Le vrai non-choc
Sport24.com
Depuis les
faux-départ de Maurice Cohen et Frédéric Antonetti, Nice enchaîne les résultats
encourageants. Comme si ces affaires extra-sportives avaient dopé l’effectif.
Quand les Aiglons deviennent phœnix
On
n’arrête plus Nice. Depuis 4 matches, les Azuréens enchaînent les résultats
positifs. Un match nul plein d’à-propos à Lyon (1-1), une victoire en costaud
face à Bordeaux (2-1), une autre importante pour le maintien face à Troyes
(3-0), et une troisième consécutive à Valenciennes (0-1). Cette dernière
permettait d’ailleurs au Gym de signer son premier succès de la saison à
l’extérieur en championnat. Avec tous ces points engrangés, on pourrait se dire
que Nice est sauvé. Loin s’en faut ! L’OGCN est au contraire toujours 18e, et
premier relégable. «Les résultats des concurrents nous frustrent un petit peu
mais nous avons fait l'essentiel, les trois points pris ce soir sont très
importants», déclarait ainsi Florent Balmont à l’issue du match de samedi dans
le Nord sur le site internet du club.
Sur une dynamique forcément positive, Nice n’est donc pas sauvé pour autant. «Ce
qu'il faut, c'est enchaîner encore et encore pour sortir de la zone rouge»,
analyse Ederson, qui s’est blessé au genou à Valenciennes. Dix-huitièmes avec 26
points, les coéquipiers de Marama Vahirua comptent un point de retard sur
Troyes, et deux sur Valenciennes et Paris. «Il reste 13 journées, c'est très
long et tout le monde dans ce mini-championnat de bas de tableau a sa chance»,
lance de son côté Frédéric Antonetti. Le coach des Aiglons, qui est d’ailleurs
un véritable miraculé à son poste.
Des vrais faux-départs
Annoncé
partant en même temps que son président, Maurice Cohen, le Corse l’a échappé
belle. Sans un résultat nul miraculeux à Lyon (1-1), Antonetti aurait sans doute
pris la porte. Mais Franck Giudicelli et Marcel Governatori ont eu du nez. Cinq
jours après avoir poussé Maurice Cohen à démissionner, les deux hommes forts du
Gym ont décidé de le réintégrer à son poste de Président, tout en confirmant
l’entraîneur en place, alors que Cobos était pressenti pour remplacer l’ancien
coach des Verts. Finalement, l’ex-défenseur du PSG intégrait la cellule de
recrutement et rappelait Lionel Letizi pour pallier le départ de Grégorini à
Nancy. Ces chamboulements, qui n’en ont pas été, ont finalement eu du bon
puisque depuis ces micmacs présidentiels, Nice cartonne. Mais les Aiglons auront
de nouveau fort à faire lors de leur prochain rendez-vous, puisqu’ils recevront
Lille, qui devra récupérer les points perdus à domicile face à Lyon. Un nouveau
test en perspective pour les Azuréens, qui n’en finissent plus de renaître.