Nice - Toulouse (1 - 1)
Fiche technique
Stade du
Ray, OGC Nice et Toulouse FC 1 à 0 (mi-temps 1-0)
9.968 spectateurs
Arbitre : M. Malige
Buts :
Nice: Ederson (42è)
Toulouse:
Gignac (86è)
Avertissements :
Nice: Ederson, Rool, Balmont, Hellebuyck
Toulouse: Dieuze, Mathieu, Cetto à Toulouse
Les
équipes :
Nice : Lloris - Apam, Hognon, Kanté, Rool - Echouafni (c), Balmont, Hellebuyck,
Ederson (Traoré, 69è) - Koné, Bamogo (Job, 81è)
Toulouse : Douchez - Paulo Cesar, Cetto, Ilunga, Mathieu - Sirieix, Fabinho
(Gignac, 71è), Dieuze (c), Mansaré (Bergougnoux, 71è), Emana - Elmander
Résumé Sport24.com
Le TFC a eu chaud
Toulouse
n’est pas passé loin de la correctionnelle à Nice. Menés 1-0 avec un penalty en
leur défaveur, les hommes d’Elie Baup ont réussi à inverser la tendance pour
égaliser sur la fin et ramener un bon point (1-1).
Après un match nul contre Rennes (1-1), Nice avait l’avantage de recevoir une
deuxième fois consécutivement. Mais là encore, l’équipe visiteuse était une
écurie européenne, Toulouse, en quête de rachat après sa défaite au Stadium
contre Strasbourg (1-3) et avant le match retour contre Liverpool à Anfield
Road.
Nice réaliste
Dans une
très chaude ambiance estivale à Nice, les deux formations commençaient la
rencontre par une longue période d’observation. Les tacles étaient engagés et
les deux formations tentaient de passer sur les côtés, sans grand succès. Du
coup, les hommes de Frédéric Antonetti se contentaient de frappes lointaines.
Ederson, à deux reprises (17e et 19e), ne parvenait pas à ajuster son missile.
En face, Mathieu était mieux calibré, mais Lloris était sur la trajectoire
(15e). Les rares moments chauds avaient finalement lieu sur coup de pied arrêté.
Hellebuyck, à la baguette côté niçois, inquiétait Douchez (36e), et sur corner,
Elmander décroisait trop sa tête au premier poteau (41e). Les Aiglons trouvaient
alors l’ouverture sur un centre de la droite d’Apam très mal négocié par
Mathieu. Ederson était à la réception et ajustait du droit les buts de Douchez
(1-0, 42e). Enfin lancés dans la rencontre, les Niçois appuyaient sur le
champignon et Bamogo, une nouvelle fois de loin, voyait sa frappe raser le
montant toulousain (44e). A la mi-temps, les Niçois n’étaient pas malheureux de
mener 1-0.
Toulouse s’en sort
bien
C’était
un tout autre match qui débutait à la reprise. Les 22 acteurs jouaient enfin
libérés et les occasions se multipliaient de part et d’autre. Bamogo (46e) et
Echouafni (50e) enflammaient une première fois le Stade du Ray. Mais ce n’était
rien à côté du penalty accordé par M. Malige pour une intervention illicite sur
Koné. L’Ivoirien voulait se faire justice lui-même mais trouvait le poteau droit
(51e). Au fond du trou, les Haut-Garonnais concédaient encore une énorme erreur
défensive dont Bamogo était tout proche de profiter (53e). Pourtant, les hommes
d’Elie Baup revenaient dans le coup sous l’impulsion d’Elmander. Le Suédois
servait sur un plateau Sirieix, qui perdait son duel avec le portier niçois
(55e). Son homologue toulousain vivait, lui, une soirée cauchemardesque. Après
une faute de main dans la zone de but s’ensuivait un gros cafouillage et un
sauvetage sur sa ligne de Sirieix (57e). Douchez était encore mis en danger sur
un corner direct d’Ederson qui filait sous la barre (63e). Mais le gardien du
Téfécé était bien présent sur sa ligne sur une superbe tête de Koné (64e).
