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Le conseil municipal de Nice a relancé vendredi le projet de construction d'un grand stade de football en approuvant le principe d'une délégation de service public pour faire bâtir cet équipement planifié depuis plus de sept ans et bloqué à deux reprises par la justice.

Les élus de la majorité ont autorisé le maire à lancer la procédure de recherche d'un concessionnaire pour construire, assurer la maintenance et exploiter un grand stade de football d'au moins 32.000 places et un centre d'entraînement pour les joueurs de l'OGC Nice (L1) sur un terrain de 24 hectares situé à la sortie ouest de Nice. La formule de la concession de service public est identique à celle que mettait en oeuvre le précédent projet de la ville pour ce grand stade. Alors que le groupement d'entreprises Cari-Spada avait été sélectionné au terme de la procédure, un recours avait été déposé par la préfecture des Alpes-Maritimes quelques jours avant le début des travaux, en juillet 2006. Le marché avait définitivement été annulé par le tribunal administratif de Nice en décembre 2006 au motif principal que le contrat conclu avec le concessionnaire ne mentionnait pas les tarifs d'accès au stade. Cet aspect sera modifié dans le nouveau projet, a indiqué le maire de Nice Jacques Peyrat (UMP).

Lors de l'annulation du précédent contrat, il avait estimé que la construction, qui devait être achevée cet automne, serait retardée d'au moins trois ans. Ce délai pose le problème du maintien des matches de l'OGC Nice (L1) dans l'actuelle structure qui n'est plus conforme à la réglementation. En 2003, la mise au jour d'une affaire de marchés truqués portant sur plusieurs contrats passés par la ville de Nice, dont celui du grand stade dans sa toute première version, avait déjà contrecarré le projet.