5 questions à Cobos  

 

                                                                   

 

- Le match de votre « remplaçant » au poste, Eric Roy ?


- On en attendait pas moins de lui. Eric a été très efficace, sobre, bon dans le jeu de tête. Il a tranquillisé sa défense. Les deux joueurs au marquage, Sammy (Traoré) et Pancho (Abardonado), n'ont pas commis la moindre erreur, et sur les flancs, Patrick (BaruI) et Cédric (Varrault), ont été très en vue aussi.


- Le fait de courir après le score ?


- On est revenus, signe de caractère. Maintenant, à l'extérieur, on aimerait reprendre la bonne habitude de marquer en premier. En perdant, on se serait retrouvés 6°. Quatrième, c'est bien mieux pour la confiance. A Bastia, le danger est surtout venu des joueurs qu'on n'attendait pas, comme Vignal et Ferreira. A 1-1, je voulais éteindre la télé. Pas évident, ce sentiment d'impuissance. C'est pire que dans les tribunes !
 

- Le secret de ce groupe ?


- Avant le match, quelqu'un m'avait demandé :comment Nice va-t-il s'y prendre pour combler les absences ? J'avais dit : on enlève trois battants, on a qu'à remettre trois battants. C'est ce qui s'est passé.


- La course à l'Europe ?


- Pour le titre, les Marseillais seront difficiles à rattraper. Les places européennes vont se jouer dans un mouchoir. C'est de plus en plus dur, mais il faut essayer de faire le plein à domicile. L'équipe qui sera la plus forte mentalement tiendra jusqu'au bout. Pour l'instant, on a eu cet avantage-là...


- L'affaire Everson ?


- il ne s'agit pas de pleurer. On doit simplement constater des choses anormales. Le Conseil de l'éthique épingle sur la foi de photo parues dans la presse, puis change de fonctionnement en cours de route. Il faut un règlement clair, qui s'applique toute une saison. Sinon, les injustices sont inévitables. L'histoire de visionner tous les matches, je suis sceptique. Le foot est un jeu qui doit se décider en direct, pas à coup de procédures ! Si l'on doit utiliser la vidéo, pourquoi pas. Mais alors, mieux vaudrait un cinquième arbitre au stade devant l'écran, en mesure de signaler les actions d'anti-jeu à l'arbitre de champ, munie d'une oreillette. Ce système fonctionne déjà dans le football américain. Vouloir refaire les matches a posteriori, c'est un mauvais compromis.