Nice-Nancy

Fiche technique

Stade du Ray, OGC Nice et AS Nancy Lorraine 0 à 0

9.421 spectateurs

Arbitre : M. Jaffredo

Avertissements :

Nice: Echouafni, Rool

Nancy: Duchemin

Les équipes

Nice : Lloris - Fanni, Kanté, Apam, Varrault - Echouafni (c), Ederson, Rool - Vahirua (Moussilou, 46è) - Bellion (Traoré, 61è), Koné (Camara, 89è)

Nancy : Sorin (c) - Chrétien, Diakhaté, Puygrenier, Sauget - André Luiz Silva, Gavanon, Duchemin - Dia, Kim, Curbelo

Résumé Sport24.com

Nice n'avance pas

Au terme d’une rencontre rythmée mais peu prolifique en occasions, notamment après la pause, Nice et Nancy n’ont pu faire mieux que partager un point (0-0) qui ne les arrange pas vraiment.

Neuf mois après une dernière confrontation très houleuse au stade du Ray en Ligue 1, Nice et Nancy se retrouvaient dans des circonstances bien différentes de celles de la saison passée. Ambitieux la saison dernière, l’OGCN joue d’abord le maintien depuis août 2006, tandis que l’ASNL, promu en 2005-2006, occupait au coup d’envoi la septième place de L1, son plus mauvais classement depuis le début de l’exercice actuel. Les Niçois voulaient donc prendre leurs distances avec la zone rouge en confirmant leurs bonnes statistiques directes contre une équipe qui venait de les battre deux fois en Coupe de la Ligue.

Beaucoup de rythme, pas de but

Ce quatrième et dernier opus de l’année 2006 ressemblait à s’y méprendre au deuxième et troisième en Coupe de la Ligue, sans l’ambiance délétère du premier. Les deux équipes mettaient beaucoup de rythme aux débats, Nice en misant sur la vitesse de Ederson et Vahirua (6e), Nancy en procédant à une touche ou presque, en profondeur ou dans la latéralité. Ce sont néanmoins les locaux qui se procuraient les occasions franches de ce premier acte et ils auraient sans doute regagné les vestiaires avec un, voire plusieurs buts à leur crédit sans un bon Olivier Sorin dans la cage lorraine. Le capitaine nancéien sortait d’abord parfaitement devant Koné sur une ouverture de Vahirua (8e), avant de sortir d’une main ferme un coup de tête à bout portant de Cédric Kanté sur un coup franc niçois (28e), puis une frappe de Vahirua de vingt mètres après un bon travail de Koné (36e), tandis que Ederson (9e) et le petit Ivoirien (14e) manquaient le cadre sur deux frappes dans la surface. À l’inverse, Hugo Lloris n’avait rien à faire, les Nancéiens ne parvenant pas à être menaçants sur leurs contre-attaques, à l’image de celle amorcée par Curbelo et Dia et gaspillée par Brison (29e).

Un nul qui n’arrange personne

À la reprise, les Nancéiens montaient d’un cran et allaient dominer la première demi-heure de la seconde période. Ils remportaient la majorité des duels tandis que leur pressing haut empêchait les Niçois d’approcher des vingt derniers mètres d’Olivier Sorin. Dia manquait une frappe sur un raid solitaire (47e) et N’Guémo n’appuyait pas assez sa reprise de la tête sur une pichenette de Curbelo dans la surface (54e). Les Lorrains jouaient encore mal le coup sur leurs coups de pieds arrêtés et n’avaient donc pas l’occasion d’inquiéter Hugo Lloris. Le dénouement de la rencontre était cousu de fil blanc, même si à l’amorce du dernier quart d’heure, les Aiglons avançaient à leur tour davantage sous l’impulsion de Traoré, entré en jeu à la place de David Bellion, mais la défense nancéienne tenait bon. Sorin était toutefois proche de concéder un penalty en ceinturant Ederson sur une passe en profondeur destinée à Moussilou et au Brésilien, que le portier visiteur avait d’abord capté avant de relâcher le cuir. Lionel Jaffredo ne donnait pas le petit coup de pouce réclamé par les Azuréens qui pouvaient remercier Auxerre d’égaliser en fin de rencontre à Troyes. Nice est encore non-relégable, tandis que Nancy recule encore et pointe désormais à la septième place.
 

Avis Latérale Nissart

On pourrait s'arrêter au pénalty non sifflé en fin de match.

La gardien ceinture-t-il Ederson? La réponse est oui mais n'y avait-t-il pas un hors-jeu? Seules les images pourront le dire. Si l'on ne s'arrêtait qu'à ce fait de match, ce serait très réducteur. Nice a montré encore ses limites aussi bien techniques que physiques. Les niçois ont été mangés tout au long de la rencontre. A tel point que la question récurrente de l'envie se pose encore après ce match très pauvre...

Réactions

Frédéric Antonetti:

Je ne parlerai pas de l'arbitrage. Pas question de reprendre trois matchs de suspension. Marama Vahirua est sorti à la mi-temps, c'était un choix d'entraîneur. Je pensais que l'équipe avait besoin d'un peu plus de puissance. Cela n'a pas marché. J'assume complètement. Nancy était venu prendre un point, il y est parvenu. Dès le premier dégagement des six mètres, le gardien nancéien a pris son temps. On n'a pas réussi à débloquer la situation en première mi-temps, il y avait pourtant la place. Ensuite, on a senti une crise de confiance. Il n'y avait plus que des duels, des premiers et deuxièmes ballons. Ce n'est pas là qu'on excelle. On ne gagne pas mais on ne perd pas non plus. Mais on n'avance pas.
 

Pablo Correa:

Un match avec un peu de fragilité des deux côtés. Nous avons réussi à nous ressourcer avec ce résultat après deux défaites de suite. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs si ce n'est quelques points de détails. A Nice, on ne s'attendait pas à un match ouvert mais on en repart avec un point.

 On n'a pas pris de but. Après l'accident contre Lille, c'était l'essentiel. On avait cette idée-là en tête. Avec le coach, on en avait beaucoup parlé. Il fallait mettre du contenu à l'extérieur comme on sait le faire à domicile.

Pascal Berenguer :

On était venus se rassurer. C'est fait, ce soir, on a retrouvé une bonne assise défensive. En première mi-temps, on a bien su s'organiser ; en seconde, il nous a manqué un petit geste pour faire mieux. C'est un bon point face à une équipe qui luttait pour le maintien. On a toujours 11 points d'avance sur eux.