Nice-Lens

 

 

Fiche technique

Stade du Ray, RC Lens bat OGC Nice 2 à 1 (mi-temps 0-1)

10.120 spectateurs

Arbitre : M. Cailleux

Buts :

Nice: Koné (25è)

Lens: Jussie (73è), Dindane (77è)

Avertissements :

Nice: Apam

Lens: Hilton, Se. Keita, Kovacevic

Expulsions :

Nice: Varrault (85è)

Lens: Kovacevic (61è)

Les équipes :

Nice : Lloris - Fanni, Apam, Kanté, Varrault - Echouafni, Ederson, Larbi (Traoré, 76è) - Vahirua - Bellion (Moussilou, 14è), Koné (Camara, 71è)

Lens : Itandje - Demont, Coulibaly, Hilton, Ramos (Si. Keita, 67è) - Se. Keita (c), Kovacevic, Carrière (Jemaa, 46è) - Jussie, Dindane, Cousin (Boukari, 46è)

 

Résumé Sport24.com

Lens seul dauphin

Grâce à une victoire obtenue dans la douleur à Nice (1-2), Lens reprend la place de dauphin à Sochaux. Le RCL va passer donc passer les fêtes au chaud, tandis que Nice, désormais reléguable, se prépare à des jours sombres.

En déplacement à Nice, chez une équipe amoindrie par les blessures et vierge de victoire depuis neuf matches, Lens avait une bonne occasion d’asseoir un peu plus sa seconde place, en créant un écart avec ses poursuivants. Il fallait pour cela avoir digéré la raclée reçu à Bollaert face à Lyon (0-4). Quant aux Niçois, ils se présentaient avec un milieu expérimental et offensif, et avec l’objectif de stopper la spirale des nuls, et remporter la victoire pour se donner un peu d’air avant la trêve.

Koné sur une jambe

Grâce à une maîtrise technique supérieure et un jeu collectif au point, l’équipe lensoise monopolisait le ballon dans les premières minutes de la rencontre, mais ne se créait pas d’occasion pour autant. Le milieu niçois, dans une composition inédite, était à la rue mais serrait les dents, et tentait de s’organiser. Finalement, la première occasion était pour Nice, mais Itandje s’interposait sur la reprise du droit de Bellion (11e). Touché sur cette action, l’attaquant niçois devait prématurément laisser sa place à Moussilou (15e), après qu’Ederson n’ait pas cadré sa tête sur le corner (12e). Koné donnait ensuite le tournis à la défense lensoise, Ederson récupérait mais son tir passait au dessus (20e). Si Lens dominait, les occasions étaient niçoises, et l’OGCN allait ouvrir le score. Koné, touché auparavant dans un duel rugueux avec Kovacevic, reprenait du droit un centre de Larbi, dévié par le Serbe, et trompait Itandje (1-0, 26e). Les Lensois accentuaient leur domination mais manquaient trop de percussion et de rythme. C’est au contraire Vahirua qui sollicitait de nouveau Itandje (29e). Dindane (30e) puis Demont (32e) tentaient de passer sur le côté droit, mais leurs centres en retrait ne passaient pas. L’Ivoirien paraissait ensuite victime d’une faute d’Apam dans la surface, mais M. Cailleux ne sifflait pas le penalty qui s’imposait (40e).

