C'est aujourd'hui la DNCG

extrait

Convaincre à tout prix le « tribunal » de la DNCG de la viabilité du dossier niçois, ce matin à 10 h 30 au siège de la FFF à Paris, c'est la mission impartie à un trio de choc : le président de l'OGCN, Maurice Cohen, Gilbert Stellardo et Jacques Gallot, expert-comptable du club.

Le temps commence à presser afin de préparer au mieux une saison, celle de la confirmation d'un groupe homogène et solidaire où l'effet de surprise ne jouera plus face aux autres formations de L1.

Une décision positive de la DNCG, c'est-à-dire l'annulation de la décision concernant  l'interdiction de recruter à titre onéreux  débloquerait enfin les contrats de Bigné et Meslin et devrait déboucher sur les négociations attendues avecAbardonado et Grégorini.

Pour mettre toutes les chances de leur côté, les Niçois ont planifié une augmentation de capital de 4,27 millions d'euros comme leur demandait la DNCG. Elle aura lieu en deux fois : avant la fin juillet et avant le mois d'octobre 2003.

Un dernier effort qui devrait compter dans la décision,Maurice Cohen offre un visage paisible, celui d'un homme sûr de son fait.

« Je le dis encore, je suis confiant mais passer devant la DNCG c'est comme passer devant un tribunal,Rien n'est jamais acquis d'avance. »

Si une décision négative (confirmation de ne pas recruter à titre onéreux) était prise, alors le Gym reviendrait à la case départ : « Si tel était le cas, nous serions obligés de ne prendre que des joueurs libres ou prêtés comme la saison dernière.

Nous nous débrouillerons comme on l'a déjà fait auparavant. »

Une dernière alternative avec une décision en demi-teinte qui obligerait les dirigeants à faire jouer leurs relations avec les autres clubs de L1 et d'ailleurs pour « monter » une équipe compétitive qui jouera l'Intertoto début juillet.

« On trouvera des solutions avec des clubs comme Rennes ou Marseille avec qui nous avons d'excellents rapports. » confirmait Maurice Cohen.

Seule certitude pour l'instant :l'accord trouvé entre Berville et l'OGCN qui a permis à ce dernier de signer à Gueugnon (L2) malgré les deux ans de contrat qui lui restaient.

Malgré un marché plus que maussade, le travail de Roger Ricort paye et le dégraissage de l'effectif niçois continue son petit bonhomme de chemin.