Metz - Nice

 

Fiche technique

Stade St Symphorien: FC Metz bat OGC Nice 1 à 0 (0-0)

12.000 spectateurs environ

Arbitre : M. Bré

But :

Metz: Borbiconi (60è)


Avertissements :

Metz: Tum (76è)

Nice: Traoré (74è)

 

Les équipes:

Metz : Wimbée - Bassong, Borbiconi, Medjani, Beria - Proment (c), Ouadah, Obraniak, Djiba - Ahn, Tum. Ent: J.Muller

Nice : Grégorini - Fanni, Traoré (c), Abardonado, Tchato (Varrault) - Echouafni, Balmont, Bigné (Dolci) - Roudet, Bagayoko (Vahirua), Koné. Ent: F.Antonetti

 

Résumé Sport24.com

Metz respire

Malgré cette 20ème place peu reluisante, les Messins restaient sur une bonne série de cinq matches sans défaite. De bon augure avant de se frotter aux hommes d’Antonetti, requinqués par leur victoire face à Ajaccio le week-end dernier (1-0), et toujours aussi dangereux à l’extérieur. L’OGC Nice occupait la 6ème place du classement à l’extérieur avec notamment une victoire au Parc fin août (2-1). Jamais épargné par les blessures de ses joueurs depuis le début de la saison Joël Muller devait se passer, encore, de cinq joueurs majeurs de son effectif. Aux convalescences de Renouard et Chérif Touré s’ajoutaient les forfaits des défenseurs Paisley et Huszti. Côté niçois, on pouvait se réjouir du retour du capitaine Cédric Varrault, longtemps indisponible. Seul Cyril Rool, suspendu, manquait à l’appel pour ce déplacement difficile.

Dans un Stade St-Symphorien à moitié plein et sous quelques flocons de neige, les deux équipes rentraient timidement dans la match. Souffrant encore un peu d’un manque de confiance, malgré leurs dernières bonnes sorties, Messins et Niçois ne se livraient pas complètement. Certes, les 22 acteurs tentaient de s’appliquer mais un manque de vitesse et de spontanéité leur faisaient défaut. Il fallait attendre le dernier quart d'heure pour voir enfin les joueurs se porter vers l’avant. Ce sont les locaux qui se montraient les premiers dangereux. D’abord pas Obraniak qui reprenait un ballon aux 16 mètres mal dégagé par la défense Niçoise (30e). Mais sa tentative passait largement au dessus des buts de Grégorini. Puis, les Messins allaient obtenir un coup franc indirect dans la surface de réparation adverse suite à un ballon involontairement donné par un défenseur Niçois à Grégorini. Malheureusement, le coup franc était mal exploité par Ahn et Ouadah, et finissait dans le mur (33e). Les Niçois réagissaient rapidement par Roudet qui, d’une belle frappe aux six mètres, inquiétait Wimbée. La frappe du milieu azuréen passant très près du poteau (35e). Puis plus rien jusqu’au coup de sifflet de Monsieur Bré annoncant la fin de cette première mi-temps très pauvre en occasion.

Des Messins piqués au vif

Dès le retour des vestiaires, les hommes de Joël Muller allaient prendre les choses en main. Sûrement bousculés par leur entraîneur à la pause, qui estimait avant la rencontre que ce match valait 6 points, les Mosellans étaient complètement décomplexés. Plus incisifs et percutant, notamment à l’image de Tum et Ouadah, le FC Metz revenait enfin avec l’envie de gagner ce match. Tum lançait la première offensive. Grâce à son redoutable physique, l’attaquant lorrain perforait la défense niçoise avant de venir échouer sur Grégorini (57e). Et trois minutes plus tard c’est logiquement que les locaux ouvraient le score. Borbiconi était le sauveur. Suite à un corner, le défenseur Grenat reprenait au premier poteau du pied droit. Le ballon passait entre les jambes d’un défenseur niçois pour finir sa course dans les buts de Grégorini. (1-0, 60e).

