Montpellier assomme Nice
L'Equipe
Depuis sa
chute en L 2 en 2004, Montpellier a toujours
éliminé au moins un club de L 1 dans les Coupes. Il n’aura pas dérogé à sa règle
cette saison et s’est offert un petit bonheur en épinglant Nice, relégable en L
2.
Des Niçois réduits à dix à
un quart d’heure de la fin du temps réglementaire (expulsion de Rool, 73e) et
qui avaient pourtant réussi à décoincer le score cinq minutes après le début de
la prolongation grâce à une tête d’Echouafni, plus haut que Lafourcade sur un
corner côté droit d’Ederson. Mais Montpellier égalisa dans la foulée sur un coup
franc côté gauche de Delaye effleuré de la tête par l’une de ses trois recrues
alignées au coup d’envoi, Aït-Alia (97e) ; et, à la loterie, c’est Nice qui fut
le plus fébrile, avec un tir au-dessus d’Ederson et un arrêt de Jourdren sur la
tentative d’Echouafni.
Mais voilà un match de plus qui laisse un goût amer aux Aiglons. Car au cours
d’un vrai match de Coupe, ouvert et farouchement disputé, Nice a placé la
première période sous son emprise, se créant pas moins de sept opportunités
intéressantes de trouver l’ouverture en dévorant quelques espaces. Et avec un
but plus large de dix centimètres, il aurait pu mener 3-0 à la moitié de la
mi-temps. Trois tentatives niçoises échouèrent en effet sur un poteau
montpelliérain (Fanni, 7e ; Koné et Ederson, 23e). D’où un large sourire d’Antonetti
en direction de son banc. Un sourire de dépit. Nice fut beaucoup moins menaçant
en seconde période, voire plus du tout après un coup franc du gauche de Rool
éjecté par Jourdren (59e). Il ne fut pas non plus désarçonné par Montpellier,
mais Grégorini fut davantage mis à contribution et se montra décisif sur un coup
franc de Darbion (54e) et sur une frappe lointaine d’Oliseh (69e), alors qu’un
centre-tir de Delaye s’invita sur la transversale (67e). Les entrées de Vahirua
et de Moussilou ne tonifièrent guère les Aiglons, réduits à dix à un quart
d’heure de la fin du temps réglementaire (expulsion de Rool pour un coup de
coude sur Aït-Alia, 73e).
Les débats restèrent équilibrés et tendus jusqu’au bout de la prolongation, que
Montpellier termina aussi à dix, avant le verdict de la loterie.