Lens reprend son bien

Dès la reprise, Gillot changeait ses batteries avec les entrées de Boukari et Jemaa, à la place de Carrière et Cousin, inexistants. Les deux nouveaux apportaient de la vivacité, Lens jouait plus haut mais tardait à se montrer dangereux. Keita tentait sa chance mais ne trompait pas Lloris (52e) puis Apam, impressionnant, sauvait devant Dindane (53e). Les choses se compliquaient pour le Racing, avec l’expulsion méritée de Kovacevic, pour un deuxième carton jaune (62e). Vahirua croyait marquer sur un coup-franc parfaitement exécuté, mais Itandje s’envolait et sauvait son équipe (64e) tandis que Lloris captait une déviation de… Varrault (65e) et voyait un tir de Dindane frôler son poteau (70e). Lens allait être récompensé de ses affaires grâce à un penalty indiscutable, suite à une faute de Apam sur Dindane, et transformé par Jussiê (1-1, 74e). Nice n’avait pas le temps de réagir avant le coup de massue. Boukari frappait un coup-franc, Jemaa le prolongeait habilement vers Dindane, dont la pichenette de l’extérieur du pied trompait imparablement Lloris (1-2, 78e) ! La défense niçoise avait été bien absente sur ce coup… Un relâchement fatal, malgré la furia niçoise qui s’abattra sur le but d’Itandje. Traoré était accroché par Coulibaly mais n’obtenait pas un penalty pourtant réel (81e), Ederson était contré (82e) avant que Varrault, de dépit, ne fauche Dindane et rentre aux vestiaires (86e). Lloris boxait le coup-franc qui s’en suivait (87e). La dernière tentative de Vahirua (90e +2) ne changeait rien, Nice passera les fêtes en tant que reléguable, et Lens comme dauphin…

 

Avis Latérale Nissart

On peut se demander s'il faut être dégoûté, déçu ou furieux.  Un peu (ou beaucoup) des trois.

Dégoûté, car perdre un match comme celui-ci alors que l'on menait par 1 à 0, à 11 joueurs contre 10 et surtout à moins de 20 minutes de la fin, ça fait râler!

Déçu, car on termine la première partie du championnat dans la zone de relégation, on pouvait franchement espérer mieux à l'issue de la saison précédente.

Furieux, car comment Antonetti n'a pas pu voir que les lensois allaient chercher le pénalty. Comment ne pas hurler notre mécontentement lorsque l'on voit des joueurs comme Varrault qui n'ont pas de volonté, d'envie. Comment ne pas crier lorsque l'on voit que malgré 19 matches, nous n'avons toujours pas trouvé la solution devant, etc...

Oui, il faut que cela change, oui, il faut se reprendre en mains, oui, il faut réagir et ne pas attendre que la chance tourne! 

 

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Réactions

Frédéric Antonetti :

On a cru avoir fait le plus dur en menant 1-0 devant dix Lensois. Mais nous étions trop diminués par l'absence de quatre titulaires pour espérer rivaliser avec cette belle équipe de Lens, à très forte puissance athlétique et riche en individualités devant. Les prises de risque de Boukari et d'Aruna ont d'ailleurs fait la différence, alors qu'on ne parvenait pas à conserver le ballon par manque de confiance et de sérénité. Je n'en veux pas à mes joueurs. Il faut très vite se remettre tous en question. Il est impératif de mettre en oeuvre un esprit commando pour assurer le maintien. Dans ce club, il y a des mines partout. Il faut le savoir. Et je suis capable d'y résister. Je prendrai mes responsabilités le 2 janvier, date de la reprise. Je veux dire par là que je constituerai alors un véritable commando. Ceux qui passent leur temps à se plaindre à droite et à gauche n'en seront pas. Dans notre situation, nous avons besoin de joueurs performants, d'hommes, pas de pleurnicheurs. Ceux-là, il faut les éliminer. Je n'hésiterai pas à prendre des décisions radicales mais nécessaires.


Francis Gillot :

Quand on voit la première mi-temps, on peut s'attendre au pire. Nous avons alors été très passifs, très en-dessous de notre niveau. L'ouverture du score par Nice a amorcé notre démarrage, mais nous avons vraiment commencé à jouer en seconde période. Et c'est à dix contre onze que nous avons trouvé les ressources pour aller chercher le succès. Cette belle réaction ne fait pas oublier les quarante cinq premières minutes, très médiocres. Il faut un mental et une ambition bien supérieurs quand on veut une place sur le podium. Mon équipe réagit plutôt qu'elle n'agit, c'est embêtant.