Grâce a ce but, les Lorrains allaient finir le match complètement libérés. Ils manquaient même le K-O cinq minutes après l’ouverture du score. Le capitaine Proment, tentait sa chance au point de pénalty mais sa frappe passait d’un cheveu à côté du montant (65e). La fin du match était tout à l’avantage des Messins. Malgré un beau sursaut d’orgueil, les Niçois ne se créaient pas de vraies occasions. Souvent maladroits dans la dernière passe, les hommes d’Antonetti laissaient filer les 3 points. Toujours aussi percutants et vifs les messins gardaient cet avantage jusqu'à la fin. Les hommes de Joël Muller pouvaient être heureux. Les lorrains venaient d’enchaîner six matches sans défaite et laissaient la dernière place à leur voisin Alsacien.

 

Avis Latérale Nissart

Nice ne progresse pas. Pire, le gym régresse de match en match.

Les aiglons n'arrivent jamais à faire la différence. C'est bien dommage car, ce soir, les messins étaient, encore, à leur portée.

On pourra se poser la question sur la tactique d'Antonetti et notamment sur ses choix très discutables.

Comment peut-il laisser Marama sur le banc alors que depuis quelques rencontres, il maintient, à lui seul, la tête du gym hors de l'eau... Etonnant!

Nous terminons la première partie de la saison bien mal avec un jeu de plus en plus médiocre.

Toutes les promesses du début de saison sont bien loin d'être réalisées.

 

Réactions


Frédéric Antonetti :

« Avant le match j'avais dit que cette rencontre aurait pu être une charnière nous permettant de regarder vers le haut. Mais quand on voit le déroulement de la partie, il faut qu'on arrête de se la raconter. Nous devons regarder plutôt vers le bas. Quand on réalise un match face à dernier du classement, qui est donc logiquement très fébrile, il faut se remettre en question. Le seul point positif de la soirée c'est que nous avons toujours huit points d'avance sur le premier reléguable. Il nous reste beaucoup de travail pour nous en sortir. On a une équipe très moyenne, composée de joueurs très moyens et d'un entraîneur peut-être lui aussi très moyen. On est dans un petit confort et on n'arrive pas à en sortir. Ce soir on a joué chez le dernier et on s'est mis à son niveau. Il faut une remise en cause totale! »

Joël Muller :

« Nous allons pouvoir récupérer un peu plus tranquillement, passer les fêtes avec l’espoir de rester en Ligue 1. C’était un match important car nous n’en avons pas gagné beaucoup, et aussi car nos supporters n’ont pas été trop gâtés jusqu’à maintenant. Nous avons eu de la réussite sur ce match mais sur d’autres, nous méritions mieux. Dans l’ensemble, ça s’équilibre. Nous n’avons pas joué la première mi-temps, où nous avons été battus dans les duels. Nous perdions un nombre incalculable de ballons au milieu, il n’y avait pas de mouvement. C’est une chance d’être à 0-0 à la mi-temps. Mais il n’y aura aucun match facile désormais, il faudra arracher tous les points de la sorte. »

Marama Vahirua :

« On n'a jamais réussi à élever notre niveau de jeu. On les a suivis dans leur football, ils nous ont baladés. C'est un match très, très moyen.

Pancho Abardonado :

« C'est une très grosse déception. On savait que Metz avait la tête dans le trou, il fallait les faire douter et on n'a pas sur le faire. On est énormément déçus. Il faut remettre les pendules à l'heure et en tirer les enseignements. C'est comme ça qu'on avancera. »

Carl Medjani :

« Cette victoire nous fait beaucoup de bien. Nous partons en vacances avec 14 points, ce que nous nous étions fixés avant la rencontre. Celle-ci a été très difficile, avec un début crispé de notre part. Nous avons pris trois points en jouant assez mal, ce qui est rare pour nous. »

Dino Djiba :

« Il vaut mieux être mauvais et gagner que le contraire. Cette série de matches sans défaite est bonne pour le moral et nous laisse encore de l’espoir. Nous allons y croire jusqu’au bout. Nice possède une bonne équipe à l’extérieur. Nous avons reculé sur la fin mais le fait d’avoir su garder le score est positif. »