Frédéric Antonetti:
"Si j'ai blessé quelqu'un, je le regrette"
L'entraîneur de Nice (L1 de football) Frédéric Antonetti a indiqué mercredi que
s'il avait "blessé quelqu'un", il "le" regrettait, après ses critiques sur
l'arbitrage ce week-end. "Depuis 16 mois que je suis ici, au moins 15 décisions
ont influé sur le résultat en notre défaveur, a expliqué le technicien mercredi
devant la presse. Je mets à disposition les images. Qu'on relise mes propos
après le match Rennes-Nice, il n'y a pas grand-chose. Mais si j'ai blessé
quelqu'un, je le regrette." "Je ne voudrais pas être le bouc émissaire, a lancé
Antonetti. J'entends déjà les clichés sur +Antonetti le Corse, le bouillant+. Si
ma réaction peut faire en sorte qu'on se parle, elle n'aura pas été inutile.
J'ai demandé à mes joueurs d'être exemplaires et de ne plus contester les
décisions d'arbitrage." "Ce n'était pas mon objectif (de blesser quelqu'un avec
ces déclarations), a-t-il poursuivi. Mon but était d'alerter et faire en sorte
qu'il y ait plus de justice. Un moyen serait d'introduire la vidéo. Elle peut
être très utile. Elle ne règlera pas tout mais pourrait aider les arbitres et
enlever 60% des doutes." "Nice a peut-être quatre points en moins à cause
d'erreurs d'arbitrage", a-t-il conclu. Après Rennes-Nice (1-0), samedi,
Antonetti avait lâché: "Quand on voit les ténors se plaindre de l'arbitrage, ils
n'ont pas de figure. Les erreurs ne s'équilibrent pas en fin de saison. Quand on
est entraîneur de Nice, on sait ce que c'est que l'injustice." Antonetti était
même allé jusqu'à pointer le "manque de courage" du football français: "Je ne
veux pas me réveiller un jour et voir ce qui s'est passé en Italie (allusion au
scandale de corruption du Calcio). Les problèmes ne s'arrêtent pas à
Vintimille."