Jacques Peyrat : " Un goût amer "

                                                         (extrait )

                                                                

 

« Je constate tout d'abord que dans des domaines différents, trois responsables à ' des degrés divers sont poursuivis sans que je sache pourquoi. Je vais essayer de l'apprendre. Par ailleurs, savoir que les forces de police assistées par un juge d'instruction et un procureur adjoint se sont déplacées en mairie, c'est pour moi quelque chose d'extraordinaire au sens littéral du terme. Depuis cinq mandatures que je siège au conseil municipal je n'avais jamais assisté à cela. » '
« Pour moi, poursuit Jacques Peyrat, la justice se rend dans le secret du cabinet d'un juge d'instruction. Ne pas respecter la présomption d'innocence est quelque chose d'ahurissant. Car, quoi qu'il arrive, si comme je le crois, ou ose l'espérer, ces trois personnes sont libérées, leur carrière n'en est pas moins brisée.
« Par contre, si les faits étaient établis alors, outre la stupéfaction et la confiance trahie, je prendrais des mesures exceptionnelles. »
« Ce soir a un goût amer. »