de la troisième journée. Ce soir-là, il a été le meilleur des vingt-deux. En fait, son parcours me rappelle celui d'Evra la saison précédente. Il est entré. Il n'est sorti que sur blessure ou suspension. Cédric, c'est aussi un gros volume de jeu. Une envie et une combativité de tous les instants. Il a aussi su améliorer son pied gauche.
Seul bémol : son tacle à Strasbourg qui lui a coûté trois matchs... Mais il a su réagir, se canaliser. Varrault a le niveau. Comme Pamarot ».

José COBOS :

« Le boss. L'exemple du capitaine. Quand il n'a pas été là, l'équipe semblait orphe-line. José est un guide, un animateur, un aboyeur. Bref, un patron. Capable de bouger le groupe et de parler aux arbitres. Lors des événements de l'intersaison, il s'est battu pour la survie du club. Il a continué dans le même esprit sur le terrain. A croire qu'il a retrouvé sa jeunesse. Parce que question enthousiasme, il est aussi un leader. Et puis, c'est un vrai défenseur qui maîtrise tous les gestes techniques. Interceptions, jaillissements, tacles, relances, placement. Un joueur clé ».

Sammy TRAORE :

« Arrivé début septembre, il a beaucoup progressé. Il a pris le train en marche sans tomber. Chez nous, il s'est épanoui. A pris du relief, de la confiance. C'est un homme à tout faire. Latéral, dans l'axe, derrière, au milieu. Il a gagné son pari. Et nous aussi. Il est capable d'aller plus loin, plus haut. Je ne m'inquiète pas. Il apprend vite. Il doit améliorer son pied gauche et la technique de son jeu de tête. La taille ne suffit pas toujours. Le timing est capital. Il doit également gommer quelques petites chutes de concentration. Il est enfin notre boute-en-train ».


Pancho ABARDONADO :

« Volonté, rigueur, gênérosité, présence, sens du sacrifice, il est un peu le symbole de l'OGC Nice, version 2002-2003. ll n'a pas manqué une minute de championnat. Le genre de record qui veut tout dire. Régulier et constant également dans ses performances, Pancho est un défenseur dans l'âme. Il aime se battre, défendre ses couleurs. Aller chercher le ballon chez l'adversaire. Face à son rival, il se sert de son corps mieux que quiconque en France. Témoin, ses matchs face à Cissé où il ne fut jamais dépassé malgré la puissance et la vitesse de l'Auxerrois. Il est aussi un garçon respecté, aimé , écouté. Certains joueurs sont sous son aile. Protégés, guidés. Sur le terrain et en dehors, Pancho a un coeur énorme. Nice fera tout pour le garder ».

Thibault SCOTTO :

« Sa saison aura été gâchée par  les blessures à répétition. Dommage. Il a des qualités de vitesse et de polyvalence qui auraient pu nous apporter davantage ».

Jean-Charles CIRILLI :

« II a participé au début de l'aventure. C'est un joueur intéressant mais, lui aussi, a été freiné par des blessures. Peut et doit progresser ».

Pablo RODRIGUEZ :

« Un technicien hors pair. Mais victime de son jeu sans ballon, il ne rentrait pas dans mon schéma. La concurrence était vive au milieu ».

Serge DIE :

« II arrive. Il faut donc attendre et voir. Mais il a de gros atouts. Il voit vite, joue juste, semble dans le bon tempo, maîtrise le mouvement, sait se montrer disponible. C'est une recrue de choix ».

