L'OGCNICE TOUJOURS AU POINT

                                                                        (extrait )

                                                         

 

D'abord mille excuses...
On ne sait si c'est le froid ou bien la latitude qui nous fit à ce point perdre le nord, mais quand on vous parlait de cinq matchs nuls alignés consécutivement par l'OGC Nice (voir notre édition d'hier), il fallait bien évidemment comprendre... quatre. En effet, depuis leur défaite à Troyes (1-0), Cobos et les siens ont cumulé quatre résultats nuls : contre Sochaux, à Bastia, contre Nantes et à Lens.


Cette erreur que vous voudrez bien nous pardonner nous permet en fait de rebondir. Car si un nul contre Sochaux voire même Nantes à domicile, peut faire désordre, un point ramené de Furiani ou à plus forte raison de Bollaert, incite plutôt à l'optimisme.
Face à quarante mille et onze Lensois, il faut une bonne dose d'abnégation, de courage - et de chance aussi - pour repartir d'Artois, autre que les pieds devant.
Cette bonté d'âme que le destin avait refusé aux Aiglons à Troyes (penalty manqué par Diawara et but troyen dans la foulée), il leur offrit en plaçant Patrick BaruI (un garçon qui ne l'oublions pas est prêté au Gym par le Racing !) sur la trajectoire du ballon frappé de la tête par Sibierski.

Après 90 minutes de générosité dispensée, il eut été dommage d'en finir différemment que sur ce partage équitable.
« C'est une bonne performance qu'a réalisée l'équipe, insiste Damien Grégorini. On était bien dans le match, on n'a pas commis d'erreurs. Même avec un seul attaquant, on a su produire du jeu et se créer des occasions. Dans un bon stade avec une grosse ambiance, il faut savourer ce résultat. »


Jacques Abardonado, qui donna dans le tampon et se montra un cerbère zélé, n'est pas le moins satisfait de ce 46' point acquis dans le Nord : « C'est une excellente chose, face à une équipe de Lens invaincue en 2003. Des matchs comme ça, j'adore, ce sont des combats et on a répondu présent. On va dire que le match nul est équitable, même si on a eu des occasions pour faire mieux. »
Savourons donc comme « Pancho » ce nouveau point arraché à une destinée qu'on nous promettait contrariée et qui continue - jusqu'à preuve du contraire -de nourrir nos fantasmes européens :
Nice est pour l'instant cinquième, donc en position de jouer la coupe de l'UEFA, même si ses quatre poursuivants comptent un match en moins.


De ce match à Lens, Gernot Rohr veut surtout retenir les perspectives tactiques qui s'offrent à lui désormais. Il s'en explique :« On ne peut que se satisfaire du résultat. On a évolué avec un schéma différent (Ndir : un seul attaquant!, beaucoup de monde au milieu de terrain. C'était la première fois qu'on jouait comme ça et j'ai noté qu'il y a eu plus d'appuis et de soutien derrière l'attaque avec des frappes d'Everson, des bonnes passes de Pitau. Ça nous ouvre des horizons. Ce match confirme cette impression de nouvelle dynamique qui nous était apparue dans la semaine lors des entraînements. »


Des supporters niçois interpellés


Heureux comme des Ulysse, les joueurs eurent le vol du retour particulièrement gai, Sammy Traoré allant jusqu'à prendre le micro de l'hôtesse pour saluer ses trois « sombreros » testés avec succès sur Yohan Lachor !
Dans ce concert de réjouissances, on émettra quand même un sérieux bémol à l'adresse des supporters niçois, ou tout au moins ceux qui s'en prétendent.
Car une fois de plus, l'image du club aura été écornée par les incidents qui déroulèrent une heure avant le coup d'envoi dans l'enceinte du stade .
Quelques énergumènes pour lesquels le football n'est qu'un prétexte à la violence gratuite et qui vont finir, un jour ou l'autre, par nuire gravement aux intérêt sportifs du Gym...
Cette semaine, le championnat fait relâche sans que Cobos et ses camarades ne nous abandonnent pour autant .On les retrouvera mercredi au Ray ( match amical face à Stuttgart (19 heure)


Hier, tout le monde n'a pas participé au décrassage, l'épopée lensoise ayant laisser des traces : Bigné souffre bien d'un entorse de la cheville (il devra observer du repos), Cobos, Roy et Traoré sont restés aux soins car relevant de menus bobos, tandis qu'Everson est allé faire soigner d'urgence une rage de dents.


Enfin, rappelons à l'adresse de ceux qui seraient en manque d'Aiglons qu'on les attend en « guest-stars » aujourd'hui à la Foire de Nice !