ERIC ROY

                                                      

 

- Bastia-Nice ?


- Au vu des derniers résultats de Bastia, c'est un match qui peut faire peur. Les Corses marchent fort. Mais nous avons des arguments, des qualités, de l'envie, des valeurs. Je pense que ce sera un combat. Apre, intense, dur, loyal et indécis. De toute façon, un voyage à Bastia est toujours périlleux. Quelle que soit l'époque, quelle que soit l'équipe du SCB... Il y a là-bas une ambiance et une atmosphère particulières dues à l'identité corse. Moi, je trouve ça bien. Tout comme je me réjouis de voir l'identité niçoise prendre de plus en plus de place 'au Ray comme dans la ville.


- Bastia ?


- L'arrivée de nouveaux joueurs comme Silvestre, Batlles ou Vignal semble apporter un plus au groupe. Le domaine physique a pris du relief et la touche technique une nouvelle dimension. Il y a aussi un état d'esprit qui ressemble au nôtre. Enfin, avec les victoires, une dynamique s'est créée. Le SCB surfe sur la bonne vague. Comme nous avons su le faire en début de saison. Enfin, il y a Flo. Et je vois que ces
derniers temps, c'est le vrai Maurice.


- Furiani ?


- Il y a pas mal de choses qui s'y sont passées. Des épopées magnifiques comme des événements tragiques. Furiani, c'est la Coupe d'Europe. C'est aussi le drame de la Coupe de France. Ce stade a une histoire. C'est un lieu mythique. Un endroit où il y a toujours un défi à relever.


- Le match aller ?


- On l'avait bien maîtrisé. Les Bastiais étaient alors en difficulté. Ils se cherchaient. Leur but semblait être de limiter la casse. Bref, il y aura de la revanche dans l'air...


- Maurice ?


- Un instinctif. Un attaquant et un homme vrais. Un joueur et un garçon intelligents. Un buteur qui flaire les bons coups. Sur le terrain, c'est un combattant. En dehors, c'est quelqu'un de rare, d'attachant, d'une infinie gentillesse. C'est mon ami.
 

                                                       FLORIAN MAURICE    

                                                            

- Bastia-Nice ?


- Un gros match. Pour eux comme pour nous. Parce que si nous battons les Niçois, nous leur passons devant au classement. Voilà un joli challenge. Aujourd'hui, on peut parler d'un choc de prétendants à l'Europe. Chose que personne n'aurait imaginé en début de saison. Samedi soir, il y aura, bien sûr, des duels, de l'engagement... Mais je pense que c'est l'équipe qui jouera au football qui empochera les trois points. Bref, il faudra d'abord penser à bien jouer...


- Bastia ?


- Nous avons trouvé une stabilité dans le jeu. Les arrivées de Silvestre, Batlles et Vignal ne sont pas étrangères à ces nouvelles certitudes. En fait, il nous fallait un déclic. Un match référence. Ce qui arriva le 18 décembre lors de la venue de Nantes à Furiani. Depuis cette victoire (3-1), nous traversons une période d'euphorie. Il y a eu une prise de conscience individuelle et collective qui nous donne des ailes. Dans le comportement, comme dans les vertus, Bastia ressemble à Nice. La même ambiance, la même solidarité.


- Furiani ?


- Quand je venais dans ce stade ave Lyon ou Marseille, je savais que toi pouvait arriver. Maintenant que je suis l'intérieur, je comprends. Il y a ici u honneur à défendre ce maillot. Et ça n veut pas dire mettre des pains à l'advei saire. Non, juste se bouger les fesse.Se battre pour le SCB. Actuellement, l public est heureux. Et Furiani est rede venu un lieu délicat pour les visiteurs.


- Le match aller ?


- Nous avions été nuls ! Nous étions dans le brouillard et les Niçois sur un nuage.


-Roy?


- A Lyon, mais surtout à Marseille, j'a passé de très bons moments avec lui Nous étions toujours ensemble. Et j'aimais bien évoluer devant lui. C'est un joueur technique, un doué. Il fait une belle carrière, mais il aurait pu faire un grand parcours. Avec de très gros clubs. Je suis heureux de le croiser pour ce derby. Même si ce n'est pas un méchant, j'espère qu'il ne naviguera pas trop dans ma zone...