EVERSON :

« Pari gagné pour un joueur qui vient de D3 allemande. Il allie à la perfection la puissance et la technique. C'est un battant, un gagneur. Un taureau. Il sait défendre et attaquer. Tacler et marquer. Il presse, récupère, distribue... Il galvanise ses coéquipiers. Il nous a amené énormément. On ne le lâchera pas. Everson, c'est l'affaire du siècle ! »

Eric ROY :

« II est arrivé chez nous dans le but de garder le rythme. Il a signé. Et il est devenu un titulaire indiscutable. Tout ça, naturellement. Sa technique, son intelligence tactique et son expérience nous ont fait un bien fou. Eric est un joueur précieux. Très utile dans les airs. Parfois décisif comme face à Montpellier. Calme, il sait lire et décrypter tous les jeux. Sammy Traoré l'a surnommé "le PDG". J'adore ! »
 

Joann BIGNE :

« La technicité. Mais aussi la combativité. Je suis très satisfait de sa saison. Il nous a apporté beaucoup. Sur le pré, il donne tout. Il faut le voir à la fin des matchs, il est vidé. Sa signature ferme et définitive a comblé tout le monde. Une pièce essentielle du dispositif niçois. Après avoir longtemps galère à Rennes, il a trouvé une place au soleil. Et il n'est pas du style à s'endormir sur ses lauriers ».

Romain PITAU :

« Notre métronome. Un travailleur. Le spécialiste du jeu à une touche. Le roi de l'interception. Romain, c'est la justesse et l'intelligence. Un guerrier lucide. Le joueur indispensable. Subtil, réaliste. En plus, il comprend tout très vite. C'est aussi un garçon avec qui il fait bon vivre et évoluer. Dans un groupe, il est agréable, à l'écoute, influent. Je le connais depuis Créteil, Pitau, c'est le très haut niveau ».

Cédric MIONNET :

« II nous a apporté de la fraîcheur. Et deux jolis buts. Il s'est bien intégré. Cédric commence à trouver sa place. Mais il faut lui donner encore un peu de temps. Il a un jeu mobile très utile. Je compte sur lui la saison prochaine ».

Oumar BAKARI :

« II est doté d'un gros potentiel physique et tactique. Grâce à la confiance de tous, il peut devenir un excellent joueur. Il est en apprentissage dans le métier. Je crois en lui ».

Adekanmi OLUFADE :

« Un joker intéressant. Incisif, explosif, décisif comme à Auxerre. Il est plus à l'aise dans un jeu basé sur le contre. Sa jeunesse lui offre une belle marge de progression. Il nous aura donné un bon coup de main ».

Poussin MESLIN :

« Une terrible blessure au genou a gâché toute sa saison. Mais on connaît son talent, son flair de buteur, sa générosité, son sens du jeu, ses ambitions, son amour du maillot. Pour lui, 2003-2004 sera tout autre. Je prends les paris... »
Serge AYEL1 : « II a d'énormes qualités pas encore confirmées au plus haut niveau. Vitesse, sens du dribble, spontanéité, accélération. Il ne manque pas d'atouts. Mais il aura vécu une saison en dents de scie. Sa jeunesse nous laisse des tonnes d'espoirs ».

 

Kaba DIAWARA :

« II a vécu une première partie de championnat exceptionnelle. Avec des fulgurances. Des buts et des gestes magnifiques. C'est là sa première saison pleine en pros. Alors, il est logique qu'il ait un peu faibli sur la fin. Avec lui, on a trouvé l'attaquant et le buteur qu'il nous fallait. Il a beaucoup donné et si l'équipe n'a cessé de progresser, c'est aussi grâce à lui. Je ne suis pas vraiment surpris par son chemin actuel et son potentiel. Combatif, efficace, généreux, sensible, lui aussi symbolise la saison ensoleillée du Gym ».

Malek CHERRAD :

« Et si c'était lui qui avait le plus progressé de tout le groupe ? Cinquième sur la liste des attaquants en début de saison, il a fini dans les deux premiers avec Kaba. Il a travaillé. Il est le meilleur exemple de la formule "On joue comme on s'entraîne". Malek est l'avant-centre moderne. Capable d'aller faire le pressing avant de se retrouver face au but. Il doit garder cet état d'esprit de challenger. Il le sait. Je suis exigeant avec lui. Parce qu'il peut franchir d'autres caps ».