Nice - St-Etienne (2-1)

 

 

Fiche technique

Stade du Ray, OGC Nice bat AS St Etienne 2 à 1 (mi-temps 0-0)

12.435 spectateurs

Arbitre : M. Kalt

Buts :

Nice : Bellion (69è, 80è pen)

St-Etienne : Diatta (47è)

Avertissements :

Nice : Apam, Laslandes

St-Etienne : Hognon, Camara, Guarin, Gomis

Les équipes :

Nice : Lloris - Varrault, Abardonado (c), Kanté, Apam - Echouafni, Balmont, Vahirua (Ederson, 57è), Bellion (Veigneau, 92è) - Laslandes, Koné (Diakité, 92è)

St Etienne : Janot - Diatta, Camara, Hognon, Ilunga - Perrin, Sablé (c ; Landrin, 85è), Feindouno, Dernis (Guarin, 74è) - Ilan (Heinz, 84è), Gomis

 

Résumé Sport24.com

Nice sort de la mêlée

Victorieux de Saint-Etienne au terme d’une fin de match houleuse marquée notamment par un penalty plutôt litigieux (2-1), les Niçois s’éloignent de la zone rouge et comptent désormais quatre longueurs d’avance sur le premier relégable.

Après plusieurs résultats en dents-de-scie, Nice et Saint-Etienne se retrouvaient avec l’envie de confirmer leurs bonnes performances du week-end dernier respectivement face à Sochaux (1-1) et Nantes (2-1) avec en point de mire le maintien pour le Gym et l'Europe pour les Verts.

Les meilleures occases pour les Verts

En cette période de disette offensive, les deux entraîneurs avaient concocté des compositions ultra-offensives, notamment côté niçois avec la présence de quatre attaquants dès le coup d’envoi. Mais en dépit de cette addition de munitions, la première opportunité était à mettre à l’actif des visiteurs. Sur un coup-franc de Dernis dévié par Echouafni, il manquait quelques centimètres à Hognon pour toucher le cuir au second poteau (7e). Le Gym réagissait dans la foulée par l'intermédiaire de Koné, qui tentait sa chance à l'entrée de la surface, mais son tir était trop enlevé (8e). Nice avait alors clairement pris le dessus et Koné manquait de peu de concrétiser, mais Janot était vigilant (24e). Passée cette alerte, l’ASSE se reprenait pour finalement s’offrir ensuite l’intégralité des occasions. Gomis, bien décalé par Ilan, donnait ainsi le coup d’envoi de ce cavalier seul, mais il croisait trop son tir (21e). Au départ de l’action précédente, le Brésilien Ilan se retrouvait à la conclusion quelques minutes plus tard, mais il voyait son coup-franc situé juste à l'entrée des 18 mètres, passer tout près de la lucarne de Lloris (33e). Le portier azuréen qui devait s’y reprendre à deux fois juste avant la pause pour stopper une nouvelle tentative de Dernis (44e).

Un penalty qui fait débat

Stérile lors du premier acte, la domination des Verts allait rapidement être récompensée dès l’entame de la seconde période. Sur un coup-franc de Dernis, dévié par Ilan au premier poteau, Diatta héritait du ballon et trompait Lloris de façon acrobatique (0-1, 47e). Piqués au vif, les Aiglons se ruaient alors sur les buts stéphanois, mais Janot se montrait particulièrement décisif, en captant sur sa ligne une tête d’Echouafni d’abord (51e), en sortant de façon autoritaire dans les pieds de Bellion ensuite (53e) et en repoussant une tentative de Laslandes enfin alors qu’il était pourtant pris à contre pied (54e). Acculés, les Verts s’en remettaient alors à Gomis, leur homme en forme du moment, qui était tout près de doubler la mise, mais son tir, légèrement effleuré par Lloris finissait sa course sur le poteau (65e).

Mais la maîtrise restait niçoise et la récompense intervenait d'ailleurs à la suite d'une grosse séquence de conservation de balle. Balmont délivrait une très belle passe en cloche pour Bellion qui trompait Janot d'une tête lobée (1-1, 70e). La partie devenait alors un peu folle. Et s’il ne sifflait pas une main de Kanté dans la surface sur un centre d’Ilan, M. Kalt désignait en revanche le point de penalty pour une action du même genre de Camara. Bellion ne se faisait pas prier et donnait l’avantage aux siens (2-1, 81e). Remontés comme des pendules, les Verts ne parvenaient pas à avaler la pilule et la fin de rencontre sombrait dans l’à peu près, allant même jusqu’à l’affrontement général suite à une grossière faute de Guarin sur Echouafni (86e). Le fin du match arrivait à point nommé pour mettre fin aux hostilités et voyait donc Nice renouer avec le succès après quatre matches infructueux.

 

Avis Latérale Nissart

Après une première mi-temps inquiétante, l'OGCNice a su refaire surface après le but de Diatta. On pourra épiloguer pendant des heures sur le pénalty qui donna la victoire au gym. On notera qu'il y avait bien main. Que cette main était peut-être involontaire mais dans tous les cas cela ne compensera qu'en partie les erreurs multiples d'arbitrage que le gym a eu lors de cette saison. Au final une belle bouffée d'oxygène.  

 

Réactions

Frédéric Antonetti :

«Un match très coriace, très disputé face à un adversaire très bien organisé et possédant des qualités athlétiques au dessus de la moyenne. Nous sommes parvenus à égaliser avec un but magnifique dans sa conception comme dans sa conclusion. Nous avons fait un peu plus de jeu que Saint-Etienne. Les plus belles victoires sont toujours les plus difficiles à conquérir. Je suis content pour Bellion qui met deux superbes buts. C'est de bon augure mais rien n'est encore fait pour le maintien. Je disposerai peut-être mercredi d'un effectif au complet. Pour la première fois de la saison, je pourrai faire des choix d'entraîneur et non pas par défaut.»


Ivan Hasek :

«Une première mi-temps fermée avec peu d'occasions de part et d'autre. Nous étions bien en place. Ensuite, il y a eu plus d'occasions. Mais dans ce match, les joueurs n'ont pas été décisifs, seuls les arbitres l'ont été. Il y à un penalty pour nous que tout le stade voit. Et dans la continuité de l'action, l'arbitre en siffle un pour Nice. Le 1-1 aurait été plus logique.»
 

Jérémie Janot :

"On n'est pas aidés, il n'y avait pas penalty! C'est vrai que les Niçois se sont créés le plus d'occasions, mais si on ne se bat pas à armes égales.... Je reconnais que les Niçois ont été désavantagés à plusieurs reprises cette saison, mais cette fois, ils ont été avantagés."