Nice - Monaco (1-1)

 

 

Fiche technique

Stade du Ray, OGC Nice et AS Monaco 1 à 1 (mi-temps 1-0)

13.524 spectateurs

Arbitre : M. Poulat

Buts :

Nice : Laslandes (11è)

Moanco : Plasil (79è)

Avertissements :

Nice : Rool, Fanni, Echouafni

Monaco : Monsoreau, Perez, Koller, Dos Santos

Expulsion :

Nice : Rool (55è)

Les équipes :

Nice : Lloris - Fanni, Abardonado (c), Kanté, Apam - Echouafni, Diakité, Rool - Vahirua (Camara, 70è) - Laslandes, Bellion (Scotto, 60è)

Monaco : Roma - Cufre, Bolivar, Givet (c), Dos Santos - Monsoreau (Plasil, 65è), Perez (Vargas, 69è), Meriem, Menez - Piquionne, Pino (Koller, 35è)

 

Résumé Sport24.com

Nice craque sur la fin

Réduits à dix pendant une demi-heure, les Niçois ont finalement du concéder l’égalisation dans les dix dernières minutes (1-1). Ils laissent ainsi échapper deux points précieux dans la course au maintien.

Auteur d’une remontée spectaculaire à la faveur d’une série de sept rencontres sans défaite, dont quatre victoires consécutives, les Aiglons avaient lourdement chuté à Marseille (0-3) avant la trêve internationale. Du coup, ils restaient plus que jamais sous la menace des actuels relégables, ne comptant qu’une petite longueur d’avance sur le premier d’entre eux, Sedan. Vainqueur du derby ces deux dernières années, les Niçois avaient donc tout intérêt à faire de même s’ils voulaient continuer d’avoir le destin entre leurs mains. Mais la tâche était loin d’être évidente face à des Monégasques invaincus depuis cinq matches.


Laslandes, Bellion et Vahirua affolent l’ASM

Poussé par tout un peuple, Nice tentait d’entrée d’imposer un pressing très haut, mais c’est bien l’ASM qui se procurait la première opportunité. Meriem récupérait le cuir à l'entrée de la surface suite à un bon travail de Pino et décochait une frappe qui obligeait Lloris à s'employer (6e). Dominés techniquement, les locaux réagissaient toutefois de la plus belle manière quand, sur une superbe ouverture de Rool, Laslandes contrôlait de la poitrine dans le sens du but avant d'enchaîner avec une frappe terrible du gauche qui se logeait sous la barre de Roma (1-0, 11e). Le Gym prenait alors le dessus et Bellion se signalait d’une tentative lointaine nettement au-dessus des buts monégasques (15e). On retrouvait ensuite l’ancien joueur de Manchester pour le but du break, mais il était signalé hors-jeu, alors qu'il avait profité d'une déviation de Laslandes pour fusiller Roma (24e). Une décision arbitrale on ne peut plus logique ce qui ne sera pas forcément le cas quelques minutes plus tard.

Apam profitait d'un bon travail de Vahirua pour tenter sa chance dans un angle quasi-impossible mais son tir était stoppé par les mains de Dos Santos dans la surface. L'arbitre ne bronchait pas alors que tout le stade croyait au penalty (27e). Qu’à cela ne tienne, Nice n’abdiquait pas et repartait de plus belle grâce au trio infernal composé de Laslandes, Vahirua et Bellion. On retrouvait ainsi le premier cité sur un centre parfait du second, mais l'ancien Bordelais manquait quelque peu son geste alors qu'il se trouvait absolument seul dans la surface (34e). Dépassés par la vitesse des attaquants niçois et incapables de gérer leurs appels dans le dos de la défense, les joueurs de la Principauté manquaient à nouveau de plier juste avant la pause. Sur un énième service en profondeur de Vahirua, Bellion contrôlait et frappait plein axe mais le ballon atterrissait directement dans les gants de Roma (41e).


