Trois questions à Mionnet ( )
Nantes n'évoque pas que des bons souvenirs pour vous...
Avec Sedan (saison 2000-2001) nous étions en tête du championnat à dix journées de la fin quand mon accident est arrivé à Nantes (ndir : sur un tacle engagé, Gillet glissa sur le ballon et percuta le genou de Mionnet). A l'époque, d'après des observateurs, mon indisponibilité avait quelque peu déréglé Sedan. On avait fini un peu difficilement, accrochant quand même l'UEFA. Par rapport à Gillet ? Vu que son action n'était pas volontaire, je ne pense pas qu'une suspension aurait été utile. La carrière d'un footballeur est courte. Et je n'aurais pas guéri plus vite.
A l'OGC Nice, ne retrouvez-vous
pas des similitudes avec l'aventure sedanaise?
Dans l'esprit, sans aucun doute. Les joueurs sont conscients de la chance
d'évoluer en Ligue 1, c'est une équipe de revanchards, qui combine simplicité
dans la vie et fierté sur le terrain. On a beaucoup de joie à évoluer
ensemble. Avec Sedan, le recul nous avait donné des regrets : le groupe n'était
pas passé loin de quelque chose de très grand. A Nice, tout le monde est
conscient de vivre une aventure rare. Il reste dix journées, il faut mordre à
fond, dans toutes les occasions, il y aura peut-être une super récompense au
bout. Et pour faire le plein à domicile, il faut commencer par battre Nantes...
Ce soir, vous évoluerez un peu
en retrait des attaquants. Un rôle qui vous convient?
Il n'était pas rare que joue en 10 à Sedan, j'étais un peu l'électron libre,
sans oublier de défendre. Je vais essayer de servir Kaba (Diawara) et Malek (Cherrad)
et me montrer dangereux. Il faudra aussi effectuer les efforts pour le repli
défensif, je suis prêt pour ça. De toute façon, je suis tellement heureux de
jouer, de participer à la fête, que je signe pour toutes les positions sur le
terrain. Les-sentiel, c'est vraiment de prendre les trois points...