L'Europe , la meilleur école

 

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Hier matin, Malek Cherrad (pointe aux adducteurs), Eric Roy (béquille à la cuisse) sont restés aux soins. Rien de sérieux.

Everson était bien remis de son malaise, consécutif à un choc au niveau du menton, en fin de match.

Le retour contre les Suédois d'Orgryte a été engagé, mais n'a pas laissé trop de traces.

La qualification en poche, les Aiglons vont poursuivre leur préparation sur le mode compétition. Ils ne s'en plaignent pas.

A l'image de José Cobos, « dispo », avant le décrassage, pour revenir sur la manière niçoise.

« On savait qu'avec une semaine de travail en plus, on serait mieux en jambes. L'objectif était d'effectuer un pressing d'entrée. Il fallait empêcher les Suédois de jouer long, comme ils l'affectionnent, avec des joueurs en pivot devant », relève le capitaine.

« Quand on a baissé d'un cran, physiquement, le danger est de suite arrivé. On a tenu, à la volonté. Orgryte ? Ils m'auront surpris par leur qualité.

« Ce n'est pas seulement le physique, il y avait tout, la vitesse, la technique. J'ai disputé pas mal de matches de Coupe d'Europe, je me souviendrai de celui-là. »

"L'Europe" la meilleure école

Cobos a le sourire. C'est surtout qu'il a apprécié « son » Gym. « Après le match, des gens nous ont dit : on vous retrouve comme on vous a laissés, c'est bien.
« Ça fait plaisir, il me semble que ça correspond à la réalité. Nice revient avec la même volonté de réussir, fidèle à ses valeurs, prêt à ne rien lâcher. Avec un avantage : une saison passée à jouer ensemble. Pour les automatismes, ça compte. »

On lui demande si le Gym ne risque pas d'user la gomme, dans cette course chaude à l'UEFA.

José balaie avec conviction :« La compétition, ça permet d'apprendre. L'Europe, c'est la meilleure école pour la concentration. On en a parlé entre nous : ce n'est pas tous les ans qu'on a la chance de représenter à la fois son club et son pays. Il faut prendre l'Intertoto comme un moyen de progresser. Le championnat reste la priorité. Pour l'instant, on ne pense pas à un parcours jusqu'à l'UEFA. Si on arrive à passer le Werder Brème, ce sera autre chose ».

Nice - Brème : « Une affiche qui sent l'Europe à plein nez », remarque le libéro. Un gros défi, évidemment. Capt'ain est bien dans son élément.