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           SERGE AYELI                                       A            NICE      MATIN     (16/11)

 

 

Ce défi auxerrois ?

 

On va là-bas pour jouer les coups à fond, pour produire du jeu, mais en sachant qu'avec Auxerre, il faut redoubler de vigilance. L'AJA n'a pas son pareil pour endormir l'adversaire et lui planter ensuite une épée... Il n'y a qu'à voir les internationaux qui composent cette équipe. Il faudra donc avant tout rester fidèles à nos vertus de solidarité et d'abnégation.

Djibrill Cissé ?

Il revient de blessure, mais on connaît ses très grandes qualités. Un danger permanent. Benjani est aussi très adroit.

Le fait de jouer à l'Abbé-Deschamps ?

On a vu ce stade de nom­breuses fois à la télé, notam­ment lors des Coupes d'Euro­pe, et c'est vrai qu'on attend ce rendez-vous avec impatience. C'est l'antre de Guy Roux ! Selon moi, il n'y a pas de doute que l'AJA fait partie des cinq meilleures équipes du championnat.

D'un autre côté, en Ligue 1, il n'y a pas un week-end où tu joues contre une équipe facile. A force, l'environnement, le stade, le prestige de l'adversaire, on y pense moins, même si ça fait toujours quelque chose au moment de pénétrer sur la pelouse.

Ça risque de chauffer dans la surface. Un mot de l'attaquant sur Damien Grégorini ?

C'est simple, il rassure tout le monde. Il n'a cessé dé s'affirmer au fil de matches. Nice a de la chance d'avoir un gardien de cette envergure

Physiquement, Serge Ayeli est-il à 100 % aujourd'hui ?

Pratiquement, oui. A un ou deux matches près, peut-être, j'ai retrouvé le rythme, ma blessure n'est plus qu'un mauvais souvenir. Franchement, ça fait plaisir de retrou­ver tous ses moyens, d'avoir le sentiment de pouvoir livrer son maximum. C'est la fin d'une longue attente un peu frustrante...

Il ne vous manque plus qu'un premier but en Ligue 1 ?

Oui, mais je ne fais pas une fixation là-dessus. Je pense d'abord à être perfor­mant dans le jeu, et si la réus­site doit venir, elle viendra.

Votre entente avec Kaba Diawara ?

Excellente. Ça dépasse le cadre du terrain. Kaba est pour moi un exemple, le joueur qui va toujours au charbon, qui ne lâche jamais rien. Avec son expérience, il me parle, et j'écoute. Quand il est arrivé, j'ai un peu joué le rôle du guide touristique, histoire de montrer la ville. Lui, c'est un guide tout court