Monaco-Nice
Fiche technique
Stade
Louis II, AS Monaco et OGC Nice 0 à 0
15.981 spectateurs
Arbitre : M. Chapron
Avertissements :
Monaco: Gakpe
Nice: Kanté
Les
équipes:
Monaco : Roma - Bolivar, Cufré, Givet (c), Dos Santos (Modesto, 65è) - Perez,
Bernardi, Meriem - Gakpe (Menez, 46è), Vargas, Di Vaio (Touré, 58è)
Nice : Lloris - Fanni, Kanté, Yahia, Apam - Echouafni (c), Diakité, Ederson -
Vahirua (Traoré, 67è) - Koné, Bellion (Moussilou, 67è)
Résumé Sport24.com
Roma évite le pire
Monaco
ne s’en sort pas. Le club de la Principauté a souffert pour obtenir le point du
nul lors du derby face à Nice au Stade Louis II (0-0). Et sans un Roma décisif
en fin de rencontre, le Rocher coulait !
Le derby de la peur ! Difficile de ne pas employer une telle expression à l'orée
d'un affrontement à Louis II entre Monaco, lanterne rouge de L1 et Nice, 17e.
Avec déjà 8 défaites en 11 journées, l'ASM devait impérativement remporter ce
derby qui lui échappait depuis 10 ans, sous peine d'être lâchée par un
concurrent direct pour le maintien. Face à des Aiglons stériles en déplacement
(6 défaites en 6 matches), le déclic était attendu.
Aucun tir cadré !
Mais
pouvait-on réellement parler de match à l'extérieur pour les Niçois ? Dans un
Stade Louis II, pour une fois, copieusement garni par une marée Rouge et Noir (8
000 supporters), ce sont pourtant les Monégasques qui entamaient le mieux cette
rencontre en confisquant le cuir et mettant une grosse pression sur les Aiglons.
Mais cela ne durait pas et l’on assistait en fait à une première période bien
terne entre deux équipes crispées qui n’osaient pas véritablement se livrer.
Ajoutez à cela une multitude d’erreurs techniques (l’état de la pelouse étant
peut être une excuse valable) et vous obtenez 45 premières minutes guère
enthousiasmantes. Tout juste pouvait-on noter une frappe de Bernardi en
direction des nuages (17e), une sortie de Roma à la limite de sa surface (18e)
ou encore un geste technique osé de Lloris devant Vargas (27e). Quelques
escarmouches loin d’être dangereuses. Les Niçois terminaient tout de même mieux
cette période face à des joueurs de la Principauté incapables d’aligner trois
passes de suite. Mais une domination sans occasion ! La plus belle opportunité
était, en fait, à mettre à l’actif de Di Vaio, à quelques encablures de la
mi-temps, mais sur sa reprise en pivot, l’Italien loupait le cuir (42e). Tout
était dit…
Roma stoppe un penalty
Evidemment, on espérait que les 22 acteurs reviendraient sur la pelouse avec de
meilleures intentions. Histoire de voir enfin un peu de spectacle. Menez, tout
juste entré en jeu, se chargeait de sonner la révolte. L’ancien Sochalien
réalisait un petit slalom dans la surface niçoise, à la suite d’une bonne
talonnade de Vargas, mais tombait sur la main ferme de Lloris (48e). Le Gym ne
tardait pas à réagir et après un tir d’Echouafni contré par Bolivar (52e), Roma
réalisait un arrêt réflexe étonnant sur une reprise à bout portant de Vahirua
(55e). C’est un tout autre match auquel on assistait et progressivement, les
visiteurs prenaient le dessus malgré quelques tentatives timides des joueurs de
Laurent Banide. Beaucoup plus agressif, plus offensif, Nice faisait vivre une
fin de match difficile aux locaux. Koné butait sur un bon Roma (64e), Traoré
enlevait trop sa reprise sur un centre parfait de Moussilou (73e). Puis, Cufre
réalisait un retour salvateur alors que l’ancien Lillois allait armer (76e).
Après une énorme boulette de Lloris sans conséquence pour Nice puisque Yahia
veillait sur sa ligne (79e), Givet commettait l’irréparable sur Fanni dans la
surface. Heureusement pour l’ASM, Roma évitait le pire en repoussant la
tentative d’Ederson (85e). Malgré une dernière possibilité avec une tête hors
cadre de Bolivar (88e), le score restait désespéramment nul et vierge entre
Monaco et Nice. Les Monégasques s’en sortent bien.
Avis Latérale Nissart
Le premier point à l'extérieur du gym... Cela reste une bonne nouvelle même si les aiglons auraient pu ramener deux points de plus sans un Roma impérial sur le penalty bien sûr, mais aussi sur quelques actions très chaudes en seconde période. Les niçois ont montré un visage séduisant malgré l'absence de 4 titulaires indiscutables. C'est surtout là que se trouve la bonne nouvelle.
Réactions
Frédéric Antonetti:
J'ai plein de sentiments qui m'animent. Des regrets, bien sûr car sur le contenu, on mérite de gagner. Les regrets viennent du fait qu'on n'a pas marqué. Je suis déçu pour les joueurs et le public. Mais je suis satisfait des jeunes qui reproduisent en matches, ce qu'on a travaillé à l'entraînement. Si on regarde la moyenne de ce soir, ça se passe de commentaire. On peut gagner la Gambardella (sourire). Il faut toujours respecter les adversaires, surtout quand ils sont mal classés et qu'ils s'appellent Monaco. Le tournant du match, c'est le penalty de la 86e. Mais Roma sort trois arrêts extraordinaires. On méritait plus la victoire que Monaco. Mais avec cet important premier point pris à l'extérieur, on peut se projeter sur l'avenir. On fait 0-0 grâce à une très bonne défense et un match plein.
Michel Pastor:
(avant d'apprendre le décès du frère de Gerard)
On aurait pu gagner. Mais c'est un soulagement, surtout au vu du penalty. J'ai vu plus d'envie. Cela a mieux joué que d'habitude. Il faut continuer dans ce sens et, désormais, gagner à Troyes.
Olivier Echouafni:
On a de la joie parce que lorsqu'on a raté le penalty et que j'ai vu leur rage, j'ai eu peur de la réaction... Si on avait perdu, ça aurait été immérité. Malgré tout, il n'y a pas spécialement de regrets car en début de rencontre, nous aurions signé tout de suite. Il faut féliciter Roma d'avoir arrêté le penalty. On n'en veut évidemment pas du tout à Ederson, c'est le football. A l'arrivée, on est quand même très contents d'avoir pris notre premier point à l'extérieur!
Mahamane Traoré:
Je suis heureux d'avoir joué
en L1 contre Monaco, le coach m'a fait confiance et ça s'est bien passé. C'était
mon premier match donc il fallait que je me donne à fond. Je n'ai pas été trop
impressionné car je ne me suis pas posé de questions, il fallait jouer comme si
c'était n'importe quel autre match. Les autres m'ont encouragé.