Nice - Le Mans (3-3)
Fiche technique
Stade du
Ray, OGC Nice et Le Mans 3 à 3 (mi-temps 2-1)
11.522 spectateurs
Arbitre : M. Ennjmi
Buts :
Nice : Bellion (30è pen., 54è), Vahirua (43è)
Le Mans : Romaric (35è), Bangoura (60è), Matsui (63è)
Avertissements :
Nice : Vahirua, Diakité, Apam
Le Mans : Sessegnon, Calvé
Les
équipes :
Nice : Letizi - Fanni, Abardonado (c ; Larbi, 73è), Apam, Veigneau (Scotto, 17è)
- Echouafni, Balmont, Diakité - Ederson - Bellion (Camara, 67è), Vahirua
Le Mans : Roche - Calvé, Camara (Samassa, 46è ; De Melo, 84è), Louvion, Cerdan -
Romaric, Bonnart (c), Thomas (Bangoura, 34è), Sessegnon, Matsui - Grafite
Résumé Sport24.com
Bouquet final
Au terme
d’une partie totalement débridée, typique d’une fin de saison, Nice et Le Mans
se sont séparés sur un score de parité riche en buts (3-3).
Après avoir assuré leur maintien face au PSG lors de la précédente journée
(1-0), les Niçois entendaient bien finir en beauté une saison plus que chaotique
tant sur, qu’en dehors du terrain, devant leur public. Un objectif partagé par
des Manceaux, invaincus depuis trois matches et qui souhaitaient, eux, ne pas
revivre le cauchemar du dernier exercice. Les Sarthois s’étaient alors inclinés
sur le score astronomique de 8 buts à 1 lors de l’ultime levée à Lyon.
Le jeu pour Le MUC, le score pour le Gym
Dans ces
conditions, il n’était donc pas étonnant de voir les visiteurs prendre le
contrôle des opérations. Suite à un débordement tout en puissance sur le flanc
droit, Grafite centrait en retrait, mais personne n’était là pour reprendre
l’offrande (5e). Il fallait attendre le quart d’heure de jeu pour assister à la
réaction niçoise, mais Bellion ne parvenait pas à tromper Roche à bout portant
(15e). La maîtrise restait toutefois mancelle et Grafite inquiétait à nouveau
l’arrière-garde azuréenne d’un tir croisé (26e). La partie, déjà très agréable à
suivre, s’animait alors quand, après avoir récupéré un ballon mal dégagé par la
défense, Balmont était déséquilibré dans la surface par Thomas, entraînant un
penalty logique. Bellion transformait la sentence sans trembler et donnait
l'avantage aux siens (1-0, 30e). Une ouverture du score quasiment contre le
court du jeu, mais l’injustice n’allait pas tarder à être réparée.
Au terme d’une superbe action collective, Bangoura centrait pour Matsui, qui
laissait intelligemment passer entre ses jambes pour Romaric qui, lancé,
ajustait Létizi (1-1, 35e). On retrouvait ensuite le petit Japonais pour un
coup-franc des 25 mètres, légèrement décalé sur la gauche de la surface, mais
c'était directement dans les bras de Létizi (40e). Le MUC avait alors repris le
dessus, mais allait de nouveau plier sur une erreur de défense. A la suite d’un
superbe travail d'Ederson dans l'axe du terrain, Vahirua profitait d’un
alignement hasardeux de Cerdan pour doubler la mise, à la limite du hors-jeu
(2-1, 44e). La volée finale de Matsui à l'entrée de la surface de réparation n’y
changeait rien (46e) et Nice regagnait les vestiaires avec un avantage pas
franchement mérité au tableau d’affichage.
L’incroyable course poursuite
Au retour des vestiaires, on retrouvait les mêmes ingrédients, à savoir une domination mancelle et une concrétisation niçoise. Car en dépit d’une entame de second acte marquée par deux opportunités signées Bangoura (50e) et Matsui (51e), ce sont bien les Azuréens qui allaient aggraver la marque sur un exploit personnel. Bellion réalisait ainsi une chevauchée solitaire de toute beauté pour venir s’offrir un doublé (3-1, 53e). Loin d’être démobilisés, les Sarthois repartaient ensuite à l’attaque, mais Létizi se couchait bien sur un tir de Grafite (58e). Ce n’était toutefois que partie remise pour le MUC qui voyait ses efforts récompensés dans la foulée. Bien servi par l’inévitable Grafite, Bangoura trompait Létizi à bout portant (3-2, 60e). Déchaînés, les visiteurs étaient même tout près d’égaliser, mais Vahirua sauvait la baraque sur sa ligne suite à une tête de Louvion (62e). Mais le Tahitien ne faisait que retarder l’échéance et suite à un premier tir de Grafite, seulement freiné par Létizi, Matsui se jetait pour pousser le cuir au fond des filets (3-3, 64e). Nice n’y était alors plus du tout et Grafite manquait d’en profiter, mais son tir puissant était bien bloqué par Létizi (71e). Bien décidés à offrir un ultime succès à leur public, les Niçois dominaient la fin de match, mais ni Ederson (76e), ni Vahirua (78e), ne trouvaient le cadre (78e) et c’est sur un score que l’on aurait aimé voir plus souvent cette saison que les deux formations partaient en vacances.
Avis Latérale Nissart
Un feu d'artifice pour cette dernière rencontre du gym. Un beau match, des buts, une belle d'ambiance, de beaux tifos... Au final une belle soirée.
Réactions
Maurice Cohen :
"Je tiens à vous informer que vendredi, les actionnaires représentant 73% du capital en réunion de crise ont refusé la démission de Frédéric Antonetti. Notre entraîneur, éprouvé par une saison difficile, faisait même son deuil de ses deux dernières années de contrat. Nous sommes particulièrement heureux qu'il soit revenu sur sa décision. Il a eu les épaules solides pour nous sortir d'une saison très pénible. Que ce soit pour les joueurs, le staff ou les dirigeants. La saison prochaine, avec le 16e budget de L1, on ne jouera pas la Ligue des champions. Mais on fera le nécessaire pour poursuivre. En espérant que les politiques nous permettrons de grandir encore avec la livraison d'un stade."
Frédéric Hantz :
"Un match
à l'image de notre saison. Beaucoup d'enthousiasme, d'envie d'aller de l'avant,
de marquer des buts. Mais comme depuis l'été dernier, nous peinons dans la
gestion des rencontres. Nous méritions la victoire. Elle nous aurait permis de
grimper à la 10e place. Si je suis déçu du classement, j'ai pris un plaisir
énorme avec mon groupe. Poursuivrai-je la saison prochaine ? Mon avenir ne
m'appartient pas, je suis sous contrat avec Le Mans et j'y suis bien. Mais je ne
sais pas si Thomas, Pelé, Bangoura, Grafite ou Sessignon seront encore manceaux.
Et je n'en sais pas plus sur le recrutement à venir. Demain (dimanche), je
rencontrerai le président Henri Legarda. Quant à Sochaux, je n'ai eu aucun
contact avec le président Plessis."