Nice-Lille
Fiche technique
Stade du Ray, OGC Nice
bat Lille OSC 2 à 0 (2-0).
9.701 spectateurs
Arbitre : M. Garibian
But :
Nice: Vahirua (19è),
Roudet (40è)
Avertissements :
Nice: Bellion à Nice
Lille: Keita, Mirallas, Dernis
Les équipes
Nice : Grégorini - Fanni, Abardonado, Yahia, Varrault (c ; 33è) - Echouafni,
Balmont, Rool - Vahirua (Ederson, 70è) - Bagayoko (Roudet, 29è), Roudet. Ent:
F.Antonetti
Lille : Malicki - Chalmé (Dernis, 46è), Tavlaridis, Rafael, Tafforeau (c),
Lichsteiner - Cabaye, Aboucherouane (Mirallas, 59è), Bodmer - Moussilou, Keita.
Ent: C.Puel
Résumé Sport 24.com
Le réalisme de Nice
Face à une équipe
lilloise apparue fatiguée, les Niçois ont remporté un probant succès (2-0)
ponctué de jolis buts. Nice assure un peu plus son maintien et peut même espérer
l’Intertoto. De son coté, Lille a déçu et semble victime de l’accumulation des
matches.
Vahirua fait le
ménage
Après 15 jours de break,
Nice retrouvait les terrains de Ligue 1 et éprouvait quelques difficultés à se
mettre en jambes. Les Lillois semblaient prêts à venir prendre les trois points
de la victoire en faisant la différence d’entrée. Effectuant un bon pressing,
les joueurs de Claude Puel trouvaient quelques bonnes positions de frappe. Avec
Moussilou (10e) qui ne cadrait pas, et surtout Lichtsteiner qui obligeait
Grégorini à mettre en corner (6e). Mais après un petit quart d’heure, les Niçois
rentraient complètement dans la partie. Suite à une bonne ouverture de Fanni,
Vahirua semait la panique dans la défense lilloise, éliminant deux défenseurs
avant de chercher Bagayoko au deuxième poteau, sans succès (18e). Cette action
constituait pour les visiteurs un avertissement sans frais. Deux minutes plus
tard, les Lillois allaient passer à la caisse une première fois. Fanni
s’arrachait sur son coté droit et devançait Tafforeau pour parvenir à centrer.
Les défenseurs lillois cafouillaient et n’arrivaient pas à se dégager. Vahirua
récupérait la balle aux six mètres et plaçait un missile sous la barre d’un
Malicki impuissant (2-0, 20e).
Lille accusait le coup et ne parvenait pas à redresser la situation. Inefficaces
devant, manquant souvent de rapidité dans l’exécution au milieu, les joueurs de
Claude Puel s’exposaient logiquement aux contres des joueurs locaux. Sur l’un
d’eux, Roudet récupérait un bon ballon en milieu de terrain, adressait une
frappe limpide du gauche de plus de 25 mètres et trouvait le chemin de la
lucarne (2-0, 40e). L’addition était sévère pour des Lillois qui n’avaient
pourtant pas démérité tout au long de la première période. Monsieur Garibian
sifflait la mi-temps cinq minutes plus tard, sans que Lille ne soit parvenu à se
montrer réellement dangereux.
La tension monte
La seconde période allait
se révéler bien moins intéressante que la première. Lille affichait pourtant de
bonnes intentions remplaçant un défenseur, Chalmé, par un milieu, Dernis. Sur
une longue ouverture, Bodmer trouvait parfaitement Moussilou dans la profondeur.
Mais l’attaquant du LOSC était un rien trop court pour pouvoir ajuster sa
reprise et espérer tromper Grégorini (52e). Mais c’était Nice qui se montrait le
plus dangereux. Sur une percée de Rool, Balmont se retrouvait tout seul,
légèrement excentré sur le coté droit. Il se présentait devant Malicki et
adressait une superbe frappe que l’ancien gardien de Niort repoussait
miraculeusement au premier poteau (58e). Impuissant devant alors qu’ils
disposent pourtant de la 2e attaque du championnat, les Lillois commençaient à
s’énerver et récoltaient 4 cartons jaunes en moins de dix minutes.
Il fallait alors attendre la 80e minute pour voir Lille se procurer enfin de
réelles occasions. Mirallas récupérait un bon coup-franc de Dernis et était tout
près de tromper Grégorini. Le gardien niçois, peu sollicité, se montrait une
nouvelle fois impeccable et repoussait en corner (81e). Deux minutes plus tard,
le même Mirallas héritait d’un bon ballon à l’entrée de la surface mais il
adressait une frappe trop croisée sur le but niçois (84e). La fin du match
s’achevait sur les «olé» du public niçois qui profitait de la belle prestation
de ses favoris pour chambrer une bien décevante équipe de Lille. Monsieur
Garibian, impeccable ce soir, sifflait la fin de la rencontre après 4 minutes
d’arrêt de jeu, sans que Lille ait pu se montrer une nouvelle fois dangereux.
A l’abris de la relégation, Nice peut désormais se concentrer sur son match de
Coupe de la Ligue mardi prochain, contre le voisin monégasque. Seul point noir
coté niçois, les nombreux blessés de la soirée : Vahirua, Bagayoko et Varrault.
De son coté, Lille perd une occasion de distancer des concurrents pour la Ligue
des Champions. Heureusement pour les joueurs de Claude Puel, Auxerre à perdu à
Ajaccio (1-0) et Paris a fait match nul au Parc contre Saint-Etienne (2-2). La
semaine prochaine, Nice ira au Mans et Lille accueillera Paris.
Avis Latérale Nissart
Nice a fait une belle rencontre. Du réalisme en première période, de la maîtrise en seconde.
On notera le magnifique but de Roudet mais aussi la blessure de Varrault qui risque de l'éloigner des terrains pour deux mois.
On appréciera la vista de Rool (toujours aussi chaud) et on regrettera les fautes à répétition des lillois.
Quoiqu'il en soit un bon match, en vue de la demi finale de la Coupe de la Ligue mardi face à Monaco.
Réactions
Frédéric Antonetti:
"Il y a la victoire et la
manière mais il y a également des soucis en perspective. Je pense à mes trois
joueurs blessés qui risquent d'être forfaits pour notre demi-finale de la Coupe
de la Ligue à Monaco, mardi. La blessure fait partie du métier, je regrette
celles sur coup direct. J'attends de voir l'évolution de la blessure musculaire
de Mamadou Bagayoko. Quant à Cédric Varrault, il est à l'hôpital pour des
examens médicaux. En ce qui concerne Marama Vahirua, je pense que cela devrait
aller. Comme la Côte d'Ivoire et le Sénégal se sont qualifiés à la CAN, nous
n'aurons pas le renfort de Baky Koné et de Souleymane Camara en Principauté."
Olivier Echouafni:
"Lille a joué dans la
semaine en Coupe de France, cela a constitué un avantage pour nous. Maintenant,
place à Monaco. Nous ne sommes plus qu'à 90 minutes du Stade de France. Ce
serait formidable pour nous de décrocher la finale."
Sébastien Roudet:
"J'ai frappé le
ballon sans réfléchir. Si je recommence 100 fois ce geste, je ne mettrais plus
le ballon au fond. Mais ce beau but tombe bien, j'ai une petite fille depuis
quinze jours et je lui dédie."
Claude Puel:
"Nice a été très efficace
avec deux ou trois occasions pour deux buts. La sanction fait mal mais n'est pas
totalement imméritée. Nous avons été spectateurs en première mi-temps puis trop
désorganisés pour revenir sur un adversaire bien en place. Nous lui avons
facilité le travail."