Baky Koné sera bien là
Latérale Nissart
« Baky » Koné va enfin pouvoir exploiter l’intégralité de son potentiel. L’attaquant niçois était en effet handicapé par une blessure récurrente depuis plusieurs années. Il souffrait de luxations récidivantes entraînant une instabilité de l’épaule gauche, qui se déboîtait trop souvent après un choc. Cela l’a contraint à jouer toute la fin de la dernière saison en serrant les dents. « Je n’arrivais plus à contenir la douleur », raconte l’international ivoirien, meilleur buteur de l’OGCN avec 8 réalisations en 33 rencontres de L 1.
Ainsi, trois jours après le match à Lens (0-0) du 19 mai, permettant d’assurer le maintien, Koné a été opéré par le professeur Mandrano, qui lui a posé une butée, pour stabiliser l’épaule.
« Baky » n’a pas rejoué depuis, manquant la dernière journée de L 1 2006-2007, les matches amicaux et la première journée 2007-2008, samedi dernier, à Caen (0-1), mais aussi Côte d’Ivoire - Madagascar (5-0), le 2 juin, en match qualificatif pour la CAN 2008 au Ghana. Les Éléphants, qualifiés pour l’épreuve à moins de perdre par six buts d’écart le 9 septembre au Gabon, seront de la fête : « J’y pense, parce qu’on disputera la CAN pour la gagner, mais c’est loin. J’ai d’abord besoin de jouer pour retrouver mon meilleur niveau et apporter le plus possible à mon club. »
Qui restera bien Nice cette saison. Koné y a en effet signé pour un an supplémentaire, hier, soit jusqu’au 30 juin 2010 : « J’avais bien dit que si je débutais le Championnat avec l’OGCN, je resterais. » Il fera bien sa rentrée, ce soir, contre Strasbourg. « J’ai eu des propositions (de Saint-Étienne, notamment), mais tout le monde devait s’y retrouver. Je n’oublie pas que j’ai progressé grâce à Nice. »
Son entraîneur, Frédéric Antonetti, voulait absolument le garder et le prix fixé pour son transfert (5 M ) s’est donc révélé assez dissuasif : « Tant qu’on n’aura pas des installations dignes de la cinquième ville de France, on ne pourra pas retenir longtemps nos meilleurs joueurs, comme Baky, analyse l’entraîneur niçois. Mais ils doivent rester au moins trois ans. Surtout que, le concernant, c’est la première année qu’il sera en pleine possession de ses moyens. »
Arrivé de Lorient en 2005, il pourra donc éventuellement « prendre son envol », comme dit Antonetti, à l’été 2008. « Je comprends la position du coach, reconnaît Koné. Tenir autant à moi, c’est une grande marque de confiance. »
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