Nice-Lyon
Fiche technique
Stade du Ray, Nice-Lyon1
à 1 (1-0).
12.849 spectateurs
Arbitre : M. Sars
Buts :
Nice: Bagayoko (23è)
Lyon: Govou (76è)
Avertissements :
Nice: Rool, Vahirua
Lyon: Tiago
Les équipes:
Nice : Grégorini - Fanni, Traoré (c), Abardonado, Tchato - Balmont, Echouafni,
Rool - Koné (Camara, 83è), Bagayoko, Vahirua (Bigné, 73è). Ent: F.Antonetti
Lyon : Coupet - Diatta (Reveillere, 28è), Cris, Caçapa (c), Berthod (Govou, 52è)
- Wiltord, Tiago, Diarra, Juninho, Malouda - Carew (Benzema, 70è). Ent:
G.Houiller
Résumé Sport24.com
Lyon touché mais pas coulé
Moribond suite aux blessures et à la fatigue liée à l’accumulation des
matches, c’est au courage que l’OL a ramené un point de son déplacement à Nice
(1-1). Coté Azuréen, on peut regretter de ne pas avoir poussé un peu plus face
un OL qui était prenable ce soir.
Bagayoko libère Nice
Le match débutait sur un
faux rythme qui permettait à Lyon d’imposer un jeu lent et posé. Tiago et Carew
inquiétaient Grégorini coup sur coup avec des frappes bien cadrées mais manquant
de puissance. Lyon semblait dominer son match lorsque Nice obtenait un coup
franc à l’entrée de la surface et légèrement excentré. Bien servi par Rool et
mal marqué par Caçapa, Bagayoko plaçait la balle sous la barre sans que Coupet
ne puisse rien faire (1-0, 22e). Comme à Madrid mercredi, Lyon se retrouvait
mené à l’extérieur. Le match montait d’intensité et les esprits avaient même
besoin d’être calmés par Monsieur Sars qui avertissait Tiago et Rool suite à un
accrochage. Lyon prenait alors le match en main sans pour autant se créer de
réelles occasions. Wiltord avait beau déborder, Juninho tirer ses fameux
coup-francs, l’OL semblait en sérieuses difficultés quand l’arbitre sifflait la
fin de la première période.
Govou sauve la mise
de l’OL
Au retour des vestiaires,
l’OL se montrait beaucoup plus accrocheur, multipliant les attaques avec Wiltord
et Malouda principalement. Mais peu à peu, l’OL baissait d’intensité, notamment
du fait des blessures successives de Diatta, Berthod et Carew. Nice en profitait
et Koné se présentait deux fois seuls contre Coupet (59e, 60e). Heureusement
pour Lyon, le rival de Barthez en équipe de France s’interposait parfaitement
les deux fois. Nice venait de laisser passer sa chance. L’OL continuait
d’attaquer, et sans être réellement dangereux, parvenait à égaliser grâce à
Govou qui avait bien suivi un centre dévié de Wiltord (1-1, 76e). La fin de
match voyait Nice tenter enfin de bousculer l’OL, mais trop tard et donc sans
résultat.
Le bilan est lourd ce soir pour l’OL qui ramène quatre blessés de son
déplacement à Nice : Carew, Berthod, Diatta et Fred. Coté niçois, on pourra
longtemps regretter les deux occasions de Koné et le manque d’ambition dans le
jeu.
Avis Latérale Nissart
Que de regrets... Nice méritait sûrement mieux ce soir.
Le gym méritait sa victoire mais Koné et Govou en ont décidé autrement: Koné en ratant deux buts tout faits, ça devient une habitude, Govou en égalisant pour les lyonnais, alors que les niçois maîtrisaient leur sujet.
Dommage!
D'un match qui aurait pu devenir un match "référence", l'OGCNice ne retiendra que le point du match nul. Pourtant, pour la première fois depuis très longtemps, le gym s'est battu...jusqu'au but égalisateur lyonnais.
