Nice-Lyon

 

 

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Fiche technique

Stade du Ray, OGC Nice bat Toulouse FC 2 à 1 (2-0).

8.726 spectateurs

Arbitre : M. Garibian

But :

Nice: Koné (8è), Vahirua (26è)

Toulouse: Dao (85è)

Avertissements :

Nice: Balmont, Rool

Toulouse: Sirieix

Nice : Grégorini - Fanni, Traoré, Abardonado, Varrault (c ; Roudet, 73è) - Echouafni, Balmont, Rool - Vahirua (Ederson, 81è) - Bagayoko, Koné (Roudet, 73è) Ent: F.Antonetti

Toulouse : Revault (c) - Ebondo, Aubey, Arribagé, Mathieu - Emana (Akpa-Akpro, 54è), Sirieix, Bonnet (Dao, 61è), Dieuze (Taïder, 67è) - Bergougnoux, Moreira. Ent: E Mombaerts

 

Résumé Sport24.com

Nice concrétise enfin

A l’issue d’un match parfaitement maîtrisé pendant 85 minutes, Nice s’est donné un peu d’air en dominant Toulouse grâce à deux superbes buts de Koné et Vahirua (2-1). Mais les Aiglons se seront encore une fois fait peur jusqu’au bout.

Deux équipes déçues par leur début de championnat, deux formations néanmoins qualifiées pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, deux groupes comptant le même nombre de points, Nice et Toulouse présentaient d’étranges signes de ressemblance avant de s’affronter au Stade du Ray. A l’issue du match, la comparaison n’a plus lieu d’être. Souvent plaisants à regarder mais jamais récompensés, les Niçois ont cette fois-ci su allier réalisme et spectacle.

Koné insaisissable

Dès la 4ème minute, Revault était obligé de s’interposer du bout des doigts devant Baky Koné pour empêcher le petit Ivoirien de reprendre un bon centre de Bagayoko. Cette première alerte en appelait une deuxième, victorieuse cette fois-ci, avec toujours à la baguette Baky Koné. Parfaitement servi par Cyril Rool, l’ancien Lorientais jouait des épaules avec Ebondo pour arriver seul devant Revault. L’attaquant niçois expédiait alors une frappe du gauche juste sous la barre. Imparable. 1-0 au bout de huit minutes de jeu, le score était on ne peut plus logique. Il s’en fallait même de peu pour que Bagayoko ne double la mise sur un nouveau service de Koné (14e).

Le chef d’œuvre de Vahirua !

Pendant ce temps-là, les Toulousains tentaient tant bien que mal de retrouver leur souffle après avoir été complètement étouffés au milieu de terrain pendant un bon quart d’heure. Moreira se risquait à un grand pont trop audacieux sur Gregorini (14e) tandis que Bergougnoux manquait le coche face au portier sudiste alors qu’il était absolument seul devant le but (16e). Un manque d’efficacité chèrement payé puisque les Aiglons continuaient à récupérer tous les ballons, les exploitant en plus de manière très séduisante. Et comme pour l’ouverture du score, il fallait un avertissement de Bagayoko (23e) avant que Vahirua ne réalise un véritable chef d’œuvre. Le Tahitien osait un retourné acrobatique aux six mètres suite à un centre de Koné de la gauche et le ballon venait se loger dans la lucarne de Revault (2-0, 25e). Splendide ! Dominateurs comme jamais, imbattables dans les duels, intelligents et vifs dans la circulation de balle, les Niçois ne laissaient que des miettes à des Toulousains sous respirateur artificiel jusqu’à la pause.

Toulouse n’y arrive pas

La reprise n’allait cependant pas vraiment dans le sens d’un renversement de tendance. Cyril Rool, omniprésent, récupérait la balle à une vingtaine de mètres du but de Revault, suite à un coup-franc repoussé. Le milieu se décalait et décochait une frappe déviée qui prenait le gardien toulousain à contre-pied mais la balle flirtait avec le poteau (51e). Le KO était tout proche ! La réaction des Toulousains, elle, se faisait toujours attendre face à un bloc niçois bien organisé. Témoin ce coup-franc complètement raté de Bergougnoux (59e) alors que l’opportunité était belle. Même centrer devenait un supplice pour le TFC, qui malgré les multiples changements apportés par Erick Mombaerts, peinait terriblement à s’approcher du but de Gregorini.

Dao relance le TFC, en vain

Les Aiglons, quant à eux, géraient avec une totale assurance leur acquis. Ils faisaient surtout mentir la statistique qui voulait que Nice s’écroule en deuxième période avec 14 de leurs 17 buts encaissés durant les 45 dernières minutes. Du moins jusqu’à la 85e minute. Sur un des rares corners bien tirés par Toulouse, Grégorini, irréprochable auparavant, passait tout simplement au travers de sa sortie et permettait au jeune Dao de réduire le score (2-1, 85e). Encore une fois, les Niçois se créaient des sueurs froides inutiles et Frédéric Antonetti ne tenait plus en place sur son banc. Heureusement pour les Sudistes, Grégorini se rachetait quelque peu en devançant Arribagé sur une passe «ave maria» d’Ebondo dans les arrêts de jeu (92e) et préservait le succès des siens. Une victoire qui fait du bien à l’OGCN avant de se déplacer à Sochaux alors que Toulouse recevra le PSG la semaine prochaine, pour une revanche du huitième de finale de la Coupe de la Ligue.

Avis Latérale Nissart

Trois points bien mérités pour les niçois à l'issue d'une rencontre bien maîtrisée. A noter, le but de Vahirua qui valait à lui seul le déplacement. Le gym aura donc fait un carton plein cette saison face à Toulouse. 6 points sur 6.
 

Réactions

Frédéric Antonetti :

« Quand une équipe fait autant d’efforts en première mi-temps, il lui arrive souvent de les payer. Il faut apprendre à gérer, à être plus patient quand on mène 2-0. Il nous faut progresser dans ce domaine. Mais j’ai de nombreux sujets de satisfaction : notre avance sur le premier relégable, notre première demi-heure de très haut niveau, l’affirmation de Marama (Vahirua) à son poste de meneur. »

 Eric Mombaerts:

  « On va d'abord féliciter les Niçois pour avoir su profiter de nos erreurs... On en avait pourtant parlé dans la causerie avant match! On s'est retrouvé mené deux à zéros avec un scénario qui convient bien aux Niçois. Heureusement, on a su proposer un jeu un peu plus cohérent et conquérant en deuxième période, mais ça n'a pas suffi ».
Manama Vahirua:

« Je n'ai pas d'explication à ce but Je vois le ballon arriver et je tente un geste difficile. J'ai marqué un but que je ne marquerai qu'une fois dans ma vie! Mais quand on se sent bien dans la tête, les idées vont plus vite... Je commence bien l'année, j'espère que ça va continuer ».

 Baky Koné:

« Je n'avais jamais perdu la confiance en moi, et mes coéquipiers m'ont aidé à rester la tête haute. Je suis partagé entre deux sentiments heureux de rejoindre la sélection, triste de quitter Nice. C'est le mauvais moment mais j'ai des obligations. J'espère faire profiter la Cote d'ivoire de ma confiance et revenir avec un mental de fer ».