Noé , Gernot et les autres...

extrait

 

Un pour tous, tous pour un.

Cette tirade célèbre de l'œuvre de Dumas n'a jamais été autant d'actualité que cette saison au Gym.

Aussi, quand un trophée vient récompenser en fin de campagne l'un des Mousquetaires du Ray, c'est tout le groupe qui en est honoré.

Hier après-midi, dans les Ssalons de l'hôtel West-End, Noé Pamarot a reçu la première récompense individuelle de sa jeune carrière.

Désigné par le jury TPS-RTL composé de journalistes (presse parisienne et régionale), l'Aiglon a été sacré « meilleur arrière droit » de ligue 1.

Mais ses premiers mots sont allés à ses camarades :
« C'est une grande fierté, je le vois surtout comme une récompense pour tout le groupe. C'est quand même grâce à cette équipe que je suis arrivé là, je sens leur confiance, comme celle du staff. Si le jury m'a désigné individuellement c'est bien, mais je pense qu'il pouvait aussi bien en choisir d'autres. Ça prouve que le travail que j'ai fourni commence à payer. Je reviens de loin, après tout ce que j'ai vécu... Ça va me pousser à travailler encore plus ! ».

Modeste, Noé. Ça lui va comme un gant du reste. Pour la petite histoire, sachez qu'il a obtenu 47 % des suffrages, devançant au poste le Monégasque Eric Cubilier (27 %) et l'Auxerrois Johan Radet (26 %).

Rohr : « Pour moi, l'exemple, c'est Guy Roux »

Autre Niçois à l'honneur, Gernot Rohr.

Même s'il n'est arrivé que second, l'Aiglon en chef est dans le tiercé gagnant des entraîneurs. Ayant recueilli 28 % des suffrages, il est certes assez loin d'Alain Perrin,
qui obtient le Trophée avec 56 % mais sa présence n'est pas usurpée. D'ailleurs, Gernot termine devant Didier Deschamps (16 %), et en rigole franchement.
« Je ne savais même pas que j'étais nominé, mais c'est bien, c'est la troisième fois qu'on gagne le derby ! Plus sérieusement, comme le dit Noé, la réussite de ce groupe est collective. Moi, je m'inscris aussi dans un staff, je suis bien entouré et ça me permet de me consacrer à d'autres tâches ».

Quand nous lui avons proposé de nous livrer le nom de celui que lui-même aurait pu élire, la réponse est tombée instantanément : « Moi, j'aurais élu Guy Roux. Pour moi c'est un exemple. Le travail qu'il effectue depuis tant d'années à Auxerre est toujours payant. Cette année encore, c'était la dernière équipe française en coupe internationale, elle est en finale de coupe de France et bien placée pour finir quatrième. C'est un exemple pour tout éducateur qui se veut partisan de la formation. Il a prouvé qu'avec peu de moyens, on peut avoir de la réussite ».

Hier, c'était jour de fête chez les Aiglons. Ce qui ne les a pas empêchés de travailler leurs gammes, évidemment. Eric Roy n'a pas participé à l'entraînement, tandis que José Cobos s'est abstenu de l'opposition en fin de séance.

Concernant les négociations en cours, une prolongation de contrat avec revalorisation salariale sera proposée à Everson demain (il lui reste deux ans actuellement).

Par ailleurs, une proposition a été adressée lundi à Rennes pour Bigné, mais certainement en dessous des 600.000 € réclamés par les Bretons.

Nice a beau être un club de Mousquetaires, on n'y mène plus grand train comme à la cour des rois transalpins