La fin d'année pourrait laisser entrevoir une belle éclaircie si les niçois se remettent à jouer avec envie comme ce soir.
Réactions
Frédéric Antonetti:
"Nous avons fait un match
plein face à l'une des meilleurs équipes d'Europe. On savait qu'on aurait une
chance dans cette rencontre, je suis déçu pour mes joueurs car j'ai le sentiment
qu'ils ne l'ont pas saisie totalement. Nice n'est pas assez récompensé. Il me
semble que nous sommes avec Nantes ceux qui ont le plus bougé l'OL. Mais nous
avons un déficit de points qui nous impose de fermer notre gueule et de bosser."
Gérard Houllier:
"Un très bon nul dans un match engagé avec beaucoup de puissance physique et des Niçois jouant, me semble-t-il, très au-dessus de leur niveau habituel. Il faut savoir accepter ce genre de résultat. Nice a livré une première mi-temps de haute volée tout en n'étant guère paradoxalement très dangereux. Ensuite, nous avons été plus dominateurs et plus proches de ce que l'on veut produire. Le tournant du match, c'est l'arrêt de Coupet devant Koné. Mais on méritait l'égalisation. Après celle-ci, j'ai senti que mon équipe n'avait plus le même dynamisme."
Marama Vahirua :
" On aurait voulu gagner et on a tout fait pour. Mais c'était Lyon en face, et face à une telle équipe, on ne doit pas rater les occasions qu'on se crée. Si nous n'avions pas raté les deux dernières, le match aurait été terminé! On n'a pas eu besoin de se motiver : on aurait vraiment aimé être le premier club à battre Lyon."
Florent Balmont :
"C'est toujours un pincement au coeur de retrouver les gens avec qui j'ai joué à Lyon. On se chambre un peu avant le match... Tout le monde nous voyait perdant avant ce match, alors on peut se dire que ce match nul, c'est bien. Maintenant, vue la physionomie de la rencontre, on a une balle de 2-0, on ne la met pas. Et les Lyonnais sur une de leurs seules occasions, en profitent et marquent. C'est ça les grandes équipes. On doit apprendre de notre côté à tuer le match."
Jean-Michel Aulas :
"On a vu ce soir une
grande équipe de l'OL qui a su revenir au score en deuxième mi-temps dans un
contexte hostile. Ce n'était pas facile, mais les joueurs ont réalisé une très
bonne deuxième mi-temps. L'OL est la seule équipe de Champions League à jouer
tous les matchs suivant les rencontres européennes à l'extérieur. Les joueurs
ont montré encore ce soir un foncier impressionnant et une bonne maitrise qui
permet de revenir sur l'unique erreur de la première mi-temps. Greg ? Le match
est devenu fou à un moment, Greg fait deux arrêts déterminants. Il est
surpuissant en ce moment. Quand on a cette certitude derrière, cela donne plus
de chances de revenir."
Grégory Coupet :
"C'est un match qui s'est joué au coeur et à la combativité. On a eu le courage et la valeur pour renverser la tendance. On a à coeur de rester invincible le plus longtemps possible cette saison. Les blessures ? C'est le prix aussi des efforts fournis, de l'hiver, mais malgré tout, on est encore là. Mes arrêts ? En première mi-temps je n'ai pas eu grand chose à faire, sauf prendre le but. C'est bien ensuite de rester dans le match. On peut aussi se consoler en se disant qu'on n'est pas mis en porte à faux dans le jeu. On a beaucoup donné ce soir, les forces du groupe sont impressionnantes."
Djilla Diarra :
"Cela n'a jamais été facile pour nous de venir jouer ici. Nice a effectué un gros pressing en première mi-temps sur nos trois milieux. Mais on est revenu, avec la volonté, avec l'envie. On est un groupe qui ne lâche jamais. On a ensuite réussi à poser notre jeu, à s'imposer en deuxième mi-temps. Et on repart avec un point, c'est bien."