L’expulsion qui change tout

Si séduisants ces derniers temps, les Monégasques ne pouvaient se satisfaire d’une telle performance et revenaient des vestiaires avec de bien meilleures intentions. Piquionne fixait ainsi Fanni sur le côté gauche avant de centrer pour Monsoreau dont la tentative à bout portant était repoussée par Lloris (48e). En difficulté, Nice s’en remettait alors à la qualité de passe de Vahirua. Le Tahitien donnait un nouveau caviar pour Bellion, qui prenait de vitesse Cufré mais l'ancien Cannois oubliait le ballon en route et Roma s'en saisssait finalement (51e). La partie connaissait ensuite un tournant décisif avec l’expulsion de Rool, déjà averti en première période, et coupable d’un coup de coude doublé d'une altercation verbale avec l'arbitre peu avant l’heure de jeu (56e). En infériorité numérique, Nice parvenait tout de même à se montrer dangereux par l’intermédiaire de l’inévitable Vahirua, en contre, mais Roma était à la parade (64e). L’OGCN s’arc-boutait alors en défense pour tenter de résister aux vagues successives des Monégasques. Mais si Lloris parvenait à sortir un missile de Menez d'une manchette de génie (79e), il ne pouvait pas faire grand-chose dans la minute qui suivait lorsque Plasil réussissait à le tromper à l’entrée de la surface (1-1, 80e). Les dix dernières minutes étaient alors bien longues pour les coéquipiers d’Abardonado qui parvenaient toutefois à préserver ce point qui ne fait finalement les affaires de personne.

 

Avis Latérale Nissart

Alors que l'OGC Nice avait le match en mains malgré quelques ratés incroyables de Bellion, la fougue et l'énervement à répétition de Rool fit basculer le match. Alors que pour une fois l'arbitre de la rencontre n'allait pas donner un carton pour une faute évidente de Cyril, il fallut que ce dernier ouvre sa bouche. Deuxième carton jaune = expulsion = un Monaco dominateur. Que la fin de championnat risque d'être difficile.

 

Réactions

Frédéric Antonetti :

Je suis déçu, à la limite du dégoût, car la malchance ne nous épargne guère. Je fais référence au forfait de dernière minute de Varrault, qui avait pris, samedi, un coup sur l’intérieur du pied droit. Mais nous avons livré une heure de très bonne qualité sans malheureusement parvenir à marquer le second but. L’expulsion de Rool nous a pénalisés. J’ai été obligé de renforcer le secteur défensif. Mais si Monaco a bien fait tourner le ballon, il ne nous a guère déstabilisés. Il lui a fallu un coup de pied arrêté. Depuis le début de saison, nous accumulons les événements contraires. Il n’empêche, nous sommes toujours là. Il sera difficile de nous abattre.


Laurent Banide :

C’est le même scénario qu’à Toulouse (1-1, 28e journée). Il nous a fallu cravacher pour rattraper un but de retard et une entame ratée. Nous sommes tombés sur un bloc défensif résistant et sur un super gardien. Ce nul est satisfaisant compte tenu de notre première période. Mais, pour la victoire, il faudra un contenu plus important. Ce type d’entame de rencontre nous plombe.

 

Olivier Echouafni :

On a produit un très bon match, il a suffi d'une décision pour changer la physionomie du match. M. Poulat a manqué de psychologie, il aurait du prendre un peu de recul, c'est ce qu'on lui reproche.

 

Marama Vahirua :

L'expulsion de Cyril Rool nous a mis en difficulté au niveau du placement et eux ils se sont à mis à y croire, on a senti que la balance s'inversait. Je pense que c'était un match de haut niveau avec un grand Nice. Je pense qu'on a franchi un cap individuellement et collectivement.

 

Rod Fanni :

On est frustré, on a l'impression d'être passé à côté des trois points. A 10, on a souffert. On va encore avoir un suspendu, ce n'est pas évident à gérer avec les blessés mais on va tout faire pour prendre des points à Sochaux.