Nice - Metz
Fiche technique
A Nice,
Stade du Ray, OGC Nice bat FC Metz 2 à 1 (mi-temps 0-1)
13.000 spectateurs environ
Arbitre : M. Ennjimi
Buts :
Nice: Traoré (57è), Bellion (64è)
Metz:
Agouazi (22è)
Avertissements :
Nice: Varrault, Rool, Yahia
Metz: M. Diakité
Les
équipes:
Nice : Grégorini - Fanni, Abardonado, Traoré, Varrault (c ; Yahia, 69è) - D.
Diakité, Balmont, Rool - Ederson (Vahirua, 55è) - Koné, Bellion (Bagayoko, 77è).
Ent F.Antonetti.
Metz : Marichez - Béria, Alioui, Borbiconi (c), Huszti - Medjani, Agouazi,
Obraniak, M. Diakité (Pimenov, 71è) - Contout, Youla (Gueye, 73è). Ent Joël
Muller.
Résumé Sport24.com
Nice en beauté
Pour
son dernier match à domicile, Nice avait à cœur de finir sur une victoire. Et
malgré une première période ratée, les Aiglons ont parfaitement réussi leur
entreprise en dominant Metz (2-1) au terme d’un second acte rondement mené.
Ah, ces jolis matches
de fin de saison sans enjeu, et leurs douces senteurs de vacances ! Entre des
Niçois qui n’osaient plus rêver à une possible qualification européenne et des
Messins déjà la tête en Ligue 2, il faut dire que l’affiche n’avait rien de
réellement excitant. Si ce n’était l’espoir d’assister à un beau spectacle entre
deux équipes libérées de toute véritable pression. Un espoir confirmé lors d’un
début de match très plaisant, avec deux formations joueuses et portées vers
l’avant. Certes, les occasions de but ne se faisaient pas légion lors d’un
premier quart d’heure équilibré. Tout juste pouvait-on noter deux centres
dangereux. L’un côté messin de Youla qui, après un joli mouvement collectif
lorrain, cherchait en vain un partenaire en retrait (11e). L’autre des Aiglons
par l’entremise d’un Fanni supersonique sur la droite, mais dont le centre à ras
de terre filait juste devant Bellion, puis Koné (13e). Petit à petit néanmoins,
les joueurs de Frédéric Antonetti étendaient leur emprise sur le match. A
l’image d’un Bellion qui se démultipliait sur tout le front offensif. D’abord en
tentant sa chance d’une belle frappe à ras de terre croisée, mais hors cadre
(19e). Puis en cherchant Ederson au second poteau, mais le Brésilien était trop
court d’une pointure de chaussure (21e). Sauf que, comme l’affirme ce vieux
dicton footballistique, dominer n’est pas gagner.
Agouazi surprend Nice
Et les
Niçois allaient en faire la douloureuse expérience quelques instants plus tard.
Sur un corner mal repoussé, le ballon revenait dans les pieds d’Obraniak, qui
saisissait cette seconde chance pour délivrer un superbe centre qu’Agouazi
propulsait au fond des filets d’une magnifique tête plongeante (0-1, 22e).
Malheureusement, cette ouverture du score allait coïncider avec un recul des
visiteurs, qui abandonnaient le ballon à des Aiglons qui ne savaient visiblement
guère quoi en faire. Résultat, le match sombrait dans un certain ennui, tout
juste sauvé du néant dans la dernière minute du temps additionnel. Une minute
complètement folle, avec d’abord une frappe de Youla repoussée comme il le
pouvait par Grégorini. Et sur le contre, Koné partait à l’assaut du but lorrain.
Mais sa frappe était détournée en corner par Marichez d’une fort belle parade
(45+2e). Un coup de pied de coin qui ne donnait rien et M. Ennjimi pouvait
renvoyer tout ce beau monde aux vestiaires.
Des changements
réussis
Dès la
reprise, Nice essayait de faire preuve d’un peu plus d’imagination que lors du
premier acte. Sans succès néanmoins, la faute, entre autre, à un Ederson préféré
à Vahirua et qui se montrait bien transparent. Il fallait donc un coup du sort
pour que le Gym revienne à hauteur des Messins. Un coup du destin qui prenait la
forme d’une sortie plus qu’hasardeuse de Marichez, titulaire par défaut du FCM.
Sur un centre anodin de Fanni, le portier lorrain partait à la cueillette des
fraises, ce dont se régalait Traoré d’une tête lointaine et sans puissance. Mais
victorieuse (1-1, 56e). Boostés par l’entrée en jeu de Vahirua, les Aiglons
passaient alors la vitesse supérieure. Sur un centre de Balmont, Koné se donnait
des airs de Superman et s’envolait au-dessus de Borbiconi pour placer une tête
juste au-dessus du cadre (63e). Et dans la foulée, sur un nouveau excellent
centre de Fanni venu de la droite, Koné était trop court au premier poteau. Mais
pas Bellion au second, qui n’avait plus qu’à propulser le ballon au fond des
filets messins, touchés, coulés en dix minutes (2-1, 65e).
Et le 3e était tout proche !
Car après ce second but, il n’y allait plus y avoir sur la pelouse qu’une équipe, ou presque. Ainsi, Koné amusait l’arrière garde lorraine sur la gauche, avant de donner le ballon à Balmont. A l’entrée de la surface, celui-ci effaçait subtilement son vis-à-vis pour placer une petite frappe enroulée… sur le poteau gauche de Marichez, battu sur le coup (71e). Dix minutes plus tard, c’est Bagayoko, entré en jeu quelques secondes auparavant, qui trouvait Vahirua à l’entrée de la surface. Le Tahitien armait une belle frappe au ras du poteau que le gardien messin détournait en corner d’une magnifique horizontale (80e). Et dans les dernières minutes, Nice aurait bien pu inscrire deux ou trois buts supplémentaires sans le manque de réalisme de Bagayoko, qui se heurtait notamment à Marichez alors qu’il était tout seul (89e). Nice peut donc fêter comme il se doit cette fin de saison à domicile, sur un 11e succès (2-1) au Ray.
Avis
Latérale Nissart
L'OGCNice a eu du mal à rentrer dans la rencontre, comme il y a quelques semaines, au SDF. Mais dès la seconde mi-temps, le gym a étouffé les messins sous les yeux des superviseurs de Trévise.
Les aiglons terminent sur une victoire qui ne changera sûrement pas le résultat final, mais comme dirait F.Antonetti: "Pour bien débuter la prochaine saison, il est important de bien terminer celle-ci".
Alors ce résultat reste de bonne augure pour l'avenir. Un avenir qui devrait se faire sans Traoré, Balmont et Varrault.
Réactions
Frédéric Antonetti:
« Je veux d’abord rendre hommage à cette équipe de Metz reléguée en L 2 qui s’est évertuée à jouer. Je pense à son entraîneur, son président et ses dirigeants. Nous avons raté notre première mi-temps, mais nous avons bien réagi. L’entrée de Vahirua nous a fait du bien avec sa vision de jeu et ses prises de ballon. Cela nous tenait à coeur de bien finir la saison pour le public qui nous a soutenu durant les six premiers mois. »
Joël Muller:
« Nous
avons réalisé une bonne première mi-temps avec beaucoup d’application et de
disponibilité. À la reprise, nous avons pris un but bête. C’est la preuve de
notre manque de maturité. Nice a fait la différence en un quart d’heure et a
mérité sa victoire. Mes joueurs n’ont pas lâché et c’est important pour la
suite. »