Nice - PSG (1-0)

 

Fiche technique

Stade du Ray, OGC Nice bat Paris SG 1 à 0 (mi-temps 1-0)

12.271 spectateurs

Arbitre : M. Bré

But :

Nice : Vahirua (1e)

Avertissements :

Nice : Rool, Laslandes, Balmont

PSG : Armand

Les équipes :

Nice : Lloris - Fanni, Abardonado (c), Apam, Varrault - Echouafni, Balmont, Rool (Diakité, 67è) - Vahirua (Ederson, 54è) - Koné, Laslandes (Bellion, 91è)

Paris SG : Landreau - Mendy (Yepes, 84è), Rozenhal, Traoré, Armand - Clément, Cissé (c ; Gallardo, 59è), Rothen - Diané (Rodriguez, 72è), Pauleta, Luyindula

 

Résumé Sport24.com

Succès Capital pour Nice

Logique vainqueur du PSG grâce un but d’entrée (1-0), l’OGCN compte désormais 5 points d’avance sur le premier relégable. Le maintien est donc en vue pour les Azuréens. Il est en revanche officiel pour Paris.

Si pour le club de la Capitale, qui comptait sept longueurs d’avance sur le premier relégable, tout risque semblait écarté après une série de six matches sans défaite, l’avenir du Gym au sein de l’élite était, lui, loin d’être assuré après la sévère défaite enregistrée à Nancy (0-3). Avec seulement trois points d’avance sur le premier relégable, les Azuréens entendaient donc bien renouer avec un succès qui les fuyait depuis bientôt un mois pour se donner un peu d’air.

Un début en fanfare

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Aiglons n’allaient pas mettre longtemps à rentrer dans la partie. Dès la première minute, Rool délivrait un caviar pour Vahirua dans le dos de la défense parisienne. Le Tahitien ne se faisait pas prier et ajustait Landreau d’une volée à bout portant pour donner l’avantage aux siens (1ère, 1-0). Un début de rencontre tonitruant, que les locaux, plus mordants dans les duels, tentaient ensuite de confirmer. Suite à une longue ouverture de Vahirua, Laslandes profitait d’un ballon mal dégagé par Mendy pour s’essayer à son tour à la volée, mais son tir était bien trop croisé pour inquiéter Landreau (16e). D’abord dépassés dans l’envie, les Franciliens relevaient alors peu à peu la tête et finissaient enfin par se montrer dangereux. Diané décochait ainsi une frappe puissante en première intention sur le flanc droit qui ne passait pas très loin des cages niçoises (22e). A partir de là, le danger allait augmenter crescendo pour des Aiglons un peu trop repliés dans leur camp. Sur un coup-franc botté par Rothen aux 25 mètres, c’est d’abord Clément qui était tout près de dévier le ballon (24e) avant que Luyindula, bien décalé par Pauleta suite à une perte de balle d’Apam plein axe, ne voit lui sa tentative déviée sur son poteau par Lloris (33e).

Gallardo ne suffit pas

On retrouvait les visiteurs, visiblement revenus avec de meilleures intentions, au retour des vestiaires. Traoré plaçait une tête piquée sur corner, mais il ne trouvait pas le cadre (49e). Ce début de second acte se résumait décidemment à un duel de coup de boule puisque derrière, c’est Laslandes qui prenait le dessus sur Traoré, mais il voyait lui aussi le cuir s’envoler dans le ciel azuréen (53e). Koné connaissait ensuite plus de réussite que son compère d’attaque, mais son but superbe de volée était logiquement refusé pour hors-jeu (60e). Nice prenait alors à nouveau le dessus et était même tout près de doubler la mise quand, sur un centre distillé par Koné, Laslandes, absolument seul dans la surface, ne cadrait pas sa tête (62e). Les débats étaient alors plutôt équilibrés, mais les occasions, elles, restaient essentiellement niçoises. A peine entré en jeu, Ederson envoyait ainsi un tir puissant plein axe, qui atterrissait directement dans la niche de Landreau (65e).

Le portier parisien, qui devait à nouveau sortir le grand jeu sur une frappe du gauche de Koné, bien servi par Laslandes (75e). Discrets jusque-là, les Parisiens reprenaient par la suite du poil de la bête, grâce notamment à l’entrée de Gallardo. C’est d’ailleurs l’Argentin qui était à la conclusion d’un joli mouvement à trois initié par Luyindula et relayé par Pauleta, mais sa volée manquait de puissance (79e). Dans la foulée, c’est Pauleta qui croisait trop son tir après une passe en retrait mal ajustée de Varrault (80e). L’OGCN avait laissé passer l’orage et pensait pouvoir porter l’estocade quand, sur un nouveau service parfait de Laslandes, Traoré déséquilibrait légèrement Ederson dans la surface, mais Landreau réalisait un double exploit sur le penalty de Koné (90e). Gallardo tentait bien d’arracher le nul dans les ultimes secondes, mais il croisait trop sa frappe sur une passe en retrait de Luyindula (93e) avant de voir Lloris repousser son coup-franc flottant (94e).

 

Avis Latérale Nissart

Un succès capital, mais que cet OGCN est désagréable, à s'emporter contre les supporters, certes exigeants même en cette fin de saison, à croire qu'il a pris les mauvaises habitudes de ses dirigeants. Hormis cela on est contents pour le club car cette victoire est quasiment synonyme de maintien.

Réactions

Frédéric Antonetti :

C'est un gros soulagement. Félicitation aux joueurs qui ont fait preuve d'un coeur énorme. Ils ont montré ce qu'était une équipe. L'exemple est venu du terrain. Le maintien n'est pas encore acquis mais nous sommes en ballottage favorable. En première mi-temps, Paris a eu la maîtrise du jeu mais nous avons bien défendu. Ensuite nous avons eu des occasions.

Mickaël Landreau :

« Malgré la défaite, nous voilà sauvés. C’est un énorme soulagement, qui ne semblait pas si évident, il y a un mois de cela. On se sauve sur une défaite, c’est paradoxal. J’ai regardé les résultats des autres équipes à la mi-temps et à la fin du match. Sur le penalty, je pars du bon coté. Après tout ce que l’on a vécu ce soir je ne retiens que le maintien. »


Sammy Traoré :

« Nous sommes sauvés, mais déçus d’avoir mis fin à une série de bons résultats. On prend un but d’entrée de match sur une erreur de concentration. Par la suite, on réalise pourtant un bon match, sans pourtant parvenir à marquer. Ce soir, c’est donc un mélange de soulagement et de déception. A nous de réaliser un grand match contre Troyes. »