Nice : passeport Europe

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C'est déjà l'Europe à Nice et il n'y a pas eu de match amical contre Stuttgart mais une vraie rencontre entre professionnels I Et les Niçois de Gernot Rohr se sont régalés dans cette répétition de luxe contre le second de la Bundesliga.


Dans un Ray confortablement garni, ils ont pris l'avantage dés la 7e minute à la suite d'un bon service de Cherrad dans le dos des grands défenseurs allemands. A la réception, le contrôle de Mionnet lui permettait de battre tranquillement Benaglio.
Ensuite, Nice s'est appliqué dans un football sérieux, bien construit, très professionnel. Bien dans la tradition de cette saison réussie. Comme si les partenaires d'Eric Roy avaient décidé de ne rien lâcher. De ne pas tomber dans la facilité et le folklore d'un match sans enjeu mais où l'orgueil a encore sa raison d'être.
Grégorini a pourtant été très sollicité mais il n'a jamais fauté sur sa ligne à l'image de ce coup franc de Meira parfaitement maîtrisé (36'). Il devait pourtant concéder une égalisation à bout portant de Ganéa en fin de première mi-temps sur une longue diagonale qui avait déstabilisé la ligne rouge et noire (38').


La deuxième mi-temps a forcément été moins intense mais est restée très engagée avec de nombreux remplacements des deux côtés. Elle a aussi permis de constater que les grands joueurs ont toujours un joli pouvoir de fascination : quand Balakov est rentré, le jeu de Stuttgart s'est éclairé comme par enchantement. Une équipe a toujours besoin d'un électricien !


Et Sergé Die ? L'Ivoirien débutait sous ses nouvelles couleurs dans une position axiale. Un peu à la manière de Guardiola, l'ancien Barcelonais. Toujours disponible dans le rond central pour la première relance, très « flipper » dans ses attitudes grâce à une excellente technique et une bonne vision du jeu,le gaucher a réussi son entrée, bien calé entre Pitau et Everson. Ce n'est pas un sprinter mais il sent bien le jeu et travaille beaucoup en déviation. L'homme a du talent mais il faudra le revoir dans un match officiel pour porter un vrai jugement. Il est sorti peu après l'heure de jeu sous un joli tonnerre d'applaudissements.

 

                                                                                     En bref

Kaba Diawara était soulagé après le «nettoyage» de sa cheville, le matin même dans le service du docteur Lagrée. Il sera au repos jusqu'à lundi mais il ne veut manquer Lyon pour rien au monde.

Précaution. José Cobos n'était pas sur la feuille de match mais le capitaine niçois n'était pas blessé. « Simple précaution » a dit Gernot Rohr.


Brillants. Ils l'ont été les deux internationaux «18 ans» du Gym, Anthony Scaramozzino (libéro) et Franck Padovani (attaquant). Ils ont participé à la probante victoire des Bleuets contre l'Allemagne à Dusseldorf 2 à 0.