Après quelques moments chauds, les Toulousains sortaient la tête de l’eau, et un
centre de Sirieix trouvait la tête de Dieuze. Le capitaine du Téf était
contrarié par le poteau niçois (68e). Après ce léger sursaut, la domination des
visiteurs était stérile… jusqu’aux tous derniers instants. Sur un coup-franc de
Paulo César, Gignac coupait la trajectoire au premier poteau et devançait Lloris
(1-1, 88e). Le coup était dur pour le Gym, qui était rejoint dans les derniers
instants comme la semaine précédente. Et ça aurait pu être encore pire pour les
Aiglons, si Bergougnoux n’avait pas trouvé le portier azuréen sur la trajectoire
de sa frappe dans les arrêts de jeu (90e+3). Au final, le match nul contentait
les Toulousains, un peu rassurés avant leur déplacement en Angleterre.
Le jeu et les joueurs
par Sport24.com
Privé de
Lilian Laslandes, Frédéric Antonetti affrontait Toulouse avec le même dispositif
que face à Rennes, Bamogo remplaçant l’ancien Bordelais. Associé à un
virevoltant Koné en pointe, le néo-titulaire a surtout vendangé, et a
logiquement été remplacé par la nouvelle recrue niçoise, Job. Le Camerounais n’a
pas véritablement eu le temps ni l’occasion de se mettre en évidence. Au
contraire d’Ederson, intenable au milieu. Le Brésilien a posé beaucoup de
problèmes aux Toulousains, même si ses frappes n’étaient pas dans leur meilleure
forme. Dans les buts, Lloris a sorti quelques parades exceptionnelles, même s’il
n’était pas assez prompt sur le coup-franc qui a mené au but.
De son côté, Elie Baup avait toujours de gros problèmes défensifs avec les
absences prolongées de Congré, Arribagé et Ebondo. Du coup, l’arrière garde
toulousaine a beaucoup souffert, à l’image d’Ilunga, souvent débordé par Koné.
Symbole de cette fébrilité : Douchez. D’habitude si sûr, le portier
haut-garonnais a montré d’inquiétants signes de fébrilité. Au milieu, Sirieix a
confirmé qu’il était en grande forme. Ses trois poumons lui ont permis d’être
présent sur les phases offensives comme sur sa ligne pour sauver un but tout
fait. En attaque, Elmander a encore une fois été très présent, mais n’a pas
véritablement eu l’occasion de marquer.
Avis Latérale Nissart
Nice a encore manqué le coche à cause d'une erreur d'arbitrage sur le but des toulousains mais pas seulement. En effet, comment passer sous silence le manque d'efficacité des niçois devant le but que ce soit dans le jeu ou lors de coups de pieds arrêtés. Les niçois peuvent nourrir quelques regrets ce soir mais est-ce pour autant qu'il faut snober 3/4 des tribunes. Il faut peut être leur rappeler que les supporters ne se limitent pas au sud. Et plus globalement que le public mérite d'être respecté...
La revue de presse
Toulouse à moitié rassuré par l'Equipe
Nice : vraiment rageant ! par Nice Matin
Nice rate le coche par Eurosport
Réactions
Frédéric Antonetti:
Ce match me rappelle-t-il celui de Rennes? Sur l'évolution du score, peut-être, mais sur le contenu, non. On a réalisé une prestation beaucoup plus pleine que face à Rennes. Je suis déçu pour les joueurs qui auraient mérité de gagner. Il faut se révolter contre le sort, continuer à travailler. Dans le football, il faut un brin de réussite qu'on a pas eu ce soir. On a besoin de confiance, il y a de la déception mais pas d'abattement car l'équipe est en très nette progrès.
Elie Baup :
"Nous avions besoin d'être réactifs, solidaires après la mauvaise série de résultats et de blessures. On a vu un Toulouse uni en seconde période. Il fallait alors relever la tête, gagner des duels plus haut. C'est ce que l'on a fait. Ce nul nous fait du bien mentalement. Il fallait se battre jusqu'au bout. On savait que Nice avait eu des difficultés dans le final devant Rennes. Liverpool, nous avons le temps d'y penser. Notre priorité, c'est le championnat".
Olivier Echouafni:
Nous avons réalisé notre match le plus complet depuis le début de saison mais l'égalisation à deux minutes de la fin a tout gaché.
Cyril Rool :
Quand on ne respecte
pas le jeu, c’est difficile. A 1-0, tout le monde veut flamber, alors qu’on doit
garder un peu plus le ballon. On a les occasions en plus, pour tuer le match. Et
à l’arrivée on le paye, comme à tous les matchs. On a obtenu beaucoup de coups
francs contre nous, et on n’est pas à l’abri d’un coup de pied arrêté comme
contre Rennes. Il faut continuer dans cet état d’esprit, et ne pas la jouer
individuelle…